En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
« La rentrée 2012 ne marque pas de rupture manifeste avec la politique du précédent gouvernement, si ce n'est sur la forme. Si des avancées sont à noter (abrogation du décret sur l'évaluation (AEF n°208155), arrêt du processus de privatisation des Greta (AEF n°209414), augmentation du nombre de postes ouverts aux concours (AEF n°208062), trop de dossiers restent en suspens et la rentrée est marquée par des milliers de suppressions d'emplois », indique la CGT-Éduc'action, lundi 3 septembre 2012. L'organisation syndicale « appelle tous les personnels à se réunir et à construire des mobilisations pour récupérer les moyens perdus et obtenir ceux nécessaires à l'amélioration [du] système éducatif ».
« Cette rentrée va être extrêmement difficile. Ça va coincer dans les lycées professionnels, dans les établissements de certaines académies et dans certaines disciplines pour le second degré », déclare Hubert Raguin, secrétaire général de la Fnec-FP-FO, à l'occasion de la conférence de presse de rentrée de l'organisation syndicale, lundi 3 septembre 2012. « Cette rentrée est dans la continuité de la précédente sur tous les plans et la responsabilité incombe à Vincent Peillon et non à Luc Chatel. Le nouveau ministre de l'Éducation nationale pouvait peser sur le court des choses », juge Hubert Raguin. « Les marges des suppressions de postes du précédent gouvernement sont comblées par des petits boulots précaires. On sait qu'il y a un problème de vivier mais il y avait des indications à donner. En LP, il y avait des possibilités considérables de recrutement par exemple. »
« Il y a un changement indéniable dans le dialogue social, dans l'opinion sur les fonctionnaires et sur les enseignants, et sur la priorité donnée à l'éducation […] mais il y a des inquiétudes sur la nécessité de traiter plus vite la question de la crise des recrutements (AEF n°208030). Il faudra aussi donner des signaux sur des réformes contestées », résume Frédérique Rolet, co-secrétaire générale du Snes-FSU, lors de la conférence de presse de rentrée du syndicat, jeudi 30 août 2012. Concernant, le livret personnel de compétences « il ne va pas falloir trop attendre », pour trancher dessus, estime Frédérique Rolet, qui indique qu'il suscite l' « hostilité des collègues ». Le Snes-FSU encourage par ailleurs les enseignants à s' « appuyer sur la remise en cause du livret personnel de compétences » que contient la lettre aux personnels adressée par Vincent Peillon, ministre de l'Éducation nationale, « pour s'affranchir de cette obligation et des prescriptions absurdes que l'existence de ce livret a pu provoquer dans certains établissements ».
« Vincent Peillon, [ministre de l'Éducation nationale] a plusieurs fois dit que les enseignants ne choisissent pas ce métier pour l'argent. […] Mais la question salariale monte dans notre profession. Il y a un vrai problème de pouvoir d'achat […]. On ne pourra pas se contenter d'un discours sur l'investissement des personnels, la question des carrières et des salaires doit être posée », déclare Frédérique Rolet, co-secrétaire générale du Snes-FSU, lors de la conférence de presse de rentrée du syndicat, jeudi 30 août 2012. Vincent Peillon, sur RTL affirme ce même jour : « Nous savons tous que les enseignants ne sont pas assez rémunérés ». Mais « nous n'avons pas les moyens, dans le contexte budgétaire, chacun le sait », poursuit le ministre. « Il serait digne de les payer mieux, si nous en avions les moyens ; et lorsque nous les aurons, nous le ferons », promet-il. « Ils choisissent ce métier parce que précisément il véhicule un certain nombre de valeurs, et ils veulent d'abord la réussite de leurs élèves, et des bonnes conditions pour leurs élèves ».
« Cette rentrée, qui relève des orientations budgétaires 2012, est la dernière de Luc Chatel, même si elle sera moins douloureuse que les précédentes avec la création en urgence de 1 000 postes dans le premier degré et de 280 dans le second degré »(AEF n°213761), affirme Christian Chevalier, secrétaire général du SE-Unsa, à l'occasion de la conférence de presse de rentrée du syndicat, mardi 28 août 2012. « Cette rentrée va être plus légère et apaisée parce que le ton et la méthode ont changé. L'école de la République est présentée comme un nécessaire investissement de la Nation et pas comme un fardeau coûteux ». « Dans un contexte économique difficile, donner la priorité à l'école est un choix politique majeur », estime Christian Chevalier.
« La grande priorité c'est la scolarité obligatoire, le thème du socle commun », indique Philippe Tournier, secrétaire général du SNPDEN-Unsa, lundi 27 août 2012, à l'occasion de la conférence de presse de rentrée du syndicat. « Nous sommes las des polémiques. Qu'importe le nom qu'on lui donne : toute une génération à la fin de la scolarité obligatoire doit avoir un certain nombre de connaissances et de compétences. C'est une question qui interroge le collège et son lien avec l'école primaire », poursuit Phillippe Tournier. Le secrétaire général souligne « l'arrêt des suppressions de postes et les créations dans l'Éducation nationale ». « Nous avons ainsi un devoir moral. Celui d'associer à cet effort un certain nombre de réformes radicales. Si elles n'ont pas lieu, cet effort n'aura servi à rien. »
Le Snuipp-FSU pointe jeudi 23 août 2012 « une rentrée scolaire à deux visages ». « D'une part, elle est vécue comme encore très difficile sur le terrain malgré la création de 1 000 postes de PE. Et d'autre part, elle est perçue comme étant pleine de promesses. Il y a un impératif, celui de ne pas décevoir, notamment sur l'engagement d'une priorité donnée à l'école primaire », explique Sébastien Sihr, le secrétaire général du syndicat, à l'occasion de la conférence de presse de rentrée de l'organisation. « Il y a urgence à améliorer le système scolaire et les conditions d'exercice du métier enseignant et ce n'est pas qu'une question de rythmes scolaires », estime-t-il. Le Snuipp-FSU attend « un effort budgétaire significatif en direction de l'école primaire ». « Nous pensons que dans les 60 000 emplois prévus sur cinq ans, 30 000 doivent être alloués à l'école primaire », déclare Sébastien Sihr.