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« Nous allons faire très attention à ce que les difficultés budgétaires que rencontrent nos universités ne portent pas atteinte à leur image », déclare Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, à l'occasion de sa conférence de presse de rentrée mardi 18 septembre 2012 à Paris. Indiquant que « onze universités » (1) accusent deux déficits budgétaires consécutifs » en 2010 et 2011 (AEF n°210567), elle insiste sur le fait que ces établissements « ne seront pas mis sous tutelle rectorale, contrairement à ce qui se faisait sous le gouvernement précédent ». « Voilà une conception assez curieuse de l'autonomie », s'étonne la ministre, pour qui ces difficultés ne sont pas tant du fait des universités elles-mêmes que d'une « loi LRU bâclée qui n'a pas été accompagnée sur le terrain ». « Il n'y a rien de catastrophique, nous pouvons corriger les choses et redonner à nos universités l'image qu'elle méritent. »
« 1 000 emplois nouveaux seront créés dès l'année 2013 en faveur de la réussite et de la rénovation pédagogique en premier cycle », déclare Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, lors de sa conférence de presse de rentrée mardi 18 septembre 2012 (AEF n°206668). « Il s'agira d'emplois d'encadrement, d'orientation, d'interface avec les milieux socio-économiques, dans les bibliothèques - afin d'améliorer l'amplitude horaires de celles-ci -, pour déveloper les learning center et aussi d'emplois d'enseignants-chercheurs. » C'est l'une des « 20 actions concrètes » que présente la ministre, actions « fondées sur cinq grandes orientations : une réussite par la justice sociale ; une réussite par l'amélioration de la vie étudiante ; une réussite par l'innovation pédagogique ; une réussite par la confiance retrouvée et le dialogue renoué (AEF n°206668) ; et une réussite fondée sur la coopération et l'ouverture ». « Dès le premier trimestre 2013, une loi sur l'enseignement supérieur et la recherche sera engagée », rappelle la ministre.
« Le logement est le facteur qui a le plus d'impact sur le pouvoir d'achat des étudiants », rappelle Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, en soulignant que l'objectif du gouvernement « est de tenir l'engagement de 40 000 logements étudiants au cours du mandat » (AEF n°219897). Elle s'exprime jeudi 23 août 2012, à l'issue d'une visite de la résidence Crous « Nicole Reine Lepaute », dans le XIIIe arrondissement de Paris. Cette résidence, « financée à 40 % par la ville de Paris », comme le rappelle Anne Hidalgo, première adjointe au maire de Paris, compte 207 chambres et ouvrira ses portes en septembre 2012. Elle est la preuve que « si l'État veut construire des logements étudiants rapidement, il ne peut le faire sans la coopération des collectivités territoriales », selon Geneviève Fioraso.
Souhaitez-vous, sur les moyens des universités, « rectifier le tir » et procéder à « une péréquation » entre universités sur-dotées et universités sous-dotées ? À cette question posée par Benoist Apparu, député UMP de la Marne, Geneviève Fioraso répond : « C'est un travail qui n'a effectivement pas été fait au moment du passage à l'autonomie, il a même été éludé par le ministère. C'est un travail que nous allons engager courageusement. » La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche était auditionnée par la commission des affaires culturelles et de l'éducation de l'Assemblée nationale, mardi 24 juillet 2012. Lors de cette séance, Benoist Apparu, également ancien rapporteur de la loi LRU, se félicite que le gouvernement « ne remette pas en cause les trois actes majeurs de la législature précédente » : la loi LRU, les investissements d'avenir et le plan campus. « Vous maintenez la structure de ce qui a été fait pendant cinq ans par le ministère, vous souhaitez l'améliorer et la développer et nous vous soutiendrons sur ce point. » De même, Patrick Hetzel, député UMP du Bas-Rhin et ancien Dgesip, salue « la ligne tracée » par la ministre, qui consiste à « poursuivre l'élan qui a été engagé autour de la loi LRU ».
« Si la situation financière des universités est difficile à caractériser dans sa généralité, les différents agrégats issus des comptes 2011 et des budgets 2012 témoignent d'une incontestable fragilisation », écrit Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, dans une lettre datée du 19 juillet 2012, adressée à la CPU et dont AEF a eu copie. Elle répond ainsi à la conférence qui lui avait fait part de ses inquiétudes dans un courrier, le 12 juillet. La ministre affirme que « si l'on considère les budgets 2012, (…) ce sont près de 40 établissements qui prévoient de terminer l'exercice à un niveau de fonds de roulement égal ou inférieur au seuil prudentiel de 30 jours de fonctionnement ». Dans ce courrier, la ministre aborde, outre les fonds de roulement, le problème des universités en déficit en 2011 et l'application de l'article 56 du décret financier de 2008 sur le « double déficit », ainsi que la question de la dotation de masse salariale versée par l'État aux universités qui « accuse aujourd'hui un retard sur les dépenses constatées ». Elle annonce par ailleurs que le « comité des pairs » mis en place en novembre 2011 (AEF n°227916) va évoluer en « comité d'accompagnement ».
« La politique que je propose poursuit trois objectifs », déclare Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, devant les sénateurs de la commission de la culture, de l'éducation et de la communication, mercredi 11 juillet 2012. Premier objectif : « mettre en oeuvre les conditions de la réussite des étudiants, notamment dans le premier cycle, favoriser l'insertion des docteurs dans la vie professionnelle, réduire la précarité qui les pousse trop souvent à s'expatrier ». Deuxième objectif : « Une ambition renouvelée pour la recherche, en renouant le dialogue et par des mesures concrètes visant à simplifier le paysage de la recherche et de l'enseignement supérieur et à corriger les déséquilibres issus du programme des investissements d'avenir et de l'opération campus, qui ont rendu le système illisible et peu démocratique ». Troisième objectif : « Faire mieux reconnaître la qualité de notre recherche et de notre enseignement supérieur sur la scène européenne et internationale ». Elle rappelle par ailleurs sa méthode : « le dialogue, la concertation, le pragmatisme. Pas d'effets d'annonce, pas de mots tabous. Oui à l'excellence, mais à l'excellence pour tous. Oui à l'autonomie, mais accompagnée des moyens financiers et humains correspondants. »