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« Nous devons montrer que nous sommes matures et faire face à nos responsabilités en utilisant tous les leviers qui sont les nôtres », déclare Bernard van Craeynest, mercredi 12 septembre 2012, l'occasion d'une conférence de presse. Interrogé sur la capacité des partenaires sociaux d'aboutir rapidement dans les prochaines négociations nationales interprofessionnelles sur la sécurisation de l'emploi et les contrats de génération, le président de la CFE-CGC explique que c'est « très franco-français d'expliquer qu'on n'y arrivera pas », mais « vu l'urgence de la situation, nous sommes extrêmement volontaristes » vis-à-vis ces discussions.
« La CFE-CGC prend acte des grands thèmes qui devront être abordés et qui participent à une modernisation et une adaptabilité du marché du travail dans une conjoncture où les salariés sont malmenés et souvent otages des résultats économiques », indique l'organisation après avoir reçu le document d'orientation de la future négociation nationale interprofessionnelle sur la sécurisation de l'emploi, transmis par les pouvoirs publics, vendredi 7 septembre 2012 (AEF n°207467). Ceci étant, la confédération s'interroge sur « comment réussir en si peu de temps une refonte des équilibres du marché du travail ? Comment arriver à la fin de l'année à une telle gageure ? Comment sortir des dogmes ? »
« La 'drôle de crise' que traverse la confédération [CFE-CGC], et ses hésitations stratégiques répétées depuis quinze ans, s'expliquent par une difficulté croissante de l'organisation à structurer une représentation homogène d'un groupe social par nature hétérogène », résument les chercheurs Élodie Béthoux, Guillaume Desage, Arnaud Mias et Jérôme Pélisse, dans un article consacré à la confédération, publié en juillet 2012 dans le dernier numéro de « Travail et Emploi » (1), la revue éditée par la Dares. « Comme la drôle de guerre, cette 'drôle de crise' tord les représentations habituelles du phénomène, en conjuguant symptômes de déclin et résultats électoraux en progression. On y trouve même une ligne Maginot, qui correspond ici à l'exception catégorielle contenue dans la loi d'août 2008 et autour de laquelle s'affrontent partisans du mouvement (vers une confédération généraliste) et défenseurs des acquis (catégoriels) », analysent les auteurs.
« Je ne laisserai pas s'installer un climat délétère au sein de la confédération, et il faut arrêter de lâcher des boules puantes », déclare à l'AEF Bernard van Craeynest, président de la CFE-CGC, lundi 11 juin 2012. Il réagit ainsi aux débats de la fin de semaine précédente qui ont, une nouvelle fois, cristallisé les tensions entre les tenants d'un « retour au catégoriel » et ceux en faveur de la création d'une « troisième voie » syndicale généraliste.
« La CFE-CGC, en partenariat avec l'Odis (Observatoire du dialogue et de l'intelligence sociale) a lancé une grande consultation en ligne pour donner la parole à tous, pour redonner du sens à l'entreprise et la société. Les résultats de cette consultation ont été présentés et débattus lors de forums débats organisés en région par la CFE-CGC pour aboutir aujourd'hui à la rédaction de notre pacte social. Des 28 172 contributions, ressortent quatre thèmes prioritaires : l'emploi, l'éducation, la réindustrialisation et le partage de la valeur ajoutée dont les candidats doivent s'emparer », résume Bernard van Craeynest, président confédéral, dans l'introduction du « pacte social » de l'organisation, rendu public vendredi 30 mars 2012. Voici le détail des propositions de la CFE-CGC.
« Il aurait été surprenant que le Conseil constitutionnel considère que la loi du 20 août [2008] devait être remise en cause ; cela aurait été un séisme pour la CFE-CGC », déclare son président, Bernard van Craeynest, vendredi 8 octobre 2010, au lendemain de la décision du Conseil constitutionnel de valider la loi du 20 août 2008, sur sa partie concernant les syndicats catégoriels (AEF n°258643). « Nous avons accueilli cette décision avec satisfaction, cela confirme une situation existant depuis 66 ans et la pertinence d'un syndicat spécifique pour le personnel d'encadrement », ajoute-t-il.