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« Il n'y aura pas de passage en force sur les gaz de schiste. Il y a aujourd'hui une technologie [la fracturation hydraulique] qui est polluante. Il n'y aura pas de contournement qui permettra de passer outre », déclare à AEF Développement durable Delphine Batho, vendredi 31 août 2012. La ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie revient sur les propos qu'elle a tenus la veille, lors de l'université d'été du Medef, à Jouy-en-Josas : « Aucun débat n'est interdit. Mais personne n'imposera aux régions, aux citoyens et aux territoires des techniques polluantes dont elles ne veulent pas », avait-elle indiqué. Elle répondait ainsi aux propos tenus le 29 août, lors d'un point presse, par la présidente du Medef, Laurence Parisot (AEF n°208103), qui avait déclaré : « Il est interdit d'interdire les débats, notamment sur les gaz de schiste et les huiles non conventionnelles, ainsi que sur le nucléaire. » Elle avait demandé à ce qu'il soit « donné une chance à la recherche et à l'innovation technologique ».
« La fracturation hydraulique est aujourd'hui la seule technique existante » pour exploiter les hydrocarbures de schiste et il est « avéré qu'elle pose problème pour l'environnement et la santé ». « Nous pourrons avoir un deuxième débat » sur l'exploitation ou non de cette ressource, le jour où « les industriels nous feront la démonstration qu'il existe une technique 100 % sûre ». Ils ont « le droit d'en chercher » une. « Moi, je pense que la transition énergétique n'est pas d'aller chercher de nouveaux hydrocarbures » de schiste, affirme Delphine Batho, ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie, mercredi 22 août 2012, lors d'un débat sur l'énergie aux journées d'été d' Europe-Ecologie-Les Verts à Poitiers. Applaudie par l'assemblée de militants, elle était interrogée sur la fracturation hydraulique des gaz de schiste, à la suite de l'affirmation, le matin même sur RMC, par le Premier ministre, que le débat sur l'exploitation des hydrocarbures de schiste en France n'était « pas tranché » (AEF n°208445).
Le débat concernant l'exploitation des hydrocarbures de schiste en France « n'est pas tranché », affirme le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, mercredi 22 août 2012 sur RMC. « Tous les permis d'exploitation d' [hydrocarbures] de schiste, avec la fracturation hydraulique qui a des effets dévastateurs, [sont] interdit[s] », rappelle-t-il. « Par contre, il faut mettre sur la table les différentes solutions » d'exploitation « qui ne seraient pas polluantes » lors de la conférence environnementale des 14 et 15 septembre prochains, « qui travaillera aussi sur la transition énergétique ». Ces solutions doivent être débattues « si ça existe », précise Jean-Marc Ayrault. « Pour l'instant, je ne vois pas les solutions technologiques. »
Dans une déclaration lue à l’issue d’une réunion au siège parisien de Solidaires dans la foulée de la 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites le 28 mars 2023, l’intersyndicale annonce la poursuite des grèves et des manifestations au niveau interprofessionnel avec un nouveau rendez-vous national programmé jeudi 6 avril. Cette décision intervient après la fin de non-recevoir adressée par l’exécutif à la demande de médiation réclamée par les syndicats pour tenter de trouver une issue au conflit dans le dialogue. Avec comme préalable la mise en suspens de la réforme prévoyant le recul de 62 à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite qui fait l’objet de plusieurs recours devant le Conseil constitutionnel. L’intersyndicale continue donc d’afficher son unité alors que, de l’aveu même de Philippe Martinez, une incertitude existe désormais sur la position qu’adoptera la CGT à l’issue de son congrès réuni actuellement à Clermont-Ferrand et devant se solder par le départ du leader de la centrale de Montreuil et la désignation d’une nouvelle direction confédérale.