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« Nous avons été fortement contraints par le calendrier des assises de l'enseignement supérieur et de la recherche pour y apporter la contribution collective de l'institut », indique à AEF Jean-Pierre Verjus, ancien directeur général adjoint d'Inria et « rapporteur général de la proposition Inria aux assises », mardi 18 septembre 2012. La contribution, à laquelle il met la dernière main, doit être adressée ce même jour au comité de pilotage des assises. « Nous nous sommes pliés au format demandé et avons classé nos propositions selon les trois thèmes structurant les assises : la réussite des étudiants, une nouvelle ambition pour la recherche et la recomposition du paysage de l'enseignement supérieur et de la recherche », explique Jean-Pierre Verjus. « Il n'y aura de la part d'Inria que ce seul texte, qui exprime le point de vue collectif de l'établissement. Le président Michel Cosnard a été auditionné le 30 août, mais n'a pas remis de contribution écrite au nom de la direction générale. »
« Notre audition s'est très bien passée mais c'est court et donc un peu frustrant, tant pour nous qui devons choisir un angle utile que pour les membres du comité, qui ne nous connaissent pas toujours très bien », relate mardi 4 septembre 2012 à AEF François Houllier, président de l'Inra (Institut national de la recherche agronomique), qui a été auditionné le 30 août par le comité de pilotage des assises de l'enseignement supérieur et de la recherche (AEF n°206999). « Ce genre d'exercice oblige à un travail de réflexion en amont : sachant que les idées que l'on exprime ont vocation à alimenter un projet global et collectif qui se traduira par une loi, il est indispensable de prendre de la hauteur et d'être sélectif », renchérit Michel Eddi, directeur général délégué chargé de l'appui à la recherche. L'Inra va apporter trois contributions aux assises. L'audition de son président donne lieu à une « contribution de la direction générale » de quatre pages. « Il devrait y avoir aussi probablement des contributions spontanées de la part de notre conseil scientifique et des organisations syndicales », présume François Houllier. Et l'institut appelle l'ensemble de ses agents à participer à une consultation interne lancée jusqu'au 30 septembre, devant déboucher sur une « contribution collective de l'établissement » qui sera transmise au comité de pilotage des assises le 15 octobre.
La fonction permettant de déposer une contribution sur le site internet dédié aux assises de l'enseignement supérieur et de la recherche est désormais active. Les contributions doivent être « synthétiques », de quatre pages maximum, et pourront être ensuite publiées sur le site après validation par le comité de pilotage. « Les organisations représentatives et institutionnelles consultées dans la première phase des assises sont invitées à envoyer leur contribution par courriel. » En outre, « les contributions des personnes, des collectifs, des associations et des entreprises sont les bienvenues dans le cadre de la préparation des assises territoriales ». Pour cela, le contributeur doit choisir le territoire correspondant et son texte sera ainsi transmis au rapporteur territorial et, le cas échéant, publié « via la page territoriale dédiée ». Quoi qu'il en soit, « une seule contribution sera reçue et prise en compte par personne ou organisation ».
« Les assises [de l'enseignement supérieur et de la recherche] doivent être l'occasion d'une expression large et offrent la possibilité d'avancer des pistes nouvelles pour notre enseignement supérieur et notre recherche », écrit à l'ensemble de son personnel André Syrota, président de l'Inserm, mercredi 29 août 2012. « Il m'apparaît important (…) que la diversité des points de vue et des métiers propres à notre institut puisse s'exprimer, refléter le dynamisme de notre réflexion et déterminer le positionnement de notre organisme dans les évolutions à venir », poursuit-il. André Syrota invite donc le personnel de l'Inserm à « participer activement à cet exercice » en transmettant ses propositions « avant le 19 septembre » à Bernard Jégou, président sortant du conseil scientifique, chargé d'être « rapporteur général de l'ensemble des positions » de l'Inserm. Le courrier du président est accompagné d'un « document de travail » de huit pages, qui « ne constitue en aucun cas la position officielle de l'institut mais une trame pour alimenter une large réflexion, interne et ouverte à l'ensemble de nos partenaires », précise l'Inserm. Un « blog » est ouvert jusqu'au 19 septembre pour déposer les contributions en ligne. André Syrota a été auditionné par le comité de pilotage des assises jeudi 30 août 2012.
53 auditions ont été réalisées par le comité de pilotage des assises de l'enseignement supérieur et de la recherche entre le 28 et le 31 août 2012, apprend AEF lundi 3 septembre 2012. La durée des auditions a été variable d'un acteur à l'autre. Une autre série de 35 auditions sera menée les 17 et 18 septembre. Vincent Berger précise à AEF qu'une troisième série d'auditions aura « probablement » lieu après les assises territoriales, fin octobre, afin de « revoir certains acteurs ».
« Veiller à la dynamique des échanges », « faire émerger un ensemble cohérent de propositions » et assurer « un lien étroit avec le comité de pilotage national » : tels sont les trois axes d'action des rapporteurs territoriaux des assises de l'enseignement supérieur et de la recherche, tels que définis par le comité de pilotage dans une « annexe » intitulée « éléments méthodologiques » et envoyée aux rapporteurs territoriaux. Cette note, qu'AEF s'est procurée, vise à donner aux 24 rapporteurs territoriaux (AEF n°208089) « des premiers éléments scientifiques concernant les assises (…), qu'il s'agisse des thématiques abordées, de la méthodologie des débats ou du format des documents attendus ». Une « première réunion de coordination avec les membres du comité de pilotage » se tiendra le 19 septembre 2012 à Paris, après les deux phases d'auditions nationales qui se tiennent du 28 au 31 août puis les 17 et 18 septembre.