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« C'est complètement faux. Le gouvernement n'envisage absolument pas et n'a jamais envisagé, de près ou de loin, de supprimer la gratuité des classes préparatoires », réagit auprès d'AEF l'entourage de Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. « Le Monde » daté du mardi 18 septembre 2012 écrit en effet que le gouvernement envisage de la supprimer, « du moins pour ceux qui ne sont pas boursiers », et indique que « selon l'entourage de la ministre », il s'agit d'une « piste à étudier ». « Elle le sera sans doute en début d'année prochaine », précise le quotidien.
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La Société des agrégés de l'université publie les réponses de neuf candidats à l'élection présidentielle (1), jeudi 17 avril 2012, aux 25 questions que l'association leur a posées sur cinq grands thèmes : l'enseignement secondaire (AEF n°216795), le statut et les conditions de travail des professeurs, l'agrégation et les missions des agrégés, l'enseignement supérieur, l'évaluation des politiques éducatives. Y ont répondu : Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière), François Bayrou (Modem), Nicolas Dupont-Aignan (Debout la République), Eva Joly (Europe Écologie les Verts), François Hollande (PS), Marine Le Pen (Front national), Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche), Philippe Poutou (Nouveau parti anticapitaliste), et Nicolas Sarkozy (UMP).
« Je ne savais pas que François Hollande et son équipe allaient reprendre ma proposition et j'en suis très heureux », répond à AEF Patrick Weil, directeur de recherche au Centre d'histoire sociale du XXe siècle (CNRS-Université Paris-I), au sujet de la proposition du candidat socialiste de permettre à « 5 % à 6 % » des meilleurs élèves de terminale de chaque lycée d'intégrer une CPGE (classes préparatoires aux grandes écoles) (AEF n°218194). Patrick Weil est l'auteur d'un ouvrage récent, « 80 propositions qui ne coûtent pas 80 milliards » (1), dans lequel il détaille le système des « percentage plans » mis en place dans quatre États des États-Unis et défend son application aux classes préparatoires en France. Dans le dispositif américain, 10 % des meilleurs élèves de chaque lycée d'un même État peuvent automatiquement accéder à l'université, où la sélection se fait normalement sur dossier. Transposé à la France, ce système permettrait d'établir, selon Patrick Weil, une « mesure d'égalité des droits pour les lycéens et d'égalité des territoires pour les parents ». « Il est temps d'avoir un mécanisme [équivalent] pour tous les lycées de métropole et d'Outre-mer », dit-il.
L'objectif de 30 % de boursiers en classes préparatoires, constaté cette année au niveau national pour les nouveaux inscrits, « sera beaucoup plus difficile à atteindre dans chaque établissement, puisqu'il dépend en grande partie des choix des candidats ». C'est ce qu'affirme Philippe Sémichon, président de l'APLCPGE (Association des proviseurs de lycées à classes préparatoires) et proviseur du lycée Chaptal (Paris). « La responsabilité du résultat ne peut être imputée au seul chef d'établissement. »
La circulaire sur les classes préparatoires parue ce jeudi 13 mars 2008 au Bulletin officiel de l'Éducation nationale (L'AEF n°328427) "comble le trou noir que constituaient les deux années de CPGE, illisibles à l'étranger", estime Claude Boichot, inspecteur général de l'Éducation nationale, en charge des classes préparatoires.