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Chantal Chambellan Le Levier est nommée à la tête de la DSFIM (direction de la stratégie financière, de l'immobilier et de la modernisation de la gestion) du CNRS à compter du 1er septembre 2012, indique l'organisme, mercredi 5 septembre. Elle succède à Thibaut Sartre, qui occupait ce poste depuis 2010 et qui a rejoint fin juin le cabinet du ministre de l'Intérieur comme conseiller budgétaire.
Le « plan d'action 2012-2015 pour une organisation rénovée des fonctions support du CNRS » est adopté par le conseil d'administration de l'organisme de recherche, vendredi 17 février 2012, par quatorze voix pour, cinq voix contre et une abstention. Ce plan d'action – dont AEF a présenté les grandes lignes fin 2011 (AEF n°225741) et qui est en libre accès sur le site intranet de l'organisme depuis le 17 février – décline la stratégie du CNRS « dans les domaines de la gestion et de l'optimisation des fonctions support », dans un souci d' « articulation étroite entre logiques scientifiques et administratives », en résume l'introduction. La direction de l'organisme indique que « ce plan d'action se fonde sur (…) l'audit des fonctions support » réalisé par l'IGAENR (Inspection générale de l'administration de l'éducation nationale et de la recherche) (AEF n°229605), ainsi que « sur les comptes rendus des 4 juin et 3 octobre 2011 des concertations menées avec les cadres et les agents du CNRS dans le cadre de la RGPP (révision générale des politiques publiques) » (AEF n°238126 et n°230901).
« La seule gestion des contrats de l'ANR (Agence nationale de la recherche) coûte 30 millions d'euros par an au CNRS et, une fois récupérés les 4 % de frais de gestion accordés par l'agence, il me manque 20 millions d'euros que je dois prendre sur la subvention d'État. » C'est ce qu'explique Xavier Inglebert, directeur général délégué aux ressources du CNRS, lors d'un séminaire de la Curif (Coordination des universités de recherche intensive françaises), organisé mercredi 16 novembre 2011 à Paris, « avec le parrainage de la CPU (Conférence des présidents d'université) », sur « les ressources des établissements dans le cadre des financements affectés de recherche (ANR, investissements d'avenir, Europe, etc.) » (AEF n°227737). « Tant que cette subvention augmentait de 5 % par an, c'était vivable, mais aujourd'hui elle est stable depuis deux ans et le modèle s'épuise », poursuit-il.
Le CNRS rend public le rapport d'audit de ses fonctions support réalisé par l'IGAENR (Inspection générale de l'administration de l'éducation nationale et de la recherche), mardi 25 octobre 2011 (1). Les fonctions support du CNRS « représentent 4 443,3 ETP, auxquels s'ajoutent 736,2 ETP externalisés et 5,1 ETP mis à disposition par d'autres établissements ». Elles mobilisent « 25,5 % des ETP ITA de l'établissement, 28,6 % en tenant compte de l'externalisation de certaines fonctions support ». Au total, les « fonctions support représentent 13,4 % des ETP » du CNRS. Ce ratio est de 15,2 % en « tenant compte de l'externalisation ». Un taux comparable à ceux de l'Inserm (14,6 %) (AEF n°233100) et de l'Inra (14,8 %) mais différents du Cirad (33,80 %) qui n'est pas un EPST mais un Epic.