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« Cette opération est assez exemplaire de ce que doivent devenir nos villes dans les années qui viennent. » C'est en ces termes que François Lamy, ministre délégué chargé de la Ville, présente à la presse, lundi 10 septembre 2012, le projet d'écoquartier Camille Claudel à Palaiseau (Essonne). Ancien maire de la commune et ex-président de la communauté d'agglomération du plateau de Saclay (1), le ministre défend une vision de « la ville du XXIe siècle » à la fois « durable » et, « surtout », lieu de « mixité urbaine et sociale ». En ce sens, l'écoquartier Camille Claudel, situé au pied du plateau de Saclay, est voué à accueillir les étudiants, chercheurs et autres salariés en activité sur le pôle scientifique francilien (AEF Habitat et Urbanisme n°222705) et ce dès sa sortie de terre, prévue pour 2014. « On va tenter de faire vivre ensemble des gens qui ne se côtoient plus aujourd'hui », résume David Bodet, président de la communauté d'agglomération du plateau de Saclay. Le quartier concentrera donc 2 000 logements sur 22 hectares, parmi lesquels 500 logements étudiants, 600 logements sociaux (dont 150 PLS), 450 logements en location libre et autant en accession à la propriété.
« Le SDT est, à ce stade, un document d'étape, appelé à être complété et enrichi par tous les acteurs du territoire, avant d'être décliné de manière plus opérationnelle au travers des CDT », explique Daniel Canepa, préfet de la région Île-de-France en introduction du document de 88 pages, adopté vendredi 13 janvier 2012 par le conseil d'administration de l'EPPS (établissement public de Paris-Saclay) (AEF Habitat et Urbanisme n°223375). « Le territoire de Saclay est trop vaste et trop divers pour faire l'objet d'un contrat unique », précise le préfet, qui ajoute qu'une « réflexion d'ensemble sur le grand territoire [était] indispensable », à savoir le schéma directeur. Pour l'établissement public, le SDT, qui « contient notamment un diagnostic des forces et faiblesses du territoire et fixe les grands équilibres de son développement futur (mobilité, logement, activités économiques…), constitue le document fondateur du projet [de Paris-Saclay] ».
« Le mot clef du projet d'aménagement est le décloisonnement à toutes les échelles du Plateau de Saclay », déclare Guillaume Pasquier, le directeur général délégué de l'EPPS (Établissement public Paris Saclay), lors d'une conférence organisée, lundi 4 juillet 2011, à Orsay, un peu plus d'un an après la promulgation de la loi Grand Paris du 3 juin 2010 qui a créé l'établissement (AEF Habitat et Urbanisme n°267071). « Cela pose trois défis : comment faire cluster ? Comment intégrer le Plateau de Saclay au système métropolitain ? Comment inventer un nouveau pacte entre la ville et la nature », interroge Guillaume Pasquier avant d'esquisser les trois principes d'aménagement qui guideront l'action de l'EPPS. « La compacité, la lutte contre le ghetto scientifique et l'exemplarité en matière de développement durable. »