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La garde des Sceaux, Christiane Taubira, présente en conseil des ministres, mercredi 19 septembre 2012, la circulaire « définissant les axes de la nouvelle politique pénale du gouvernement ». Cette politique est fondée sur « sept principes directeurs qui doivent être pris en compte à toutes les étapes du procès pénal : individualisation des décisions, action judiciaire en temps utile, attention portée aux victimes d'infractions, respect des droits de la défense, direction effective des officiers de police judiciaire, recours à l'incarcération lorsque toute autre sanction est inadéquate, spécialisation de la justice des mineurs ».
« Établir un état des lieux des connaissances en matière de prévention de la récidive tant en France qu'à l'étranger », « rechercher, à partir de ces éléments de connaissance, les organisations, les méthodes et les pratiques professionnelles les plus efficaces » et « proposer les termes d'un consensus constructif sur les mesures à mettre à oeuvre ». Tels sont les trois objectifs de « la conférence de consensus de prévention de la récidive », listés dans une « note d'information » distribuée par le ministère de la Justice aux participants de la réunion d'installation, mardi 18 septembre 2012. Dans ces documents, dont AEF Sécurité globale a eu copie, le ministère de la Justice explique également « le choix de la méthode de la conférence de consensus ». Il souligne qu' « afin de permettre d'aborder ces questions en toute sérénité et de favoriser un dialogue constructif avec toutes les composantes de la société », il a été « décidé d'opérer un choix novateur dans le champ de la justice pénale en recourant à la méthode de consensus ».
Une présidente, deux secrétaires généraux et 21 membres issus de la justice et de la sécurité publique, des élus, des chercheurs ou encore des membres du milieu associatif. Telle est la composition du comité d'organisation de la « conférence de consensus de prévention de la récidive » installée au ministère de la Justice par la garde des Sceaux, Christiane Taubira, mardi 18 septembre 2012. La présidente de la cour d'appel de Rouen, Nicole Maestracci en est la présidente (AEF Sécurité globale n°208176). Maud Morel-Coujard, inspectrice des services judiciaires et Éric Morinière, chef du bureau à la Direction de l'administration pénitentiaire sont désignés secrétaires généraux du comité d'organisation. Selon plusieurs participants à la réunion, contactés par AEF Sécurité globale, la ministre de la Justice a annoncé que le comité d'organisation de la conférence de consensus se réunira régulièrement pendant cinq mois et délivrera ses conclusions finales en février 2013.
« Le destin de l'agglomération marseillaise est une question d'intérêt national. Sortir Marseille de ses difficultés est un impératif. » C'est ce que déclare le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, lors d'une conférence de presse organisée à l'issue d'une réunion interministérielle sur l'agglomération marseillaise, jeudi 6 septembre 2012 à l'hôtel de Matignon. Il explique que cette réunion avait pour objectif de trouver des solutions pour « aider l'agglomération marseillaise à retrouver le chemin du développement économique et de la sécurité. »
Nicole Maestracci, première présidente de la cour d'appel de Rouen, présidera le comité d'organisation de la « conférence de consensus » sur les questions de récidive et de dangerosité, apprend AEF Sécurité globale de sources concordantes. Cette conférence, organisée par la ministre de la Justice, Christiane Taubira débutera le 18 septembre 2012. Les conclusions de son jury, composé d'experts, d'intervenants et d'institutionnels seront rendues à la fin de l'année.
« Notre taux de remplissage des prisons n'est plus seulement inacceptable, il est dangereux. Dans certains établissements, la vétusté est telle qu'il y a des risques d'incendies liés au mauvais entretien des installations électriques. » C'est ce qu'indique la ministre de la Justice, Christiane Taubira, dans une interview accordée au quotidien « Libération », publiée mardi 7 août 2012. Elle explique que la surpopulation carcérale « est directement liée à la politique pénale menée ces dix dernières années par la droite ». « Cette politique, même accompagnée de constructions d'établissements, est la cause directe de ces chiffres hallucinants. Ça ne peut plus durer. »