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La FNI (Fédération nationales des infirmiers), la plus ancienne organisation syndicale du secteur libéral et actrice de la première convention nationale signée en 1972 avec la sécurité sociale, rend public, ce mercredi 5 septembre 2012, un ouvrage retraçant, notamment sous la forme de « revendications auprès des décideurs », ses différentes propositions établies à partir du rôle que les quelque 80 000 infirmiers libéraux assument déjà auprès des patients et ce celui qu'ils se disent prêts à assurer demain pour faire face aux nécessaires adaptations de notre système de santé. Ces propositions se démarquent volontairement et largement du cadre promu depuis le milieu des années 2000 et par les propositions des rapports Berland (AEF n°324099) et Hénart (AEF n°249180) sur les « nouveaux métiers de la santé » et la coopération entre professionnels visée par les Egos du printemps 2008. « La France serait isolée en voulant suivre cette voie là », assure Philippe Tisserand, président de la FNI. Ce dernier prône en revanche un « approfondissement » du métier d'infirmier tel qu'il existe et un travail sur le couple médecin/infirmier « car seule la collaboration de ces deux professions peut avoir un effet systémique », par exemple dans la prise en charge des personnes âgées en perte d'autonomie.
Le diabète est devenu en 2010 la plus importante des ALD, rappelle le rapport rendu public par l'Igas en juin 2012, consacré à l' « évaluation de la prise en charge du diabète ». Il touche 2,9 millions de personnes et sa prévalence, qui était de 2,6 % en 2000, atteint en 2009 4,4 % de la population. Les dépenses d'assurance maladie consacrées à cette pathologie ont progressé à un même rythme : en 2007, elles ont atteint 12,9 milliards d'euros, soit 9 % des dépenses d'assurance maladie. Cette dépense est en progression de 80 % de 2001 à 2007, soit une augmentation d'environ 1 milliard d'euros par an. Si les pouvoirs publics et les régimes d'assurance maladie « sont mobilisés depuis plus de 10 ans », l'Igas constate qu'ils n'ont pas réussi à « freiner le développement de la maladie ». Les rapporteurs regrettent notamment que « les actions entreprises » soient « insuffisamment ciblées ». Et ils pointent « les problèmes structurels du système de soins de premier recours conçu pour faire face à des pathologies aiguës et qui peine à gérer de façon adaptée les maladies chroniques ».
L'ARS Nord-Pas-de-Calais souhaite voir se développer les coopérations entre professionnels de santé dans le cadre de l'expérimentation sur les nouveaux modes de rémunération au sein des structures de soins de premier recours. « C'est à partir de protocoles concrets de prise en charge des patients que nous pourrons créer une dynamique », estime Daniel Lenoir, son directeur général, lors d'un point presse jeudi 15 décembre 2011. « L'objectif est d'enrichir les missions des professionnels paramédicaux et de libérer du temps médical, ce qui permettra de faciliter l'accès aux soins », ajoute-t-il, soulignant qu'« il n'est plus possible aujourd'hui de ramener la totalité de l'activité médicale aux seuls actes ».
Faire la promotion des réalisations articulées autour des coopérations interprofessionnelles existant sur les territoires : telle est l'ambition de la Coordination santé proximité initiée autour du syndicat de généralistes MG France, « attentif à l'interprofessionnel depuis Richard Bouton [1er président de MG France] », et qui rallie les pharmaciens de l'USPO, les dentistes de l'UJCD, les kinés d'Objectif Kiné et les infirmiers du Sniil. Pour ces cinq syndicats, qui ont soutenu la démarche initiée par la loi HPST de juillet 2009 d'organisation des soins de proximité et de coopération entre professionnels de santé, il « faut investir la loi » car, comme l'observe Annick Touba, présidente du Sniil, « les ARS sont preneuses ».
Les médecins libéraux sont-ils suffisamment armés pour prendre, en régions, toute la place qu'attendent d'eux les pouvoirs publics dans la prise en charge des soins de premier recours ? Ont-ils envie d'occuper ce terrain-là et à quelles conditions ? Telles étaient les questions au cœur des trois ateliers des 7e rencontres de La Baule, vendredi 9 et samedi 10 septembre 2011, organisées par le docteur Patrick Gasser, président de l'URPS Médecins libéraux des Pays-de-la-Loire (1). Ces ateliers ont permis, pour la seconde fois depuis la création des agences régionales de santé, aux médecins libéraux d'échanger avec des directeurs généraux d'ARS sur la loi HPST mais aussi sur la nouvelle convention médicale du 21 juillet 2011. Marie-Sophie Dessaulle (Pays-de-la-Loire), Martine Aoustin (Languedoc-Roussillon) et François-Emmanuel Blanc (Poitou-Charentes) étaient présents aux côtés de Jean-Pierre Fourcade, sénateur UMP, auteur de la loi du 10 août 2011 modifiant certaines dispositions de la loi HPST et d'Élisabeth Hubert, auteur d'un rapport sur la médecine de proximité remis en novembre 2010 à Nicolas Sarkozy.