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« S'agissant du pourcentage de la population possédant un faible niveau de qualification (qui a 'reçu un enseignement préprimaire, primaire ou de premier cycle du secondaire, au mieux'), la France est en première position pour les disparités régionales, avec un écart de 27,2 points » entre les régions de l'Alsace (32,9 %) et de la Corse (60,1 %), indique le rapport de la Commission européenne « Mind the gap - Education inequality across EU regions », rendu public vendredi 14 septembre 2012. Or, pour la Commission européenne, « les disparités régionales en matière d'apprentissage déséquilibrent le développement et la croissance économique des régions. »
« L'Éducation nationale n'est plus nationale », affirme « Le Monde » daté du vendredi 13 avril 2012. Le journal s'appuie sur un rapport d'observations provisoires de la Cour des comptes qui dévoilerait « comment l'État donne plus à ceux qui ont déjà plus et moins à ceux qui cumulent tous les risques de réussir moins bien ». Ainsi, « pour un élève de primaire de l'académie la plus défavorisée en France métropolitaine, [Créteil] le pays dépense 2 861 euros par an » contre « 3 134 pour un Parisien ». « La démonstration que livre le Monde est biaisée », estime pour sa part Luc Chatel. Le ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative « s'étonne que des extraits d'un rapport non définitif de la Cour des comptes aient été publiés par un journal du soir qui en donne, à dix jours de l'élection présidentielle, une interprétation partielle, partiale, et partisane ».