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« Seulement 17 % des jeunes diplômés » contre « 55 % des cadres de plus de dix ans d'expérience » ont pu négocier leur salaire à la hausse, selon la dernière étude de l'Apec « Les salaires des cadres à l'embauche », publiée mercredi 12 septembre 2012 (1). Ces jeunes diplômés « sont en outre les seuls à voir augmenter la part des rémunérations ajustées à la baisse depuis 2010 (45 % contre 43 %). »
Les salaires médian et moyen des jeunes diplômés augmentent, indique l'Apec dans une étude sur la situation en 2011 des jeunes diplômés 2010, publiée le 28 septembre 2011 (AEF n°231809) (1). Ainsi, le salaire médian passe de 26 400 euros bruts en 2010 pour les jeunes diplômés 2009 à 27 600 en 2011 pour les jeunes diplômés 2010, soit + 4,5 %. Cette situation est en contraste « avec la stagnation observée l'an passée pour la promotion 2009 », puisque le salaire médian était aussi de 26 400 euros. Le salaire moyen s'élève à 27 700 euros en 2011 (promotion 2010), contre 27 400 en 2010 et 27 000 en 2009. Cette hausse intervient dans un contexte où globalement les conditions d'emploi des jeunes diplômés connaissent « une nette amélioration », indique l'Apec.
Les jeunes diplômés de niveau bac+3 de la promotion 2010 profitent en 2011 « de l'embellie économique et de l'amélioration observée sur le marché de l'emploi », puisque leur taux d'emploi augmente de quatre points par rapport à 2010, de 70 % à 74 %, indique l'Apec dans une étude sur la situation professionnelle en 2011 des jeunes diplômés bac+3 de 2010 (1), publiée mercredi 28 septembre 2011 en complément de l'étude sur les bac+4 et plus (AEF n°231809) (2). Ils en profitent « proportionnellement moins » que les bac+4 et plus, mais « ils ont été néanmoins peu affectés par la dégradation de la conjoncture en 2009. Leur taux d'emploi avait en effet augmenté de deux points entre 2009 et 2010, alors qu'alors l'inverse, celui des diplômés de niveau bac+4 et plus avaient chuté de quatre points. Ainsi, les diplômés de niveau bac+3 semblent moins sensibles aux retournements de conjoncture, crise ou reprise, leurs taux d'emploi et d'insertion demeurant en effet plus stables », analyse l'Apec.
« De l'avis général, la pratique de l'alternance devrait se développer dans les années qui viennent », indique l'Apec dans un complément à son enquête sur la situation des jeunes diplômés 2010 consacré à l'alternance dans l'enseignement supérieur (1), publiés mercredi 28 septembre 2011 (AEF n°231809) (2). « Ce développement pourrait être grandement facilité par une plus grande formalisation, notamment dans le protocole d'interaction entre les différents acteurs ; une extension de l'offre en termes de disciplines ; une meilleure reconnaissance du travail effectué par les tuteurs en entreprise et par les enseignants responsables dans les écoles et les universités ; une démarche d'information et de communication auprès des différents acteurs ; enfin, une valorisation de l'image de l'alternance, trop souvent encore associée, dans de nombreux esprits, à l'apprentissage des métiers manuels », estime l'Apec.
« En 2011, les jeunes diplômés de la promotion 2010 ont profité de l'amélioration sensible du marché de l'emploi des cadres qui s'est révélé particulièrement flexible à la faveur des retournements conjoncturels », indique l'Apec qui publie mercredi 28 septembre 2011 une enquête (1) sur la situation en 2011 des diplômés 2010. « Mais, cette embellie ne doit pas masquer une préoccupation majeure : le dynamisme des investissements demeure la condition indispensable pour générer des recrutements, et in fine des créations d'emplois », prévient l'Apec, qui juge que la situation des diplômés est « entre amélioration et inquiétudes ». Ainsi, « une nouvelle crise majeure dans l'Hexagone, qui affecterait les investissements, fragiliserait à nouveau l'accès au premier emploi des jeunes diplômés. »