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S'il « n'y a pas de lien direct entre les rythmes scolaires et la performance des systèmes éducatifs », la France fait cependant preuve de « rythmes scolaires atypiques » en primaire, en concentrant les cours sur 35 semaines, contre 38 pour la moyenne des pays de l'OCDE, remarque Éric Charbonnier, analyste à la direction de l'OCDE, lors d'une conférence de presse présentant les données de l'ouvrage « Regards sur l'éducation 2012 », publié ce mardi 11 septembre 2012. Dans des pays tels que le Danemark ou le Mexique, le nombre de semaines de cours dans l'année excède même les 40. En France, « ce peu de semaines de cours peut constituer un problème lorsqu'il faut trouver un moment pour gérer l'échec scolaire, aider les enfants à rattraper leur retard », analyse Éric Charbonnier.
« Aucune enquête systématique ne permet de comparer l'organisation de la semaine ou de la journée scolaire dans les différents pays […] Cependant, en extrapolant les données de l'OCDE (division du nombre de jours d'école par le nombre de semaines scolaires), le modèle qui domine semble être celui d'une semaine scolaire de 5 jours pleins », indique le document « Rythmes scolaires : éléments de comparaisons internationales » élaboré par les services de la Depp et de la MIREI (mission aux relations européennes et internationales) et daté du 14 juin 2012. Ce document est mis en ligne sur le site « Refondons l'école de la République ». Il se fonde sur des données issues des publications « Regards sur l'éducation » de l'OCDE et sur les travaux d'Eurydice.