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« La plupart des intervenants sont favorables à ce que l'État fixe un cadre national, y compris sur le choix du jour [travaillé] », déclare à AEF Colombe Brossel, adjointe au maire de Paris en charge de la vie scolaire et de la réussite éducative, au sujet des discussions de l'atelier qu'elle anime sur « des rythmes éducatifs adaptés » dans le cadre de la concertation pour une refondation de l'école (AEF n°209898), le 3 septembre 2012. Vincent Peillon, ministre de l'Éducation nationale, a rappelé le 27 août qu'il voulait instaurer « la semaine de quatre jours et demi » et que la « discussion [était] ouverte sur l'allongement de l'année scolaire » (AEF n°208281). Sur le retour à « neuf journées et demi de temps scolaire », Colombe Brossel note que « tous les intervenants n'ont pas pris position sur tel ou tel jour », c'est-à-dire mercredi matin ou samedi matin. En revanche, « ceux qui l'ont fait se sont prononcés en faveur du mercredi ».
« La détermination du gouvernement sera totale » sur la réforme des rythmes scolaires, affirme vendredi 24 août 2012 Vincent Peillon, ministre de l'Éducation nationale, lors d'une séance plénière des universités d'été du PS à La Rochelle, sur le thème « priorité à l'école » (1). « Je vois les polémiques. Je vois les forces d'abaissement et d'obscurité », déclare le ministre mais « l'intérêt que nous devons défendre, c'est l'intérêt des élèves ». « On ne peut jamais produire un intérêt général en additionnant des intérêts particuliers et des égoïsmes corporatistes », dit Vincent Peillon.
« Quel sera la nature des ESPE ? Quels seront leurs liens avec les universités ? Quels rapports avec la recherche ? », « priorité à l'école primaire » et « la valorisation de l'enseignement professionnel » : tels sont les thèmes débattus lundi 20 et mardi 21 août 2012, à l'occasion de la seconde phase de la concertation pour la loi d'orientation qui se déroule jusque fin septembre. Une première phase de ces débats s'est tenue du 10 au 20 juillet (AEF n°210792). Ils se structurent en quatre groupes de travail, consacrés à la « réussite scolaire pour tous » (groupe 1), aux « élèves au coeur de la refondation (groupe 2), à « un système éducatif plus juste et efficace » (groupe 3) et « des personnels formés et reconnus » (groupe 4). Ces discussions qui réunissent 600 participants donneront lieu à la publication d'un rapport au mois d'octobre avant la rédaction d'un « projet de loi et d'un ensemble de mesures associées pour refonder l'École de la République » « avant la fin de l'année » (AEF n°211038).
« Aucune enquête systématique ne permet de comparer l'organisation de la semaine ou de la journée scolaire dans les différents pays […] Cependant, en extrapolant les données de l'OCDE (division du nombre de jours d'école par le nombre de semaines scolaires), le modèle qui domine semble être celui d'une semaine scolaire de 5 jours pleins », indique le document « Rythmes scolaires : éléments de comparaisons internationales » élaboré par les services de la Depp et de la MIREI (mission aux relations européennes et internationales) et daté du 14 juin 2012. Ce document est mis en ligne sur le site « Refondons l'école de la République ». Il se fonde sur des données issues des publications « Regards sur l'éducation » de l'OCDE et sur les travaux d'Eurydice.
La plupart des groupes de travail, mis en place dans le cadre de la concertation « Refondons l'école de la République » et qui achèvent leur première phase de réunion cette semaine, ont consacré les premières séances à réaliser un état des lieux et à identifier les questions prioritaires, apprend AEF auprès de plusieurs participants. Dans le cadre de la préparation de la future loi d'orientation et de programmation pour l'éducation, le gouvernement a lancé le 5 juillet une concertation qui se déroule en deux phases (du 5 au 21 juillet puis du 20 août à la fin septembre) et donnera lieu à la publication d'un rapport au mois d'octobre (AEF n°211038). Quatre groupes de travail, consacrés à la « réussite scolaire pour tous » (groupe 1), aux « élèves au coeur de la refondation (groupe 2), à « un système éducatif plus juste et efficace » (groupe 3) et « des personnels formés et reconnus » (groupe 4) sont mis en place.
« Sur les rythmes scolaires, ça bloque de tous les côtés », déclare Vincent Peillon, ministre de l'Éducation nationale, dimanche 8 juillet 2012, lors de l'émission « Le Grand jury RTL-LCI-Le Figaro ». Concernant les rythmes scolaires, Vincent Peillon rappelle qu'il veut réformer les rythmes scolaires pour remédier au « peu de jours de classe et aux journées surchargées », qui sont « une des raisons massives de l'échec scolaire » en France. « Ce pays ne prend pas assez en compte l'intérêt des élèves et l'intérêt général », considère le ministre. Il reconnaît que son prédécesseur, Luc Chatel, avait mené une concertation sur les rythmes scolaires et qu'il avait « presque réussi un consensus » sur ce sujet. « Et puis il n'y a pas eu le courage politique derrière pour le mener car on croit qu'on construit un intérêt général par une juxtaposition d'intérêt particulier », estime Vincent Peillon. Il affirme « qu'énormément de gens bloquent » sur ce dossier. « Sur les rythmes scolaires, ça bloque de tous les côtés ! », remarque le ministre, qui cite notamment l'industrie du tourisme, l'association des propriétaires de résidences secondaires.
« Il n'y aura pas de réforme des rythmes scolaires si elle n'a pas lieu sur tout le territoire. Il appartient à ma famille politique de s'assurer que les progrès seront partagés par tous. Un développement solidaire nécessite un système de péréquation qui permette d'assurer une égalité entre les territoires pauvres et les territoires riches (pour financer les activités extra-scolaires qui seront mises en place par les communes dans le cadre d'une journée d'école raccourcie, ndlr). » C'est ce que déclare Vincent Peillon, le ministre de l'Éducation nationale, samedi 30 juin 2012, à l'issue de l'assemblée générale du Réseau français des villes éducatrices (RFVE) qui compte 116 villes ou communautés de communes adhérentes.