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« L'UVSQ est la bienvenue dans Saclay, à la condition qu'elle ne participe qu'à un seul ensemble structurant », répond Dominique Vernay, président de la FCS (Fondation de coopération scientifique) Campus Paris-Saclay, dans une interview à AEF le 13 septembre 2012. Il y est invité à réagir à la tribune de Jean-Luc Vayssière, président de l'université Versailles Saint-Quentin, publiée le 10 septembre sur son blog (AEF n°207211), et dans laquelle il s'indigne de ne pas avoir toute sa place dans le projet d'université à Saclay. « J'ai des exigences qui s'appliquent à tous les membres de l'UPS : il faut être libre de tout engagement pour pouvoir participer au projet », rappelle Dominique Vernay. « Or, l'UVSQ est engagée dans un autre mariage au sein du PRES UPGO (AEF n°231844). Elle doit faire un choix ! » Le président de la FCS revient également sur les critiques de Jean-Luc Vayssière concernant une « banalisation » du projet saclaisien et les exigences des grandes écoles. « Quand l'université Paris-Saclay sera connue, reconnue et visible de l'étranger, les écoles elles-mêmes feront évoluer leurs diplômes. Il ne faut pas inverser le sens de la marche », estime ainsi Dominique Vernay, qui se veut avant tout « pragmatique ».
« Depuis que la pression présidentielle s'est estompée avec le changement de gouvernement, le projet [de Saclay], qui était au départ celui d'une 'université unique de classe mondiale', évolue vers un projet plus banal et dans lequel la place de l'UVSQ n'est visiblement pas souhaitée », s'alarme Jean-Luc Vayssière, le nouveau président de l'université de Versailles Saint-Quentin, sur son blog, lundi 10 septembre 2012. « Pour simplifier, les grandes écoles garderaient leur diplôme et leur pré-carré sur les relations entreprises, les organismes de recherche resteraient dans un partenariat fort sans transfert de moyens, seules les deux universités seraient finalement concernées par la fusion-acquisition, Paris-Sud et l'UVSQ. »
« Le CAC (Conseil académique consultatif) (1) a été mis en place, de haute lutte, afin de permettre l'émergence rapide d'un sénat académique [dans le cadre de la future Université Paris-Saclay] (…). Mais la très longue phase de mise en place du sénat à partir du CAC, instance provisoire il faut le rappeler, ne me paraît plus pouvoir durer. Aussi, le CAC devrait (…) au plus vite évoluer vers un sénat », écrit Yves Laszlo, directeur de la fondation mathématiques Jacques-Hadamard, porteuse du département de mathématiques de la FCS Campus Paris-Saclay, dans sa lettre de démission aux membres du CAC, vendredi 8 juin 2012. Il estime en effet que « dans la phase de construction de l'Université Paris-Saclay, la présence dans le CAC préfigurant le sénat, de scientifiques exerçant des responsabilités institutionnelles auprès d'établissements ou de la FCS (fondation de coopération scientifique Campus Paris-Saclay) était inévitable pour des raisons pragmatiques ». Mais à ses yeux, cette phase de mise en place doit s'achever. Il tire ainsi deux conclusions : d'une part, « sur le plan des instances, le sénat doit voir le jour très rapidement, au début de l'automne idéalement » ; et d'autre part, « sur un plan personnel », il annonce sa démission du CAC en tant que directeur de la FMJH (fondation mathématiques Jacques-Hadamard), pour « s'appliquer le principe de séparation » des pouvoirs pour lequel il milite.
Les conventions de l'initiative d'excellence du projet « Super » (Sorbonne Université), dotée de 900 millions d'euros, de PSL (Paris Sciences et Lettres), dotée de 750 millions d'euros, et de Saclay, dotée de 950 millions d'euros, ont été signées le 19 avril 2012 entre leurs représentants, Laurent Wauquiez, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et Pascale Briand, directrice générale de l'Agence nationale pour la recherche, indique le MESR. Cela porte à six le nombre de conventions d'idex signées, après celles de Bordeaux en février (AEF n°222150), dotée de 700 millions d'euros, de Strasbourg en mars (AEF n°217441), dotée de 750 millions d'euros et d'Aix-Marseille Université début avril (AEF n°217290), dotée de 750 millions d'euros. « Ces conventions lient l'État et les porteurs de projets sur des engagements réciproques sur la base des projets présentés et sélectionnés par le jury idex, précise le ministère. Compte tenu du bon avancement de leur projet, ils recevront dans les jours à venir les premiers financements. »
Le projet d'idex porté par la FCS (fondation de coopération scientifique) Campus Paris-Saclay dispose d'un « potentiel hors pair » en termes d' « excellence scientifique, de renommée, d'équipements et de laboratoires, d'industrie et de proximité avec des organismes nationaux de recherche ». Voici l'un des trois points positifs figurant dans l'avis du jury des idex sur le projet « IPS » (idex Paris-Saclay) qui fait partie des cinq nouveaux projets sélectionnés le 3 février 2012 pour la deuxième vague des idex (AEF n°222207 et n°222327). Sur douze critères évalués, le projet recueille six « A » (bien) et six « B » (acceptable). Lors de la précédente évaluation faite durant la phase de présélection, le projet avait obtenu trois « A », six « B » et trois « C » (insuffisant) (AEF n°228569).
« L'université Paris-Saclay sera opérationnelle dès janvier 2014 et se fixe comme objectif de figurer dans le top dix mondial d'ici à dix ans », annonce Dominique Vernay, président de la FCS (fondation de coopération scientifique) du « Campus Paris-Saclay », lundi 6 février 2012, lors d'une présentation à la presse du projet, qui fait partie des cinq idex (initiatives d'excellence) retenues à la deuxième vague des investissements d'avenir (AEF n°222327 et n°222207). « Elle sera une véritable université de plein exercice », un critère « jugé essentiel par le jury », précise-t-il, avouant qu' « au début, nous ne comprenions pas ce qu'était une idex ». Dominique Vernay confie à AEF que s'il a « contribué au lancement du projet », il juge « préférable que ce soit une autre personne qui préside aux destinées de la future université ». « Il est encore un peu tôt pour en parler, mais le futur président pourrait avoir le profil d'une personnalité qui connaîtrait très bien le système français tout en ayant une expérience de très haut niveau à l'étranger. »
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