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« La rémunération des dirigeants en lien avec des critères de durabilité, le changement climatique (réduction d'émissions de gaz à effet de serre et efficacité énergétique), et les standards de travail dans la chaîne de fournisseurs sont les trois priorités identifiées pour les prochaines années par des signataires des PRI (Principes pour un investissement responsable) pour déterminer l'engagement avec des entreprises dans leurs portefeuilles », rapporte une étude de l'UNPRI, initiative soutenue par les Nations unies, publiée mardi 4 septembre 2012. Les investisseurs institutionnels ayant participé à l'analyse gèrent au total plus de 2 000 milliards de dollars d'actifs. Ce sont des utilisateurs actifs de la plateforme PRI « clearinghouse », dédiée aux investisseurs pour les aider à « s'engager de manière collaborative avec les entreprises sur leur transparence, gestion et performance sur les questions ESG (environnementales, sociales et de gouvernance) ». Elle héberge près de 400 engagements sur des problématiques ESG.
Six personnes ont été élues au conseil d'administration (« advisory board ») des PRI (Principes pour un investissement responsable), indique l'initiative, le 1er août 2011. Deux représentent les propriétaires d'actifs : la néerlandaise Else Bos (PFZW) et l'américaine Priya Sara Mathur (Calpers), quatre les gestionnaires de portefeuilles d'investissement et les fournisseurs de services : l'anglais Paul Abberley (Aviva Investors), la représentante d'Asie Melissa Brown (Responsible Research), l'australienne Ann Byrne (Australian Council of Superannuation Investors), et la brésilienne Luciane Ribeiro (Santander Asset Management Brasil).
Les principes mis en place pour encourager des investissements plus responsables au niveau social et environnemental ne remplissent pas leurs objectifs de manière générale, estime l'Institut britannique IIED (Institut international de l'environnement et du développement) dans une étude publiée le 1er juillet 2011. « De plus en plus d'investisseurs signent ce type de principes pour diverses raisons, qui vont de l'amélioration de la réputation à la minimisation des risques et l'amélioration des perspectives d'investissements de long-terme. Mais ces principes sont en général trop faibles et vagues pour surmonter la tension de base entre rentabilité et durablité-équité », estime IIED.
Le réel facteur de changement dans la prise en compte du développement durable et de l'intégration des critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) par les investisseurs institutionnels sera la mise en place d' « incitations », estime Donald MacDonald, président du conseil de l'initiative PRI (Principes pour un investissement responsable). Les gestionnaires de fonds devraient recevoir des incitations « en fonction de leur stratégie de long terme », explique-t-il lors d'une conférence de presse, jeudi 24 juin 2010, à l'occasion du sommet du Pacte mondial des Nations unies à New York (L'AEF n°265547). Parallèlement, « les PDG doivent pouvoir attendre que les entreprises qui se comportent bien seront effectivement récompensées par leurs clients et les investisseurs institutionnels ».