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Marie-Claire Daveu est nommée directrice du développement durable et des affaires institutionnelles internationales de PPR (Pinault Printemps Redoute), annonce le groupe de luxe le 17 septembre 2012. Membre du comité exécutif et rattachée à François-Henri Pinault, PDG du groupe, Marie-Claire Daveu « aura pour mission de poursuivre la mise en œuvre du programme de développement durable au travers de PPR Home, et de déployer les relations institutionnelles du groupe à l'international ». Jochen Zeitz, qui la précède, quittera ses fonctions opérationnelles au sein de PPR « en octobre ». Il est désormais administrateur du groupe et président du comité développement durable du conseil d'administration. Il participera également au comité de parties prenantes sur le développement durable, « qui sera constitué auprès de la direction générale et réunira des spécialistes extérieurs et des experts internes » (AEF n°215827).
« 70 % du public du luxe attend des marques qu'elles soient exemplaires en matière de développement durable », selon une enquête de Jean-Noël Kapferer, professeur à HEC et co-auteur du livre « Luxe Oblige », présentée jeudi 29 mars 2012 à l'occasion du salon 1.618 sur le luxe durable à Paris. Si le secteur est, selon lui, actif dans la gestion de ses impacts environnementaux et sociaux, afin de parer les possibles attaques, celui-ci est toutefois réticent à afficher ses efforts. « On ne sait pas combien sont payés les artisans », souligne-t-il. « Le luxe, c'est comme un diamant : plus brillant que transparent. Mais dès qu'un problème survient, il perd tous ses carats ! », renchérit le consultant et investisseur François Prévost du cabinet Time to market.
« Après avoir, en mai 2011, estimé à 94 millions d'euros son impact environnemental dû aux gaz à effet de serre et à la consommation d'eau (L'AEF n°240702), Puma vient de finaliser son compte de résultat environnemental », déclare le groupe PPR, la maison mère de la marque de vêtements et chaussures de sport, mercredi 16 novembre 2011. Y sont inclus « 51 millions d'euros supplémentaires imputables à l'utilisation des sols pour la production des matières premières, à la pollution atmosphérique et aux déchets produits ». Au total, « 145 millions d'euros » sont donc calculés au titre de l'impact environnemental de la marque en 2010. En comparaison, le bénéfice de Puma s'élève en 2010 à 202,2 millions d'euros. PPR annonce par ailleurs la mise en place « pour 2015 » d'une initiative similaire au niveau du groupe, « pour toutes ses marques de luxe de sport et style de vie ».
PPR (Pinault-Printemps-Redoute) consacre 10 millions d'euros de budget annuel, « dès l'année 2011 », à « PPR Home, [sa] nouvelle initiative développement durable ». « Ce montant, renouvelable tous les ans, sera indexé sur l'évolution des dividendes versés par PPR », annonce François-Henri Pinault, PDG du groupe, lundi 21 mars 2011, lors de son lancement. L'entreprise spécialisée dans l'habillement et les accessoires (Gucci, Yves Saint Laurent, Puma…) interviendra à travers des initiatives « internes », des initiatives « à but non lucratif » et « des investissements à but lucratif ». De plus, une « nouvelle direction consacrée au développement durable » est placée « sous le pilotage stratégique » de Jochen Zeitz, Chief sustainability officer. Président du directoire de Puma, ce dernier est aussi membre du comité exécutif de PPR.
La société Puma s'est engagée à être une entreprise « neutre en carbone en 2010 » devant les participants du Sommet international des entreprises pour l'environnement (L'AEF n°270238). Il s'est tenu à Séoul le 23 avril 2010, sous l'égide du Pnue, du pacte mondial de l'Onu (« Global compact ») et du WWF. L'équipementier sportif, membre du « réseau pour un climat neutre » du Pnue (programme des Nations unies pour l'environnement), entend compenser ses émissions directes et indirectes de CO2 « en finançant des projets en Afrique qui répondront à la fois aux besoins des communautés locales, préserveront la biodiversité et entreront dans le cadre des programmes de RSE ».