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François Hollande demande à l'économiste Jacques Attali de lui adresser un rapport sur « ce que pourrait être une économie positive et responsable », le 13 septembre 2012, lors du LH forum organisé par Planet finance, organisation internationale de conseil en microfinance fondée et présidée par l'ancien conseiller de François Mitterrand à l'Élysée. Ce forum a réuni pendant deux jours « 600 responsable d'associations, entreprises, coopératives et mutuelles, pour faire le point sur l'économie positive, la responsabilité sociale des entreprises pour aller plus loin dans la réorientation de l'économie mondiale vers autres chose que le simple profit », précise Jacques Attali. Il devra rendre son rapport lors de la prochaine édition de ce forum, dans un an. La commission pour la « libération de la croissance française » présidée par Jacques Attali avait rendu deux rapports au précédent chef de l'État, Nicolas Sarkozy, en janvier 2008 (AEF n°329625) (AEF n°329624) (AEF n°329619) (AEF n°329618) et en septembre 2010 (AEF n°257894) (AEF n°257895) (AEF n°257897).
Un projet de loi relatif à l'économie sociale et solidaire « sera présenté au cours du premier semestre 2013 à l'issue d'une concertation approfondie avec les acteurs du secteur, essentiellement dans le cadre du Conseil supérieur de l'économie sociale et solidaire, ainsi qu'avec les collectivités locales et le Conseil économique, social et environnemental ». C'est ce qu'indique Benoît Hamon, ministre délégué auprès du ministre de l'Économie et des Finances, chargé de l'Économie sociale et solidaire et de la Consommation, dans une communication relative au soutien à l'économie sociale et solidaire au Conseil des ministres du mercredi 5 septembre 2012.
« Accélérer le développement » des coopératives en France, qui sont « un atout pour le redressement économique, et un pilier de l'ESS (économie sociale et solidaire) ». C'est l'objet d'un rapport rédigé par le groupe de travail sur l'ESS de la commission des Affaires économiques du Sénat, présenté mercredi 25 juillet 2012. Pour ses auteurs, Marc Daunis (PS, Alpes-Maritimes) et Marie-Noëlle Lienemann (PS, Paris), il est « urgent de mettre fin à la marginalisation de l'ESS » et de reconnaître l'« importance économique », du secteur qui représente « 10 % du total des salariés en France ». Au sein de ce secteur, les structures coopératives ont un fonctionnement et un statut spécifiques basés sur « une gouvernance démocratique [et] une démarche compétitive » (1). L'emploi des coopératives représente tous secteurs confondus « 308 000 emplois salariés », soit « 13,7 % de l'emploi dans le secteur de l'économie sociale et solidaire et 1,4 % de l'emploi salarié en France ». La masse salariale des coopératives dépasse quant à elle, les 10 milliards d'euros par an.
« La transition vers une économie plus respectueuse de l'environnement pourrait créer entre 15 et 60 millions d'emplois supplémentaires à l'échelle mondiale dans les vingt ans à venir. » Telle est la conclusion d'un nouveau rapport de l'OIT, intitulé « Vers le développement durable : Travail décent et intégration sociale dans une économie verte », conduit par l'Initiative en faveur des emplois verts de l'organisation internationale et rendu public jeudi 31 mai 2012.
« Le risque de ce genre de ministère est qu'il ne soit qu'un ministère de la parole. Je ne vais pas me contenter d'être l' 'homme sandwich' de l'économie sociale et solidaire », explique Benoît Hamon, mercredi 6 juin 2012. À l'occasion d'une rencontre avec la presse, le ministre délégué en charge de l'Économie sociale et solidaire détaille sa « feuille de route », témoignant de « l'engagement du président de la République » en faveur du secteur. « Le premier engament est de donner une représentation, un ministère dont l'objectif sera notamment de donner plus de visibilité aux actions des pouvoirs publics » en faveur de l'économie sociale et solidaire. « Avoir la force de frappe de Bercy est indispensable à la réalisation de cette mission ; sans cela, ce serait beaucoup plus compliqué », souligne Benoît Hamon, se félicitant ainsi d'être rattaché à Pierre Moscovici, ministre de l'Économie, des Finances et du Commerce extérieur.
Les entreprises sociales sont « susceptibles d'apporter des réponses pertinentes à des besoins sociaux peu ou mal couverts et sont aussi pourvoyeuses d'emplois durables », c'est pourquoi les pouvoirs publics doivent « créer un environnement favorable à leur développement », estime le CAS (Centre d'analyse stratégique) dans une note d'analyse rendue publique mardi 6 mars 2012. L'organisme souligne que l'économie sociale et solidaire « emploie aujourd'hui 2,3 millions de salariés au sein de 215 000 structures » et « contribue, plus que le secteur privé traditionnel, à la croissance de l'emploi (+2,4 % dans l'économie sociale et solidaire contre +1,8 % dans le reste du privé) ». Le CAS formule ainsi plusieurs propositions pour permettre au secteur de continuer à se développer et de « changer d'échelle ». Il propose notamment de « susciter les vocations » chez les jeunes, par deux leviers : en « intégrant l'entrepreneuriat social dans l'accord-cadre passé entre le Medef et les ministères de l'Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur » et « en s'appuyant sur les dispositifs existants de sensibilisation à l'entrepreneuriat dans les collèges et lycées ».
« Le développement de la filière numérique en France est fondamental pour la croissance de l'économie et pour la création d'emplois », car au niveau du marché du travail la diffusion des technologies de l'information et de la communication représente une création nette de 700 000 emplois en 15 ans, et « d'ici à 2015, 450 000 emplois supplémentaires seront créés ». C'est ce qu'indique le bilan du plan « France numérique 2012 » publié le 30 novembre 2011 par le ministère de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, à l'occasion des Assises du numériques, organisées à Paris. Le plan, présenté en octobre 2008, portait sur 154 mesures qui « ont été réalisées ou sont en cours de réalisation » à 95 %, selon le rapport. « L'économie numérique représente 3,7 % de l'emploi en France et contribue à hauteur de 5,2 % à notre PIB et à 7,9 % de la valeur ajoutée totale du secteur privé ».