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La rémunération du DRH s'établit à 51 % de celle du P-DG (contre 60 % en 2011), et il recule à la 16e place du classement des cadres dirigeants (perdant quatre places par rapport à l'an dernier). Au global, la rémunération moyenne du DRH régresse de 6 % à 77 770 euros en raison du recul de sa rémunération fixe (-8 %). Ce sont quelques une des tendances des salaires en 2012, selon le « Guide des salaires 2013 », que vient de publier Reed Business Information. Réalisé depuis 26 ans à partir d'une enquête annuelle étudiant un échantillon représentatif de l'ensemble des entreprises françaises en termes de secteur d'activité, taille d'entreprise, situation géographique, etc., le guide révèle plus généralement que les « salaires variables sont en progression avec toujours des écarts hommes-femmes prononcés ».
Près de 40 % des décideurs considèrent leur rémunération comme insatisfaisante. Cette insatisfaction est beaucoup plus marquée pour les salariés les plus jeunes (âgés de moins de 35 ans) qui sont 43 % à être insatisfaits de leur rémunération, contre seulement 34 % des salariés de 55 ans et plus. Cette différence de perception entre générations est principalement liée à un sentiment plus marqué chez les salariés les plus jeunes d'un niveau de rémunération inférieur à celui du marché. Ce sont les résultats d'une étude réalisée par les cabinets Deloitte et Nomination, rendue publique le 5 juillet 2012, qui « confirme que si la rémunération reste l'une des premières attentes des salariés, elle n'est pas pour autant un levier de motivation ».
Aon Hewitt France, cabinet de conseil en management et administration des ressources humaines, publie la troisième édition de son vade-mecum des comités des rémunérations, jeudi 21 juin 2012. Selon le cabinet, « cet outil d'aide à la décision répertorie les pratiques de rémunération des dirigeants au sein des entreprises du SBF 250 pour accompagner les personnes impliquées dans le processus de décision relatif à la rémunération des dirigeants d'entreprise ».
« Les intentions d'embauches de cadres des RH au premier semestre 2012 sont en retrait par rapport à l'an passé et l'on peut observer une stagnation des offres d'emploi publiées dans le cœur de métier des cadres des RH (administration et développement RH) », indique le quatrième baromètre semestriel Apec-ANDRH diffusé mercredi 23 mai 2012. Les cadres des RH ont bénéficié en 2011 du développement « dynamique » de l'emploi cadre dans son ensemble mais, pour 2012, une large majorité d'entreprises prévoient une stabilité de leur effectif : « 7 % des entreprises interrogées pour le baromètre trimestriel de l'Apec prévoient de recruter au moins un cadre en ressources humaines au deuxième trimestre 2012 », soit « 1 point de moins que l'an passé à la même période ». « Au premier trimestre 2012, seulement 5 % des entreprises envisageaient de recruter des cadres des RH, soit une nette baisse de 3 points par rapport au premier trimestre 2011 ».
« Le marché de l'emploi des cadres que nous connaissons depuis maintenant 2002 est caractérisé par une volatilité extrême mais sous-jacente, où s'aplanissent les effets de variation. Ce genre de marché est surtout propice à l'individualisation des salaires : les écarts de rémunération entre les cadres ont tendance à augmenter, et les plus gâtés dans les années à venir seront les experts. » C'est ce qu'indique Antoine Morgaut, P-DG Europe continentale et Amérique latine de Robert Walters, à l'occasion de la présentation de la treizième édition de son enquête sur les salaires (« Salary Survey 2012 »). Au total, selon le cabinet de recrutement spécialisé, l'année 2012 « s'annonce incertaine » sur les salaires.
Les budgets d'augmentations salariales sont en hausse en 2011, par rapport à 2010, avec des augmentations globales de 2,8 %, contre 2,6 %, selon les données recueillies par Aon Hewitt, cabinet de conseil en management et administration des RH, rendues publiques mardi 6 septembre 2011. Les prévisions d'augmentations globales pour 2012 sont fixées à 3 %. Cependant, ces budgets « restent en deçà du niveau d'avant crise », selon le cabinet. L'enquête, menée du 1er juillet au 19 août 2011 auprès de 183 entreprises en France, toutes tailles et tous secteurs confondus, révèle leurs pratiques en matière d'augmentation globale (individuelle et collective de salaire fixe).
« Des salaires variables à la hausse malgré la crise, avec des écarts hommes-femmes prononcés. » C'est ce que prévoit le « Guide des salaires 2012 » (1), dont de premiers éléments sont rendus publics mardi 30 août 2011 par Reed Business Information, qui réalise une enquête annuelle étudiant un échantillon représentatif de l'ensemble des entreprises françaises en termes de secteur d'activité, taille d'entreprise, situation géographique, etc. (2). « Les entreprises ont pris le parti dans certains cas de procéder à des augmentations malgré la crise qui pesait depuis de nombreux mois sur les rémunérations. L'étude montre des contrastes entre les différentes fonctions », relève Claire Cabaret, éditrice du guide. L'enquête menée au 1er trimestre 2011 a été l'occasion de mesurer pour la deuxième année consécutive les écarts de rémunération entre les hommes et les femmes mais aussi par familles de métiers (marketing, production…) et par secteurs d'activité.