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« Pour le budget 2014-2020, la Commission propose de maintenir les niveaux actuels de dépense, sauf pour l'éducation et la formation, domaines dans lesquels elle propose une augmentation de 70 % », rappelle Xavier Prats Monné, directeur général adjoint « éducation et culture » de la Commission européenne, dans un entretien à AEF en juillet 2012. « La décision finale appartient aux États membres et au Parlement européen, mais nous sommes confiants sur le montant dont le futur programme bénéficiera », assure-t-il expliquant qu'il « est difficile pour quiconque de dire que l'Europe n'a pas besoin d'investir davantage dans les domaines de l'éducation et de la formation ». Il revient aussi sur le nom du nouveau programme européen soulignant que la Commission a choisi « de baptiser le programme 'Erasmus pour tous' afin de montrer qu'[elle] souhait[e] que les autres secteurs de l'éducation puissent profiter des avantages d'Erasmus ». Selon lui, le programme proposé par la Commission « n'est qu'une goutte d'eau dans l'océan », mais il faut « faire en sorte que cette goutte soit celle dont l'UE a besoin ».
La Commission européenne a souhaité baptiser son nouveau programme avec « une marque que le public puisse reconnaître instantanément et à laquelle il adhère », explique Androulla Vassiliou, commissaire européenne chargée de l'éducation, de la culture, du multilinguisme, de la jeunesse et des sports, mardi 19 juin 2012. Elle s'exprime devant les membres de la commission culture du Parlement européen, qui estiment qu' « Erasmus pour tous », le nouveau programme proposé par la Commission européenne, a un nom qui « pourrait créer une certaine confusion » (AEF n°213797). Ce programme, proposé en novembre 2011 par la Commission, prévoit de remplacer les sept programmes actuels de mobilité européenne (1) et est actuellement débattu en commission de la culture au Parlement européen. Répondant aux préoccupations de celle-ci, Androulla Vassiliou indique que la Commission européenne a choisi un nom « associé à l'éducation, la mobilité et la coopération transfrontalière dans l'esprit de plusieurs millions d'Européens ».
« La présidente du comité ['culture et éducation' du Parlement européen], ainsi que plusieurs membres du Parlement refusent ce nom [« Erasmus pour tous »] qui pourrait créer une certaine confusion. » C'est ce qu'indique le comité dans une note d'information publiée mercredi 30 mai, au lendemain de sa réunion visant à « échanger des opinions » au sujet du nouveau programme de mobilité proposée par la Commission européenne (AEF n°227505). En novembre 2011, la Commission a en effet proposé qu' « Erasmus pour tous » remplace les sept programmes actuels de mobilité européenne (1). Selon Doris Pack, présidente du comité, « les citoyens associent 'Erasmus' aux universités et ne comprendront pas que ce programme concerne l'éducation des adultes, les échanges scolaires et les programmes régionaux ». La députée européenne suggère plutôt de « s'en tenir au label plus global de 'formation tout au long de la vie' ('lifelong learning'), qui est également privilégié par le Conseil de l'UE ».
Le Conseil éducation, jeunesse et culture du Conseil de l'UE, s'est réuni les 10 et 11 mai 2012 pour examiner « Erasmus pour tous », la proposition de la Commission européenne visant à remplacer sept programmes actuels de mobilité européenne par un seul (1). Le Conseil, qui rassemble trois à quatre fois par an les ministres de l'Éducation, de la Culture, de la Jeunesse et de la Communication, rappelle qu'« au lieu d'être organisé principalement par secteur (enseignement scolaire, enseignement supérieur, projets pour la jeunesse, etc.), le nouveau programme portera sur trois types d'actions clés : mobilité à des fins d'apprentissage, coopération en matière d'innovation et de bonnes pratiques et soutien à la réforme des politiques. » Par ailleurs, le programme devrait mettre l'accent « sur les activités qui produisent un effet systémique et créent une réelle valeur ajoutée européenne, tandis que des efforts seront déployés afin de rationaliser la gestion du programme et les procédures administratives » (AEF n°227505).
L'EUA (Association européenne des universités) « salue la proposition de hausse budgétaire » dans le domaine de l'enseignement supérieur formulée par la Commission européenne. L'association réagit à la présentation par la Commission de son nouveau programme baptisé « Erasmus pour tous » (AEF n°227505). Prévu pour remplacer sept programmes actuels (1), « Erasmus pour tous » disposerait d'un budget « revu nettement à la hausse » puisque « la Commission propose une augmentation budgétaire d'environ 70 % par rapport au budget actuel sur sept ans ». Cela se traduirait par une affectation de 19 milliards d'euros au nouveau programme pour la période 2014-2020. Selon l'EUA, cela « démontre que l'UE compte réellement atteindre les objectifs qu'elle s'est fixée pour 2020, en particulier en ce qui concerne l'éducation et la formation » (2).
« Les engagements budgétaires présentés sont loin d'être suffisants, notamment pour atteindre l'objectif intergouvernemental de 20 % de mobilité en 2020. » C'est ainsi que réagit la Fage, membre de l'ESU après la publication, mercredi 23 novembre 2011, des propositions de la Commission européenne pour son nouveau programme baptisé « Erasmus pour tous » (AEF n°227505). Prévu pour remplacer sept programmes actuels (1), « Erasmus pour tous » disposerait d'un budget « revu nettement à la hausse » puisque « la Commission propose une augmentation budgétaire d'environ 70 % par rapport au budget actuel sur sept ans ». Cela « signifierait une affectation de 19 milliards d'euros au nouveau programme pour la période 2014-2020. » Parmi les nouveautés, la Commission propose notamment de mettre en place « un mécanisme de caution de prêts visant à aider les étudiants en master à financer leurs études à l'étranger ». La Fage estime que se système « s'oppose fondamentalement aux conditions nécessaires d'une démocratisation de l'enseignement supérieur européen et d'une égalité des chances face à la réussite des études ».
« Le programme 'Erasmus pour tous' réunirait tous les mécanismes européens et internationaux actuellement mis en oeuvre pour l'éducation, la formation, la jeunesse et le sport, remplaçant à lui seul sept programmes actuels. » C'est la description que fait la Commission européenne, mardi 23 novembre 2011, de son nouveau programme appelé « Erasmus pour tous ». Celui-ci, dont le lancement est prévu en 2014, doit remplacer les programmes « Éducation et formation tout au long de la vie » (Erasmus, Leonardo Da Vinci, Comenius, Grundtvig), « Jeunesse en action », « Erasmus Mundus », « Tempus », « Alfa », « Edulink » et le programme de coopération bilatérale avec les pays industrialisés. Présenté comme une « structure rationalisée », « Erasmus pour tous » vise à renforcer « considérablement les possibilités de mobilité et de coopération » pour les étudiants, les stagiaires, les enseignants, les formateurs et les éducateurs « souhaitant partir étudier, se former, enseigner ou travailler comme bénévoles à l'étranger ».