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Pour la ministre de l'Intérieur britannique, Theresa May, « le fiasco de G4S pour les Jeux olympiques ne doit pas dissuader les forces de police de recourir davantage au secteur privé ». C'est ce que rapporte un article de « The Guardian », publié jeudi 6 septembre 2012. « Il y a beaucoup de forces de police qui s'intéressent au rôle du secteur privé dans les prestations délivrées par la police. S'il existe des services qui peuvent être mieux assurés par le secteur privé, alors ils doivent l'être », indique-t-elle, devant les parlementaires. Elle ajoute que les missions qui impliquent un policier assermenté ne pourront guère être exercées par le privé.
Les pertes de G4S, à la suite du contrat pour les Jeux olympiques, sont estimées à 50 millions de livres (environ 63 millions d'euros). C'est ce qu'explique le groupe, lors de la présentation de ses résultats pour le premier semestre 2012, mardi 28 août 2012. Il existe encore des « incertitudes » sur le montant précis, indique G4S. Cette estimation est notamment basée sur « les coûts supplémentaires liés au déploiement de l'armée et de la police » et les « pénalités potentielles ». En juillet, G4S avait évalué l'impact financier « entre 35 et 50 millions de livres » (entre 44 et 63 millions d'euros environ), sur un contrat de 284 millions de livres au total (environ 355 millions d'euros) (AEF Sécurité globale n°210223).
Le contrôleur des prisons britanniques (HMIP, Her Majesty's Inspectorate of Prisons) dresse un « bilan mitigé » de la gestion de G4S, pour la prison de Wolds (East Yorkshire). C'est ce qu'indique un rapport (en anglais), publié mercredi 22 août 2012, suite à une visite réalisée en avril 2012. Cette prison a été la première prison gérée par le privé en Europe. « Lors de notre dernière visite en 2010, nous avons constaté que la situation s'était détériorée et avions exprimé des préoccupations sur un certain nombre de points, notamment la présence de drogue […] ou l'offre limitée de travail et de formation. Au cours de cette inspection de suivi, nous avons constaté quelques améliorations, mais beaucoup de nos préoccupations antérieures doivent encore être prises en compte », indique le contrôleur, Nick Hardwick.
Les manquements de G4S lors des Jeux olympiques « ont enseigné aux ministres [britanniques] que les entreprises ne sont pas adaptées pour fournir » tous les services publics, admet le ministre de la Défense, Philip Hammond, lors d'une interview au quotidien « The Independent », mardi 14 août 2012. L'impossibilité pour G4S d'honorer son contrat incite le ministre à « revoir son scepticisme à l'égard du secteur public ». Il y a des tâches que seuls le public est en mesure de fournir, note-t-il.
David Taylor-Smith, qui dirige G4S pour le Royaume-Uni et l'Afrique, s'attend à ce que les forces de police britanniques « signent des accords similaires » à ceux envisagés dans les comtés de West Midlands et de Surrey (AEF Sécurité globale n°215668). De tels partenariats pourraient conduire des entreprises privées à « assumer des fonctions allant de l'enquête au transport des suspects ». C'est ce que rapporte un article de « The Guardian », publié mercredi 20 juin 2012. Selon David Taylor-Smith, le public constatera des pratiques similaires, voire meilleures. « Ils ne se soucient pas vraiment de savoir qui gère la flotte, les paies ou les licences de port d'arme », indique-t-il.
Quinze entreprises ou groupes d'entreprises sont en lice pour remporter l'appel d'offres lancé par les polices de West Midlands et Surrey, affirme « The Guardian », dans un article publié jeudi 3 mai 2012. Ce marché (AEF Sécurité globale n°219911) est le plus grand jamais confié à des entreprises privées au Royaume-Uni dans ce domaine. Il concerne notamment la possibilité de patrouiller ou de détenir des suspects. Environ 200 entreprises avaient manifesté leur intérêt en mars pour ce contrat de 1,5 milliard de livres sur sept ans (environ 1,8 milliard d'euros). La société KBR (Kellogg Brown & Root), « impliquée dans la construction de Guantanamo Bay », fait partie d'un des consortiums retenus, précise le quotidien.
« Les entreprises privées de sécurité pourraient prendre la responsabilité d'enquêter, de patrouiller dans les quartiers et même de détenir des suspects selon un plan de privatisation radical monté par deux des plus grandes forces de police » du Royaume-Uni, affirme un article du « Guardian », publié vendredi 2 mars 2012. Les forces de police des comtés des West Midlands et du Surrey ont lancé un appel d'offres à destination de compagnies de sécurité privée, comme G4S. Le marché porte sur un large éventail de services qui étaient auparavant effectués par la police, indique le quotidien. Il est prévu pour débuter en 2013.
Retrouvez en bref quelques informations récentes intéressant la protection sociale :