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Le décret permettant d'équiper les agents de sécurité des bailleurs sociaux en bâton de type tonfa et en bombes lacrymogènes « fait suite à une demande, notamment celle du GPIS (Groupement parisien inter-bailleurs de surveillance) et de la ville de Paris ». C'est ce qu'indique Stéphane Dambrine, directeur général de Paris Habitat et président du conseil d'administration du GPIS, à AEF jeudi 6 septembre 2012 (AEF Habitat et Urbanisme n°225021). Les 245 agents de sécurité du GPIS, groupement d'intérêt économique rassemblant treize bailleurs sociaux chargé de la sécurité nocturne de logements sociaux et de leurs locataires, sont actuellement formés pour pouvoir être équipés de cet armement. Le budget du GPIS, d'environ 13 millions d'euros, est financé presque pour moitié par la mairie de Paris, via ses subventions aux bailleurs sociaux.
« Notre objectif, c'est que les agents de sécurité puissent circuler dans la cité de Moulins et qu'ils puissent intervenir dans des cages d'escalier et dans les halls, pour mettre fin aux trafics ou aux nuisances », déclare Dominique Estrosi-Sassone à AEF (1). La présidente de Côte d'Azur habitat s'exprime au sujet du projet de la « propre » zone de sécurité prioritaire dans un quartier de Nice, annoncée par le maire de Nice, Christian Estrosi (UMP), mercredi 22 août 2012. Ce projet, qui devrait entraîner l'embauche d'agents de sécurité par le bailleur social Côte d'Azur habitat, seul présent sur le quartier, découle d'un partenariat entre ce dernier, la mairie et la métropole.
Construire un partenariat national avec les ministères de l'Intérieur et de la Justice. C'est une des propositions de l'USH pour « faire face à la complexité grandissante des problèmes en matière de sécurité dans le parc HLM et à l'hétérogénéité des relations locales avec la police et la justice ». Dans un document que l'Union a adressé en juin 2012 au ministre de la Ville, François Lamy, et dont AEF Habitat et Urbanisme a eu copie, il est suggéré que cet accord pourrait notamment renforcer la sécurité des personnels de proximité des bailleurs, préciser le cadre du partenariat local entre eux et la police ou encore définir les modalités de mise en place de procédures simplifiées et sécurisées de dépôt de plaintes des bailleurs. Ces propositions émanent notamment des retours sur les faits d'incivilité que l'USH a recueilli depuis près de dix ans (1) et des remontées des organismes sur les dégradations des conditions de travail.
La prime liée aux nouveaux équipements des agents de sécurité du GPIS (Groupement parisien inter-bailleurs de surveillance) sera négociée en septembre 2012, dans le cadre d'un accord entre la direction et les partenaires sociaux relatif à la pénibilité, indique le GPIS à AEF, mercredi 27 juin 2012. Des agents de sécurité avaient cessé le travail, dimanche 24 et lundi 25 juin 2012, pour demander une prime pour port de tonfa et de bombe lacrymogène (AEF Habitat et Urbanisme n°211806). Le Sneps-CFTC avait compté environ 25 grévistes. Le GPIS a pour sa part recensé 2 grévistes le dimanche, et 18 le lundi. « Lors du piquet de grève, les agents étaient accompagnés d'autres personnes en contentieux avec le GPIS », indique une porte-parole du groupement.
Des agents de sécurité et cynophiles du GPIS (Groupement parisien inter-bailleurs de surveillance) ont fait grève du dimanche 24 juin 2012 au soir au mardi 26 juin 2012 au matin, apprend AEF auprès du Sneps (Syndicat national des employés de la prévention-sécurité)-CFTC. Selon l'organisation, environ 25 agents se sont réunis pour un piquet de grève, lundi 25 juin 2012. C'est la première grève d'agents de sécurité du GPIS depuis sa création, en 2004. Cette action devrait être suivie d'une action plus large, en septembre 2012, indique à AEF Sébastien Labiausse, secrétaire national adjoint du Sneps-CFTC. « Nous n'avons pas eu de réponse de la direction ou des syndicats patronaux, seulement un silence de mort », regrette-t-il.