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L'ANLCI (Agence nationale de lutte contre l'illettrisme) fédère pour la deuxième année consécutive un collectif de 55 organisations nationales pour obtenir le label « illettrisme, grande cause nationale » en 2013, après l'échec de sa précédente candidature (1) (AEF n°228048). Ce label, qui permet à un organisme ou à un collectif de diffuser gratuitement des messages sur les chaînes de radio et de télévision publiques, a été attribué en 2012 à la prise en charge de l'autisme. Ensuite, « les projecteurs font venir les fonds », assure Marie-Thérèse Geffroy, présidente et ancienne directrice de l'association, le 7 septembre 2012, lors de la présentation de la candidature du collectif. La décision, qui est prise chaque année par le Premier ministre, sera connue en décembre 2012. Une campagne de mobilisation vient d'être lancée pour « alerter les décideurs » et « faire connaître à tous l'ampleur du phénonème », qui « est présent partout », mais « ne se voit pas », selon l'ANLCI.
« Après trois ans d'expérimentation, c'est le début d'une nouvelle étape : la prise en main des outils de lutte contre l'illettrisme par les CFA, comme le RCCSP (Référentiel des compétences-clés en situation professionnelle) (1) », déclare Hervé Fernandez le 5 juillet 2012 lors de la journée nationale de restitution de l'expérimentation « Renforcer les compétences de base en apprentissage » organisée par l'ANLCI (Agence nationale de lutte contre l'illettrisme). L'ANLCI a accompagné une quarantaine de CFA « depuis trois ans dans neuf régions de métropole et d'outre-mer pour initier et optimiser des actions de lutte contre l'illettrisme auprès des apprentis en grande difficulté avec les compétences de base ». « Il faut à présent tendre vers la généralisation et mieux faire connaître ce qui est fait dans les CFA qui ont participé à l'expérimentation », souligne Marie-Thérèse Geffroy, présidente de l'ANLCI.
« Lorsque l'entreprise se retrouve face à une situation de non maîtrise des savoirs de base d'un salarié qui, de par le poste qu'il occupe, est supposé les maîtriser en vue d'assurer correctement ses missions, il devient de sa responsabilité d'agir », souligne la Copire Champagne-Ardenne, dans « un avis relatif à la lutte contre l'illettrisme en Champagne-Ardenne », courant juin 2012. Dans une région qui figure « parmi les plus touchées par la problématique de l'illettrisme » (13 % des adultes âgés de 18 à 65 ans en difficultés avec les savoirs fondamentaux, pour 9 % au plan national), la Copire a souhaité « engager une réflexion », « afin de partager l'état des lieux, appréhender la responsabilité des partenaires sociaux sur le sujet, et arrêter une position commune, quant au rôle et responsabilités de chacun des acteurs dans les actions de prévention et de lutte contre l'illettrisme menées au plan régional ».
Opcalia, l'un des deux Opca interprofessionnels, obtient 4 millions d'euros du FPSPP (Fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels) pour mettre en oeuvre son parcours de consolidation des savoirs de base « 1 001 lettres » en Guadeloupe, Guyane, Martinique, à Mayotte et à la Réunion. C'est ce qu'annonce l'organisme collecteur dans un communiqué, jeudi 23 février 2012. Cette subvention intervient dans le cadre de l'appel à projets « DOM illettrisme » lancé le 16 septembre dernier par le FPSPP et doté de 13 millions d'euros. Elle devrait permettre de financer « d'ici la fin 2012, 1 126 parcours de formation » et intervient à la suite d' « une expérimentation positive [menée] auprès de 613 bénéficiaires à la Martinique, la Guadeloupe, la Réunion, Mayotte et auprès de 32 jeunes gens du SMA (Service militaire adapté) ».
« Ce qui est regrettable, c'est qu'il y a eu, en termes de sensibilisation des salariés et des entreprises [à la lutte contre l'illettrisme], mais aussi en termes d'ingénierie de formation, une mobilisation forte des partenaires sociaux et des Opca. Nous étions sur une bonne dynamique, qui avait été notamment enclenchée par le FPSPP. Nous étions en capacité de changer d'échelle en ce qui concerne la formation des personnes qui ne maîtrisent pas la base de la base et qui sont souvent éloignées de l'accès à la formation professionnelle. » C'est pourquoi Hervé Hernandez, directeur de l'ANLCI, déplore la décision du FPSPP de diminuer le montant de ses engagements en faveur de la lutte contre l'illettrisme. Il est en effet réduit à 5 millions d'euros en 2012, contre plus de 42 millions d'euros inscrits dans l'annexe financière de 2011 (AEF n°223025).
« Parce que le nombre de celles et ceux qui sont confrontés à l'illettrisme est encore largement sous-estimé, parce que le tabou n'est pas encore levé dans tous les esprits, le moment est venu de faire de l'illettrisme la grande cause nationale 2012 afin que l'information et la mobilisation soient à la hauteur des besoins. » C'est ce que réclament 52 « organisations nationales réunies au sein d'un collectif fédéré par l'ANLCI » (Agence nationale de lutte contre l'illettrisme) dans un appel « porté auprès du Premier ministre ». Dans un communiqué, l'Agence nationale rappelle que, « aujourd'hui en France, plus de trois millions de personnes sont dans l'incapacité de lire, écrire et compter dans des situations très simples de la vie quotidienne, après avoir été pourtant scolarisées dans notre pays ». Il est à noter par ailleurs que Marie-Thérèse Geffroy, directrice de l'ANLCI depuis plus de 10 ans (AEF n°443099), est nommée inspectrice générale de l'Éducation nationale lors du Conseil des ministres du 16 novembre 2011.
La Cour de cassation rappelle dans un arrêt publié du 12 mai 2022 que, lorsqu’un accident du travail a donné lieu à un arrêt de travail, la présomption d’imputabilité au travail est automatique pendant toute la durée d’incapacité de travail précédant soit la guérison complète, soit la consolidation de l’état de la victime, sans qu’il soit nécessaire d’établir une continuité des symptômes et des soins. Il appartient à l’employeur qui conteste cette présomption d’apporter la preuve contraire.
La Grande école du numérique a annoncé mercredi 11 mai 2022 la mise en ligne le 9 mai d’une nouvelle version de son site internet conçu sous la forme d’un portail, qui en plus de son offre de formation à destination des publics éloignés de l’emploi, recense près de 15 000 parcours via son moteur de recherche Gen scan (lire sur AEF info). "Ce moteur de recherche a vocation à être régulièrement enrichi et offrira en fin d’année des options de "matching" plus élaborées pour proposer notamment à chacun le métier du numérique le plus proche de ses compétences", souligne la GEN. Le portail donne également accès à 70 fiches métiers, un "Top 15" des professions du numérique en tension dans chaque région réalisé par les observatoires des formations et compétences du numérique.