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« L'avis des gens doit nous irriguer en continu. La concertation ne s'est jamais arrêtée », assure Étienne Guyot, président du directoire de la Société du Grand Paris, alors que s'ouvre, mardi 11 septembre 2012 « une nouvelle étape de la concertation » sur le premier tronçon de la ligne rouge, entre Pont-de-Sèvres (Hauts-de-Seine) et Noisy-Champs (Val-de-Marne), avec « un dispositif renforcé ». À partir du 13 septembre (à Arcueil, Val-de-Marne) et jusqu'au 15 novembre (à Créteil, Val-de-Marne), 21 réunions publiques d'information seront organisées, dans les communes concernées par le tracé de cette partie du Grand Paris Express. Elles seront « l'occasion de présenter les avancées du projet aux habitants et de leur demander leur avis », pointe Étienne Guyot, soulignant que « ce n'était pas une obligation pour la SGP » de faire ces réunions. Il s'agit de « dialoguer sur les conditions de réalisation du futur métro : la construction de l'infrastructure, les précautions environnementales, l'évacuation des déblais, les caractéristiques des gares ».
« L'objectif est de forger une identité économique pour les différents territoires de projets du Grand Paris. Une identité forte au niveau national et international pour montrer qu'il y une convergence des moyens et une mobilisation des acteurs sur tel ou tel secteur », déclare Daniel Canépa, le préfet d'Île-de-France, mercredi 5 septembre 2012, lors de la présentation des projets de développement économique retenus à l'issue d'un appel à candidatures lancé en février dernier dans le cadre du Grand Paris. Sur les 55 dossiers candidats, 26 projets, portés par des acteurs très divers, ont été sélectionnés. 17 s'inscrivent dans le périmètre des CDT (contrats de développement territorial) prévus par la loi Grand Paris et 9 concernent l'ensemble de l'Île-de-France. Ils se partageront une enveloppe globale de la Dirrecte (direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi) d'un montant de 2,68 millions d'euros (les subventions allant par projet de 30 000 à 250 000 euros). « Ces projets sont destinés à favoriser l'emploi en Île-de-France en accompagnant les mutations économiques », ajoute Daniel Canépa.
« Il est proposé de modifier l'article 21 de la loi n°2010-597 du 3 juin 2010 relative au Grand Paris, pour reporter au 31 décembre 2013 l'échéance de mise à l'enquête publique des contrats de développement territorial. » C'est ce qu'indique une note d'intention du ministère de l'Égalité des territoires et du Logement soumise aux professionnels du secteur en vue de l'élaboration d'un projet de loi, en cours de rédaction (1), dont AEF Habitat et Urbanisme a eu copie. La session extraordinaire du Parlement annoncée par le Premier ministre devant se tenir dès la semaine du 10 septembre 2012 (AEF Habitat et Urbanisme n°208411), le texte annoncé initialement pour le 12 septembre devrait être présenté au Conseil des ministres du 5 septembre. Objectif de cette modification de la loi Grand Paris, « mettre en cohérence l'élaboration des CDT avec l'approbation du Sdrif ». Par ailleurs, « il est proposé d'élargir le champ des signataires des CDT en y intégrant la région Île-de-France », en plus de l'État et des communes et EPCI compétents, comme c'est le cas à l'heure actuelle.
« Le sujet du Grand Paris, dans sa dimension gouvernance et collectivités locales, sera traité dans les projets de loi sur la décentralisation et l'organisation de l'État qui seront présentés fin 2012 en vue d'un examen début 2013 », confirme, à AEF Habitat et Urbanisme, l'entourage du Premier ministre, jeudi 2 août 2012. « À l'heure qu'il est, nous n'avons pas encore décidé s'il y aura un ou plusieurs textes, ce qui figurera dans ce ou ces textes ni jusqu'où cela ira », précise Matignon. Ainsi, plusieurs possibilités sont évoquées par le cabinet de Jean-Marc Ayrault : traiter la question de la gouvernance du Grand Paris dans un chapitre dédié ou, au contraire, l'inclure dans un texte sur Paris-Lyon-Marseille, la métropole et la grande intercommunalité. Sollicités sur ce sujet par AEF, le cabinet de Marylise Lebranchu, la ministre de la Réforme de l'État, de la Décentralisation et de la Fonction publique, et celui de Cécile Duflot, la ministre de l'Égalité des territoires et du Logement, n'ont pas souhaité faire davantage de commentaires.
Ce n’est pas un hasard si le pouvoir d’achat a été au cœur des débats de la campagne présidentielle, et continue de figurer parmi les priorités des Français. Certes, selon des données publiées par la Dares le 13 mai 2022, l’indice du SMB (salaire mensuel de base) de l’ensemble des salariés a progressé de 2,3 % entre fin mars 2021 et fin mars 2022, et l’indice du SHBOE (salaire horaire de base des ouvriers et employés) de 2,5 %. Mais ces augmentations sont loin de compenser l’inflation, qui sur la même période s’élève à 4,6 %. Ainsi, "sur un an et en euros constants, le SHBOE diminue de 2,1 % et le SMB de 2,3 %".
Par catégorie professionnelle, le salaire mensuel de base recule, en euros constants :