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Nommé à la présidence du groupe BPI en mars 2012, après le rachat de la majorité du capital par le fonds d'investissement Perceva Capital, Olivier Labarre affiche sa volonté de construire « le nouveau BPI ». À la veille du déménagement du siège parisien - BPI va quitter la rue Vivienne (Paris 2e) pour un bâtiment HQE (haute qualité environnementale) situé rue du Rocher (Paris 8e) - et au lendemain d'un PSE portant sur 70 salariés, le dirigeant du groupe de conseil RH affiche ses ambitions. La conjoncture devrait porter favorablement l'activité d'accompagnement des restructurations. Dans ce contexte, BPI souhaite proposer une approche différente aux entreprises concernées, en liant le travail de l'antenne emploi avec l'activité de réindustrialisation. Pour le nouveau président du groupe, cette approche, validée dans plusieurs entreprises lors de la crise de 2008-2009, illustre la volonté d'innovation du cabinet. Le président de BPI souhaite également renforcer l'activité du groupe dans le conseil aux comités de direction.
Le groupe de conseil RH BPI annonce son projet de réorganisation et de relance après trois années de baisse du chiffre d'affaires et trois exercices déficitaires, selon les informations d'AEF. Olivier Labarre, le nouveau président du directoire du groupe, a présenté son projet à l'occasion d'une réunion du comité d'entreprise, le 27 avril 2012. Suite à cette première présentation, les représentants du personnel (CGT, CFDT, Unsa) ont demandé une expertise « afin d'apprécier la capacité réelle du groupe à se reconstruire et rebondir », selon une source interne interrogée par AEF. Le cabinet Sextant, mandaté par le CE, devrait rendre son rapport d'expertise le 21 mai 2012. Les partenaires sociaux s'inquiètent de la volonté affichée « de développer la polyvalence et la flexibilité » au sein des équipes.
La compagnie IBM France ne peut mener à terme un projet de restructuration dans le cadre de la GPEC (gestion prévisionnelle des emplois) sans élaborer un PSE (plan de sauvegarde de l'emploi), dès lors que la nécessité de recourir « dans une seconde phase à des licenciements économiques n'est pas exclue », et compte tenu de l'impact du projet sur le contenu d'un PSE ultérieur, l'employeur ayant déjà épuisé toutes ses facultés de reclassement interne et de départs volontaires. En conséquence, le projet de la société conduisant à contourner les règles du licenciement économique, le TGI (tribunal de grande instance) de Montpellier (Hérault) suspend le projet de restructuration jusqu'à la mise en place par IBM d'un PSE, par une ordonnance du 5 avril 2012.
Le fonds d'investissement Perceva Capital devrait finalement prendre le contrôle du groupe de conseil en ressources humaines BPI, indique l'entreprise dirigée par Claude Paoli, lundi 13 février 2012. Cette annonce fait suite à l'échec des négociations conclusives menées avec le fonds Butler Capital, intervenu fin 2011, selon les informations d'AEF. Butler Capital et BPI avaient annoncé leur entrée en négociations exclusives, le 20 octobre 2011, en vue d'une prise de participation majoritaire du fonds (AEF n°229948). Aucune précision n'est donnée sur l'origine de la rupture des négociations, qui serait imputable au fonds Butler Capital.
Le fonds d'investissement français Butler Capital devrait prendre le contrôle du groupe de conseil en ressources humaines BPI. Le fonds d'investissement et le groupe dirigé par Claude Paoli indiquent, jeudi 20 octobre 2011, être entrés en « négociations exclusives ». Les deux actionnaires majoritaires du groupe, la famille Paoli et Malakoff Médéric, devraient toutefois « conserver une participation significative pour accompagner le développement du groupe », précisent conjointement BPI, Malakoff Médéric et Butler Capital. Selon les informations d'AEF, en juillet 2010, la famille de Claude Paoli détenait 65 % du capital de BPI, le groupe Malakof Médéric 24 %, par l'intermédiaire de Médéric Prévoyance, et les salariés détenaient environ 8 % du capital. Sur l'exercice 2009-2010, le groupe BPI a réalisé un chiffre d'affaires de 117 millions d'euros pour un effectif d'environ 800 salariés.