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« J'ai senti une évolution des positions au fur et à mesure des discussions […] au point même que sur la définition d'un nouveau périmètre de l'éducation prioritaire, il y a eu des rapprochements de points de vue », indique à AEF, vendredi 14 septembre 2012, Patrick Picard, directeur du centre Alain Savary et animateur de l'atelier « une école plus juste pour tous les territoires », dans le cadre de la concertation pour la refondation de l'école. « Les participants s'accordent sur la nécessité de tirer le bilan des différents dispositifs et mettre fin au mille-feuille. L'idée est également de prendre davantage en compte les difficultés sociales des élèves dans l'allocation des moyens », souligne de son côté Marc Douaire, président de l'OZP. En revanche, selon lui, « un des points de blocage est la question du périmètre de l'éducation prioritaire ». « Certains pensent qu'il faut élargir le nombre d'établissements concernés » et d'autres « proposent de concentrer l'aide sur 350 territoires en articulation avec une carte des ZUS refondée par le ministère de la Ville », précise-t-il.
Le député PS Yves Durand, président du groupe « Des personnels formés et reconnus » de la concertation pour la refondation de l'école, indique à AEF le 7 septembre 2012, qu'« il y a un accord sur le caractère professionnalisant du concours, mais [qu']il y a des divergences sur la place du concours ». « Une majorité des participants est pour [que l'on mette le concours] en M1 », assure-t-il, à l'issue d'une réunion de cet atelier. « Le consensus pour passer le concours en fin de M2 est en trompe-l'oeil. Les organisations ne mettent pas les mêmes contenus derrière la revendication de placer les concours en master 2 », indique Sébastien Sihr, secrétaire général du Snuipp-FSU. De même, pour Luc Bentz, secrétaire national de l'Unsa-Éducation, « le prétendu consensus [sur la place du concours] a volé en éclat ». Le Sgen-CFDT avait évoqué le 5 septembre un « consensus » sur la place des concours enseignants en M2 (AEF n°207665).