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« L'Aeres souhaite continuer à évaluer séparément les établissements, cela fait d'ailleurs partie de sa mission, mais le développement des stratégies de coopération, en particulier sur un même site, appelle d'autres évaluations au périmètre élargi », indique Didier Houssin, président de l'Aeres, interrogé par AEF sur le troisième volet (organisation et gouvernance de l'ESR) de la contribution de l'agence aux assises de l'enseignement supérieur et de la recherche (AEF n°207864). « Cela serait particulièrement pertinent si le processus de contractualisation évoluait vers des contrats de site. Sur ce point, nous avons l'impression que notre réflexion est en phase avec celle du ministère », poursuit Didier Houssin. L'Aeres avance également des propositions en matière d'évaluation des formations (AEF n°206639) et des unités de recherche (AEF n°206635).
« L'Aeres (Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur) a pour objectif de s'appuyer davantage sur les instances représentatives des personnels, notamment pour la constitution du vivier d'experts et la composition des comités d'experts. » Telle est l'une des « propositions concernant la recherche » que l'agence émet dans la « contribution » qu'elle a remise le 31 août 2012 au comité de pilotage des assises de l'enseignement supérieur et de la recherche, à l'issue de l'audition de son président Didier Houssin (AEF n°207864). « Nous songeons particulièrement aux instances comme le CoNRS (Comité national de la recherche scientifique) au CNRS, les CSS (commissions scientifiques spécialisées) de l'Inserm ou le CNU (Conseil national des universités), qui comprennent des membres élus par les personnels et qui ont une longue pratique de l'évaluation », explique à AEF Didier Houssin, vendredi 14 septembre 2012. « Du reste, l'Aeres s'appuie déjà sur ces instances puisque nos délégués scientifiques les sollicitent pour qu'elles désignent des experts, mais nous n'avons peut-être pas assez organisé ces relations jusqu'à présent. » Le président de l'Aeres souhaite également instaurer « une meilleure articulation entre l'évaluation des unités de recherche effectuée par l'agence et celle des personnels, qui est du ressort de ces instances ».
« Comment ne pas perdre l'apport des évaluations fines de formation par l'Aeres, tout en arrivant, à moyens constants, à donner une meilleure vision d'ensemble de la carte des formations pour les étudiants, les décideurs de l'ESR, les régions ? » : c'est l'une des questions que pose Didier Houssin, président de l'Aeres, interrogé par AEF sur le premier volet (réussite des étudiants) de la contribution de l'agence aux assises de l'enseignement supérieur et de la recherche (AEF n°207864). « Les évaluations de l'Aeres portent sur les licences, masters et doctorats, mais pas sur l'ensemble des formations du supérieur. Pourtant, la réussite des étudiants du premier cycle pose la question de l'évaluation coordonnée de l'ensemble du premier cycle, incluant aussi les CPGE, les formations courtes (BTS, DUT)… », estime Didier Houssin. « Nous n'avons pas non plus une vision d'ensemble au niveau régional. Aujourd'hui, l'Aeres évalue les formations avec ‘une granularité fine', en lien avec la logique d'habilitation par le MESR. Ne pourrait-on pas redéployer partiellement notre force de travail ? Par exemple, une formation qui aurait obtenue une note A+ ne pourrait-elle pas être évaluée plus légèrement la fois d'après ? », se demande le président de l'Aeres. « La réponse dépendra notamment de l'orientation que souhaite prendre le MESR en matière d'habilitation des formations », ajoute-t-il.
« L'Aeres a eu un rôle indirect dans la phase d'évaluation ex-ante des projets du grand emprunt car les données d'évaluation de l'agence, sur les établissements et les unités de recherche, ont été mis à la disposition de ceux qui ont analysé les projets. » Ensuite, « on peut s'attendre à ce que l'agence joue un rôle important dans l'évaluation ex-post des bénéficiaires des investissements d'avenir, mais tout n'est pas encore calé avec le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et le CGI. » C'est ce que déclare Didier Houssin, nouveau président de l'Aeres (AEF n°240890), lors de son audition à la Mec (mission d'évaluation et de contrôle) de l'Assemblée nationale, mardi 28 juin 2011. Les députés de la mission préparent un rapport sur les « financements extrabudgétaires de la recherche et de l'enseignement supérieur », autrement dit sur l'opération campus et les investissements d'avenir. Ce rapport sera rendu « probablement en septembre ou octobre ». La mission est présidée par Olivier Carré, député UMP du Loiret, et les rapporteurs sont Alain Claeys (SRC, Vienne), Jean-Pierre Gorges (UMP, Eure-et-Loir) et Pierre Lasbordes (UMP, Essonne).