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« L'Inra (Institut national de la recherche agronomique) souhaite que ces assises soient l'occasion de confirmer la place de la recherche finalisée, appelée encore recherche technologique, au sein d'un système national de recherche et d'innovation qui n'a ni centre, ni périphérie et dont toutes les composantes sont utiles. » Tel est le premier des six messages de la « contribution » que la direction générale de l'institut transmet mercredi 5 septembre 2012 au comité de pilotage des assises de l'enseignement supérieur et de la recherche, à la suite de l'audition de son président François Houllier, le 30 août (AEF n°207864). L'Inra organise organise par ailleurs jusqu'au 30 septembre une consultation interne sous l'égide d'un « comité de pilotage indépendant de la direction générale » pour produire une « contribution collective de l'établissement », qui doit être rendue le 15 octobre 2012 (AEF n°207232). « S'il existe des points de convergence entre recherche finalisée et recherche fondamentale ou exploratoire (…), la recherche publique finalisée a aussi des spécificités propres ». Aussi plaide-t-il pour que la « présentation » du système national de recherche et innovation « rende compte de sa nécessaire diversité sans introduire de hiérarchie entre ses composantes, mais en favorisant des liens de partenariat équilibré entre elles ».
« Notre audition s'est très bien passée mais c'est court et donc un peu frustrant, tant pour nous qui devons choisir un angle utile que pour les membres du comité, qui ne nous connaissent pas toujours très bien », relate mardi 4 septembre 2012 à AEF François Houllier, président de l'Inra (Institut national de la recherche agronomique), qui a été auditionné le 30 août par le comité de pilotage des assises de l'enseignement supérieur et de la recherche (AEF n°206999). « Ce genre d'exercice oblige à un travail de réflexion en amont : sachant que les idées que l'on exprime ont vocation à alimenter un projet global et collectif qui se traduira par une loi, il est indispensable de prendre de la hauteur et d'être sélectif », renchérit Michel Eddi, directeur général délégué chargé de l'appui à la recherche. L'Inra va apporter trois contributions aux assises. L'audition de son président donne lieu à une « contribution de la direction générale » de quatre pages. « Il devrait y avoir aussi probablement des contributions spontanées de la part de notre conseil scientifique et des organisations syndicales », présume François Houllier. Et l'institut appelle l'ensemble de ses agents à participer à une consultation interne lancée jusqu'au 30 septembre, devant déboucher sur une « contribution collective de l'établissement » qui sera transmise au comité de pilotage des assises le 15 octobre.
53 auditions ont été réalisées par le comité de pilotage des assises de l'enseignement supérieur et de la recherche entre le 28 et le 31 août 2012, apprend AEF lundi 3 septembre 2012. La durée des auditions a été variable d'un acteur à l'autre. Une autre série de 35 auditions sera menée les 17 et 18 septembre. Vincent Berger précise à AEF qu'une troisième série d'auditions aura « probablement » lieu après les assises territoriales, fin octobre, afin de « revoir certains acteurs ».
L'Aeres (Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur) « a récemment étendu à six le nombre de ses critères » d'évaluation des entités de recherche, indique-t-elle dans un document intitulé « Critères d'évaluation des entités de recherche : le référentiel de l'Aeres », approuvé par le conseil de l'agence le 12 avril 2012 et rendu public mardi 22 mai 2012. Les nouveaux critères retenus sont les suivants : « production et qualité scientifiques ; rayonnement et attractivité académiques ; interactions avec l'environnement social, économique et culturel ; organisation et vie de l'entité de recherche ; implication dans la formation par la recherche ; stratégie et projet à cinq ans ». Ces critères seront mis en oeuvre « lors de la campagne d'évaluation 2012-2013 ». Ils se substituent aux quatre critères employés depuis 2008, qui étaient « la qualité scientifique et la production ; le rayonnement et l'attractivité ; la gouvernance et la vie de l'entité de recherche ; la stratégie et le projet ». Cette évolution vient en complément de l'abandon de la note globale, en décembre 2011 (AEF n°225704). L'agence avait alors indiqué vouloir « maintenir les notes associées aux différents critères », tout en affichant son intention de « réviser » ces critères, « pour les améliorer ».
« Une appréciation d'ensemble se substitue à la note globale A+, A, B, C. » Telle est l'une des propositions d' « amélioration de la notation » pour l'évaluation des unités de recherche que le conseil de l'Aeres (Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur) a adoptées à l'unanimité moins une abstention le 8 décembre 2011 et que l'agence rend publiques jeudi 15 décembre. Ce changement de pratique « sera opérationnel à partir de la vague C, c'est-à-dire dès février 2012 », précise à AEF Didier Houssin, président de l'Aeres, qui a prévenu par courrier, le 14 décembre, les responsables d'établissements d'enseignement supérieur et de recherche. « Cette appréciation d'ensemble sera issue du travail collégial des pairs et visera à condenser le résultat de leur travail d'évaluation, sous une forme accessible à un public large », précise le document présentant les nouvelles dispositions. « Elle prendra la forme d'un court texte (moins de 180 caractères), exprimant de manière littérale simple le message principal contenu dans le rapport d'évaluation et, en particulier, les notes multicritères. »
Dans une déclaration lue à l’issue d’une réunion au siège parisien de Solidaires dans la foulée de la 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites le 28 mars 2023, l’intersyndicale annonce la poursuite des grèves et des manifestations au niveau interprofessionnel avec un nouveau rendez-vous national programmé jeudi 6 avril. Cette décision intervient après la fin de non-recevoir adressée par l’exécutif à la demande de médiation réclamée par les syndicats pour tenter de trouver une issue au conflit dans le dialogue. Avec comme préalable la mise en suspens de la réforme prévoyant le recul de 62 à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite qui fait l’objet de plusieurs recours devant le Conseil constitutionnel. L’intersyndicale continue donc d’afficher son unité alors que, de l’aveu même de Philippe Martinez, une incertitude existe désormais sur la position qu’adoptera la CGT à l’issue de son congrès réuni actuellement à Clermont-Ferrand et devant se solder par le départ du leader de la centrale de Montreuil et la désignation d’une nouvelle direction confédérale.