En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
« À partir du moment où il y a une autre organisation, des changements de méthode […], il est logique aussi de changer des hommes et des femmes que je respecte. » C'est ce que déclare Manuel Valls sur RTL, vendredi 7 septembre 2012. Le ministre de l'Intérieur était interrogé sur l'avenir du préfet délégué à la défense et à la sécurité de la zone sud, Alain Gardère (AEF Sécurité globale n°234325), alors que la création d'un poste de préfet de police « de plein exercice » dans le département des Bouches-du-Rhône a été annoncée, jeudi 6 septembre 2012, à l'issue d'une réunion interministérielle à Matignon sur la situation de l'agglomération marseillaise (AEF Sécurité globale n°207510 et n°207509). Sur cette question, « c'est le conseil des ministres qui décide », précise néanmoins Manuel Valls.
Renfort de 205 policiers et gendarmes, création d'un préfet de police de plein exercice dans les Bouches-du-Rhône, renforcement des effectifs du parquet… Telles sont quelques unes des mesures relatives à la sécurité annoncées par le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, à l'issue de la réunion interministérielle qui s'est tenue à Matignon, jeudi 6 septembre 2012 (AEF Sécurité globale n°207510). Elle réunissait quinze ministres, parmi lesquels Manuel Valls, ministre de l'Intérieur, et Christiane Taubira, garde des Sceaux.
« Le destin de l'agglomération marseillaise est une question d'intérêt national. Sortir Marseille de ses difficultés est un impératif. » C'est ce que déclare le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, lors d'une conférence de presse organisée à l'issue d'une réunion interministérielle sur l'agglomération marseillaise, jeudi 6 septembre 2012 à l'hôtel de Matignon. Il explique que cette réunion avait pour objectif de trouver des solutions pour « aider l'agglomération marseillaise à retrouver le chemin du développement économique et de la sécurité. »
« Je considère que nous sommes en état d'urgence et que, sans moyens exceptionnels, nous ne parviendrons pas à rétablir la situation. Il nous faut impérativement des effectifs de police supplémentaires en grande nombre et des moyens d'interventions renforcés et sans doute mieux organisés. » C'est ce qu'indique Samia Ghali, maire des XVe et XVIe arrondissements de Marseille, dans une lettre non datée, adressée à Jean-Marc Ayrault et rendue publique par « Le Figaro » jeudi 6 septembre 2012. La sénatrice PS, qui estime que « seule, la dimension sécuritaire sera évidemment insuffisante », souhaite néanmoins que la police de proximité soit « redéployée sur le terrain pour être au plus proche des habitants et de la réalité du terrain ».
Il faut, à Marseille, « rétablir le lien police-population, réinstaller l'État au coeur des zones de sécurité prioritaires et combattre la délinquance et la criminalité sans relâche avec l'aide des élus et des partenaires institutionnels ». C'est ce qu'indique le syndicat de gardiens et de gradés Unité SGP police-FO, mardi 4 septembre 2012, dans un communiqué. Le recours à l'armée, souhaité par la sénatrice Samia Ghali (PS, Bouches-du-Rhône) (AEF Sécurité globale n°208042), n'est en revanche pas soutenu par le syndicat.