En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
« Quelle que soit la matière analysée, les mutuelles étudiantes ne méritent qu'un bonnet d'âne. » C'est le constat « calamiteux » que dresse Alain Bazot, le président de l'UFC-Que Choisir, à l'issue d'une enquête (1) sur le fonctionnement des mutuelles étudiantes, rendue publique mercredi 12 septembre 2012. Qu'il s'agisse de la question de l'accès à l'information pour les étudiants, du rapport qualité/prix des prestations ou des frais de gestion des mutuelles, UFC-Que Choisir souligne à chaque fois les faibles performances des onze mutuelles étudiantes gérant pour le compte de la collectivité la couverture sociale obligatoire de 1,75 millions d'étudiants, tout en proposant également une gamme de services allant des complémentaires santé aux assurances habitation. Cette analyse d'UFC-Que Choisir paraît « à un moment clé », selon l'association, à savoir pendant les inscriptions universitaires, mais aussià l'approche des discussions sur le PLFSS (Projet de loi de financement de la sécurité sociale).
« 34 % des étudiants déclarent avoir renoncé à des soins médicaux au cours des douze derniers mois, dans 29 % des cas pour des raisons financières » selon l'enquête nationale de la LMDE (1) publiée dans l'ouvrage « Santé et conditions de vie des étudiants ». L'ouvrage, coédité par la Mutualité française et « Rue des écoles », est présenté, mardi 22 mai 2012, par Étienne Caniard, président de la Mutualité française et Gabriel Szeftel, président de la LMDE. Gabriel Szeftel précise que d'après la précédente enquête réalisée en 2008, la part de renoncement aux soins chez les étudiants était de 24 %. À travers huit thématiques (conditions de vie, état de soins et recours aux soins, santé psychique, consommation de tabac, d'alcool et de produits stupéfiants, vie affective et sexuelle, habitudes alimentaires, rythmes de vie et loisirs), l'enquête 2011 dresse un panorama national et régional de l'état de santé et des conditions de vie des étudiants et constate une dégradation de leur état de santé et de l'accès aux soins.
La LMDE « se félicite que les sénateurs aient entendu les inquiétudes des étudiants pour leur santé », indique-t-elle dans un communiqué mercredi 9 novembre 2011. Elle fait référence à l'adoption par le Sénat, au cours de l'examen du PLFSS 2012, d'un amendement prévoyant une « une exonération de la TSCA (taxe spéciale sur les conventions d'assurance) pour les ressortissants du régime étudiant de sécurité sociale ». Cet amendement a été adopté par 179 voix pour et 164 contre. La LMDE « appelle l'ensemble des députés à confirmer le vote de responsabilité des sénateurs » lorsque le PLFSS 2012 sera examiné à l'Assemblée nationale « dans les prochains jours ».
« Plan de rigueur : c'est la santé des étudiants qui trinque ! », écrit la LMDE (La mutuelle des étudiants) dans un communiqué, mardi 13 septembre 2011, en réaction à l'annonce faite fin août par le Premier ministre d'augmenter la taxe sur les complémentaires santé, une des mesures du plan anti-déficit du gouvernement. La mutuelle demande, entre autres, « la suppression de la taxe sur les complémentaires santé pour les étudiants ». Laurent Wauquiez évoquait ce matin, lors de sa conférence de presse de rentrée, être actuellement « en discussion avec les mutuelles étudiantes » et « avoir de bons signes pour que les hausses ne soient pas répercutées sur les étudiants » (AEF n°232995).
« La mise en place d'un protocole d'accord vise à définir les symbioses nécessaires entre les mutuelles étudiantes et les universités dans l'objectif de rendre plus efficient le système de protection sociale étudiant », écrivent Lionel Collet, président de la CPU, Constance Franc, présidente de la Fedeme, Gabriel Szeftel, président de la LMDE et Cédric Chevalier, président de l'Usem, dans un protocole d'accord dont ils sont tous signataires, jeudi 1er juillet 2010. « Cette collaboration est nécessaire à l'amélioration de la qualité du service public d'enseignement supérieur et d'assurance maladie », poursuivent-ils. Ce protocole d'accord entre la CPU et les mutuelles étudiantes entre en vigueur à compter du jeudi 1er juillet pour une durée d'un an.