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Le décret permettant d'équiper les agents de sécurité des bailleurs sociaux en bâton de type tonfa et en bombes lacrymogènes « fait suite à une demande, notamment celle du GPIS (Groupement parisien inter-bailleurs de surveillance) et de la ville de Paris ». C'est ce qu'indique Stéphane Dambrine, directeur général de Paris Habitat et président du conseil d'administration du GPIS, à AEF Sécurité globale (AEF Sécurité globale n°225041). Les 245 agents de sécurité du GPIS, groupement d'intérêt économique rassemblant treize bailleurs sociaux chargé de la sécurité nocturne de logements sociaux et de leurs locataires, sont actuellement formés pour pouvoir être équipés de cet armement. Le budget du GPIS, d'environ 13 millions d'euros, est financé presque pour moitié par la mairie de Paris, via ses subventions aux bailleurs sociaux.
La prime liée aux nouveaux équipements des agents de sécurité du GPIS (Groupement parisien inter-bailleurs de surveillance) sera négociée en septembre 2012, dans le cadre d'un accord entre la direction et les partenaires sociaux relatif à la pénibilité, apprend AEF Sécurité globale auprès du GPIS, mercredi 27 juin 2012. Des agents de sécurité avaient cessé le travail, dimanche 24 et lundi 25 juin 2012, pour demander une prime pour port de tonfa et de bombe lacrymogène (AEF Sécurité globale n°211822). Le Sneps-CFTC avait compté environ 25 grévistes. Le GPIS a pour sa part recensé deux grévistes le dimanche, et 18 le lundi. « Lors du piquet de grève, les agents étaient accompagnés d'autres personnes en contentieux avec le GPIS », indique une porte-parole du groupement.
Les conclusions d'un audit portant sur le fonctionnement du GPIS (groupement parisien inter-bailleurs de surveillance) ont été présentées récemment à Myriam El-Khomri, l'adjointe de Bertrand Delanöe chargée de la sécurité (AEF Sécurité globale n°241451). Elles imposaient de modifier la stratégie et l'organisation, indiquent la direction du groupement et Paris Habitat, principal bailleur finançant le GPIS. L'étude a fait apparaître « de graves dysfonctionnements dans la gestion, l'activité opérationnelle est en revanche saluée par les auditeurs et par l'ensemble des partenaires », affirme à AEF Sécurité globale le préfet Pierre-René Lemas, président du GPIS et directeur général de Paris-Habitat. Parmi les reproches avancés : des salariés « floués sur des éléments de salaires dus », l'absence de politique de ressources humaines, une politique salariale « subjective », une place trop importante prise par les fonctions supports par rapport à l'action de surveillance sur le terrain, et une formation « inadaptée ». Malgré tout, « le professionnalisme et la rigueur de nos personnels sont reconnus par tous nos membres et nos partenaires institutionnels », indique de son côté le directeur du GPIS.
Jean-Paul Bénas, commissaire divisionnaire honoraire retraité de la police nationale, prend la direction du GPIS (Groupement parisien inter-bailleurs de surveillance), lundi 3 janvier 2011. C'est ce qu'annonce à AEF Sécurité globale la direction de Paris Habitat dont le directeur général, Pierre-René Lemas, préside le GPIS. Le précédent directeur du groupement, Gilles Viguier, avait quitté ses fonctions à la fin du mois d'octobre (AEF Sécurité globale n°256801).