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« Les perspectives économiques alarmantes appellent une réaction rapide de la part du gouvernement et des professionnels du bâtiment », affirme jeudi 6 septembre 2012 Patrick Liébus, président de la Capeb, selon qui l'activité du secteur pourrait chuter « de 2 à 2,5 % » en 2013 (AEF Habitat et Urbanisme n°210331). Pour ce faire, la confédération enjoint ses membres, dont « près de 4 % se disent contraints de licencier », « à se tourner vers le marché, porteur, de la rénovation énergétique ». Un secteur qualifié la veille de « chantier prioritaire » par Cécile Duflot, ministre de l'Égalité des territoires et du Logement. Mais s'il affiche une activité en progression constante depuis neuf trimestres, ce secteur présente « des signes de ralentissement » d'après la Capeb, susceptibles de freiner cette « dynamique positive ».
« L'examen des 30 indicateurs de résultats retenus pour mesurer la trajectoire en cours des engagements pris lors du Grenelle de l'environnement montre que, pour un nombre significatif d'entre eux, l'évolution constatée est satisfaisante [s'agissant par exemple de consommation d'énergie primaire du parc des bâtiments résidentiels]. Pour quelques uns d'entre eux, souvent jugés structurants pour les domaines dont ils témoignent, les évolutions sont plus préoccupantes, bien que sans surprise : [… notamment] l'artificialisation des sols se poursuit. » C'est ce qui ressort du rapport d'étape sur « la trajectoire de la France suite au Grenelle de l'environnement », réalisé, à la demande du ministère de l'Écologie, par Thierry Wahl, inspecteur général des finances, assisté de deux membres du CGDD, dans le cadre de la préparation de la conférence environnementale des 14 et 15 septembre 2012. Le texte dont AEF (1) a eu copie dans une version provisoire a été présenté aux partenaires du Grenelle de l'environnement mardi 28 août.
Le deuxième trimestre 2012 confirme les prévisions du début d'année de la Capeb avec un recul de 0,5 %, pour la première fois depuis cinq trimestres, fait savoir la Confédération, jeudi 12 juillet 2012. L'organisation envisageait, en février dernier, une baisse de l'activité des artisans du secteur du bâtiment de 1 % sur l'ensemble de l'année 2012 (AEF Habitat et Urbanisme n°224061), et déjà le premier trimestre s'était révélé moins bon que prévu, avec une croissance positive mais ralentie, à 0,5 % (AEF Habitat et Urbanisme n°216661). « Les perspectives pour la seconde partie de l'année sont alarmantes : les carnets de commandes sont difficilement renouvelés [passant de 107 jours à 89 jours entre janvier et juin 2012] et la trésorerie des entreprises artisanales est fortement dégradée. »
La rénovation thermique du bâtiment constitue « le principal enjeu en terme d'efficacité énergétique », insiste Yann Dervyn, directeur d'Effinergie, lors d'une rencontre avec la presse mercredi 20 juin 2012 à Paris. « Notre participation a été sollicitée pour la conférence environnementale qui sera organisée par Nicole Bricq », ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie, explique Jean-Jack Queyranne, président de l'association et président (PS) du conseil régional de Rhône-Alpes. Annoncée par François Hollande lors de sa campagne présidentielle, la conférence environnementale doit permettre de définir les priorités en matière d'énergie, de biodiversité et de financement pour le quinquennat. En France, la rénovation énergétique du bâtiment concerne plus de 30 millions de logements et 850 millions de mètres carrés de tertiaire.
Dans une déclaration lue à l’issue d’une réunion au siège parisien de Solidaires dans la foulée de la 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites le 28 mars 2023, l’intersyndicale annonce la poursuite des grèves et des manifestations au niveau interprofessionnel avec un nouveau rendez-vous national programmé jeudi 6 avril. Cette décision intervient après la fin de non-recevoir adressée par l’exécutif à la demande de médiation réclamée par les syndicats pour tenter de trouver une issue au conflit dans le dialogue. Avec comme préalable la mise en suspens de la réforme prévoyant le recul de 62 à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite qui fait l’objet de plusieurs recours devant le Conseil constitutionnel. L’intersyndicale continue donc d’afficher son unité alors que, de l’aveu même de Philippe Martinez, une incertitude existe désormais sur la position qu’adoptera la CGT à l’issue de son congrès réuni actuellement à Clermont-Ferrand et devant se solder par le départ du leader de la centrale de Montreuil et la désignation d’une nouvelle direction confédérale.