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« Pour la première fois depuis huit ans, le poids des licences professionnelles parmi les poursuites d'études immédiates post-DUT a légèrement reculé » : c'est l'un des constats de l'étude intitulée « Le DUT : un passeport pour la réussite » (1), présentée mercredi 19 septembre 2012. Toutefois, « si les licences professionnelles représentaient 11 % des poursuites d'études privilégiées par les diplômés 2001, elles représentaient plus de 36 % des parcours d'études pour les diplômés 2007. » Ce document, publié par l'Adiut et par le magazine « Esprit IUT », synthétise les « enquêtes nationales sur le devenir des diplômes de DUT » depuis huit ans, y compris l'enquête auprès des diplômés 2008 (2). Une première synthèse avait été effectuée en 2005, rappelle Michel le Nir, vice-président de l'Adiut et directeur de l'IUT Lumière (Lyon-II), qui a piloté cette étude.
Le projet personnel et professionnel en IUT est « vecteur d'innovation pédagogique ». C'est une des conclusions de l'ouvrage collectif « Le projet personnel et professionnel de l'étudiant. L'exemple des IUT », publié par l'Adiut (Assemblée des directeurs d'IUT), « EsprIUT » - le magazine des IUT -, et IUT en ligne - un campus numérique géré par l'Adiut (1) destiné à « mieux accompagner le corps enseignant » dans sa mise en place. Le livre revient sur les origines de ce dispositif pédagogique mis en place en 2005 dans le cursus de formation de chaque spécialité de DUT (diplôme universitaire de technologie) qui, organisé sous forme de module, a pour objectif l'accueil, l'accompagnement et le soutien au projet d'orientation de l'étudiant. Il décline aussi son application dans différents IUT, l'utilisation d'outils numériques dans le cadre de projet, et propose notamment des pistes pour son évaluation.
« La mobilisation des filières professionnelles courtes » (IUT et sections de techniciens supérieurs) sur les objectifs du plan réussite en licence est « restée insuffisante, faute de s'être inscrite dans une stratégie globale d'orientation des bacheliers dans ces filières », écrit la Cour des comptes, dans la version provisoire de sa note sur « la réussite en licence : le plan du ministère et l'action des universités », qu'AEF s'est procurée (AEF n°222067). La version finale de cette note doit figurer dans le rapport annuel de la Cour des comptes qui sera rendu public le 8 février 2012. « 23 universités » formant « un échantillon représentatif de la diversité des établissements universitaires français » ont été interrogées (1). 110 millions d'euros avaient été réservés dans l'enveloppe générale du PRL (plan réussite en licence) pour la revalorisation de ces filières, l'articulation des formations professionnelles courtes avec les formations générales et la « meilleure distribution » des bacheliers technologiques et professionnels entre IUT et STS en rapport avec leur vocation initiale (AEF n°329043). En 2009, les bacheliers généraux représentent 64 % des étudiants d'IUT et 20 % des STS, les bacheliers technologiques respectivement 29 % et 45 % et les bacheliers professionnels 2 % et 16 %. Les résultats de la réorientation « des bacheliers technologiques et professionnels restent faibles », « l'ouverture de passerelles entre filières » n'est pas confirmée par l'enquête de la Cour et la carte des formations professionnelles courtes « n'a pas évolué de manière significative depuis 2007. »
Le taux d'emploi moyen des diplômés 2008 de masters, 30 mois après leur sortie, est de 91 % toutes disciplines confondues, selon les résultats de la deuxième enquête commune d'insertion du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche mis en ligne jeudi 3 novembre 2011 sur le site du ministère. Il était de 91,4 % en 2010 (AEF n°257944 et n°257946). Les résultats d'insertion des diplômés de licences professionnelles et DUT figurent également dans cette enquête. Le taux d'emploi de 91 % correspond à la proportion des diplômés de master de nationalité française en formation initiale occupant un emploi en 2010 sur l'ensemble des diplômés qui cherchent un emploi. Près de quatre diplômés de master sur dix poursuivent leurs études. L'enquête a été menée par les universités, de décembre 2010 à mars 2011. Cette année, 82 des 83 universités ont répondu à l'enquête et le taux de réponses exploitables est de 69,6 % (contre 62,6 % l'an dernier) (1).
76,6 % des étudiants inscrits pour la première fois en IUT à la rentrée 2006 obtiennent leur diplôme dans les trois années qui suivent, dont 66 % en deux ans, d'après une étude du MESR publiée dans l'édition 2011 de « Repères et références statistiques » (1). Ce chiffre cache de « fortes disparités de réussite entre spécialités » : le taux de réussite en deux ans (sans réorientation) est de 50 % en informatique, 54 % en génie civil et réseaux et télécommunications, contre 72 % en génie biologique, 80 % en carrières sociales et 82 % en information-communication. En moyenne, la réussite en deux ans est « nettement plus forte » dans le secteur des services (68 %) que dans celui de la production (62 %) (2). Cette différence s'atténue toutefois sur trois ans (75 % contre 73 %).