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« D'ici à la fin de l'année, ce sont 50 000 contrats de professionnalisation qui disparaîtront et donc autant d'emplois en moins pour les jeunes », en raison notamment de la fin des exonérations de cotisations sociales patronales intervenue le 30 juin 2012, déplore Pierre Courbebaisse, vice-président de la FFP et président de la commission alternance, dans un communiqué diffusé le 6 septembre 2012. Ce contrat est pourtant « un réel moteur de l'ascension sociale et conjugue l'obtention d'une qualification, l'accès au marché de l'emploi et une certaine autonomie financière », selon la FFP qui relaie ainsi les inquiétudes de nombre de ses adhérents qui proposent des formations en alternance en contrat de professionnalisation.
La commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale a examiné et adopté, mardi 4 septembre 2012, le projet de loi relatif aux emplois d'avenir. Les groupes UMP et UDI se sont abstenus. La commission a adopté 37 amendements dont plusieurs concernent le volet formation du dispositif, « caractère incontournable du projet de loi », comme l'affirme Thierry Repentin, ministre délégué en charge de la Formation professionnelle et de l'Apprentissage, lors de l'examen du texte. La nécessité de renforcer les possibilités d'accès à la formation pour les jeunes bénéficiaires d'emplois d'avenir avait été réclamée par plusieurs organisations syndicales, ainsi que par les employeurs associatifs, lors de la présentation du dispositif par le gouvernement.
« L'objectif des emplois d'avenir est double : apporter une expérience professionnelle réussie dans la durée et ouvrir un parcours d'accès progressif vers une qualification. Le deuxième objectif est très important car le lien entre l'accès à l'emploi et la qualification est une condition indispensable à une vie professionnelle réussie », affirme Thierry Repentin, ministre délégué à la Formation professionnelle et à l'Apprentissage, lors d'une conférence de presse (1), à l'issue de la présentation du projet de loi relatif aux emplois d'avenir en Conseil des ministres du 29 août 2012 (AEF n°208100). Le texte sera le premier à être examiné par l'Assemblée nationale lors de la session extraordinaire qui ouvre le 10 septembre. Pour atteindre ce double objectif, les Opca, les régions et les partenaires sociaux seront sollicités afin de mettre en place une « stratégie spécifique d'accompagnement et d'accès à la formation », qui sera différente de celle des contrats aidés classiques.
« La FFP a été missionnée par le ministère de l'Économie et des Finances pour présider un groupe de travail ayant pour mission de définir les indicateurs de mesure des investissements en formation professionnelle des entreprises. » C'est ce qu'indique Emmanuelle Pérès, la déléguée générale de la FFP, à l'occasion d'une matinée de discussion organisée, jeudi 19 juillet 2012, par le Carif-Oref francilien, Défi métiers, autour du thème « La responsabilité sociétale des entreprises : comment les organismes de formation et d'orientation s'en emparent ? » (AEF n°209806). Ces travaux sont menés depuis plusieurs semaines et la réunion conclusive doit avoir lieu « en septembre 2012 » avec, comme objectif, de « permettre aux membres du groupe de travail de s'entendre sur les 3-4 indicateurs incontournables et sur une dizaines d'indicateurs qui ne seront pas forcément suivis par tous les acteurs ».