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L'Afev demande jeudi 20 septembre 2012 au ministère de l'Éducation nationale de « repenser totalement la question de l'orientation », à travers la « valorisation des compétences scolaires et extra-scolaires » et « la création de lieux d'information et d'accompagnement vers l'orientation qui ne soient pas liés à l'institution scolaire ». C'est l'une des pistes d'action pour lutter contre le décrochage proposées par l'association à l'issue de la cinquième « journée de refus de l'échec scolaire » organisée la veille à Paris par l'Afev. Pour Christophe Paris, directeur général de l'Afev, « avec 150 000 jeunes qui quittent chaque année l'école sans diplôme, le décrochage scolaire n'est plus un phénomène à la marge mais un réel phénomène de masse ». « Le décrochage remet en question le système d'orientation, 71 % des jeunes considèrent négativement leur orientation, et pointe le besoin d'accompagnement individuel. 41 % se sont sentis seuls lorsqu'ils ont commencé à décrocher », indique l'association.
« Les décrocheurs sont beaucoup trop nombreux. C'est l'un des objectifs du quinquennat du président de la République que nous puissions diviser leur nombre par deux. Cela suppose la mobilisation de tous autour de l'école et de la formation », déclare Vincent Peillon, ministre de l'Éducation nationale, le 13 septembre 2012. Il s'exprime dans le cadre de la concertation décentralisée dans l'académie d'Orléans-Tours devant une centaine de membres de la communauté éducative réunie au lycée Voltaire à Orléans sur le thème « prévenir le décrochage, une responsabilité à partager ». « La mobilisation de tous, cela veut dire évidemment le pouvoir d'État mais aussi la société civile, les collectivités locales […] Cela veut dire l'ensemble de tous ceux qui ont à intervenir dans la fabrication de la société de demain ». « Il y a une fragilité française sur le début de la scolarité obligatoire », estime le ministre. « Très curieusement, nous donnons moins d'argent à l'école primaire que nous en donnons après aux autres échelons, et moins que la plupart des autres pays qui nous entourent. Or, et c'est un problème majeur, nous savons que les choses se jouent dans les toutes premières années de l'apprentissage pour les décrocheurs », rappelle Vincent Peillon.
Le service académique de l'information et de l'orientation de l'académie de Nantes dresse un premier bilan positif des PSAD (plates-formes de suivi et d'appui aux décrocheurs) (AEF n°248473). « Avec [c]es plateformes, on a pu prouver que très peu de décrocheurs nous échappaient », affirme Nicolas Madiot, coordonnateur académique MGI-PAE-PSAD (1). Autre constat : « Les solutions proposées aux jeunes ne sont plus celles qui sont familières à telle ou telle institution, mais celles qui lui conviendront le mieux », souligne Xavier Vinet, chef du service académique de l'information et de l'orientation, « car désormais nous ne sommes plus chacun dans notre pré carré ». Dans l'académie de Nantes, le repérage et le suivi des décrocheurs, mené de façon inter-institutionnelle, a démarré dès 2007, soit deux ans avant l'annonce de la mise en place des PSAD, et quatre ans avant leur généralisation, à la rentrée 2011. Aujourd'hui, l'académie compte 16 plates-formes, organisées de façon territoriale, « qui permettent, avant de chercher des réponses, d'identifier les décrocheurs et de coopérer », expliquent à AEF Nicolas Madiot et Xavier Vinet. Retour sur la mise en place des PSAD dans l'académie de Nantes.
« Le Conseil régional a décidé de faire de la lutte contre le décrochage scolaire une grande cause régionale. Deux millions d'euros sont consacrés à cette action en 2012. L'objectif est de donner une nouvelle ampleur à [cette action] en développant les synergies entre les acteurs de terrains de l'éducation, de l'action sociale, la formation et l'insertion professionnelle », indique la région Île-de-France dans son dossier de presse de rentrée, présenté jeudi 30 août 2012. La collectivité lance dans ce cadre « une expérimentation en matière de prévention et de traitement du décrochage scolaire » sur trois territoires « particulièrement touchés », choisis à partir des lycées professionnels et CFA qui connaissent des taux de décrochage élevés. Cette expérimentation cible l'action régionale sur deux axes : la motivation et l'accompagnement renforcé des jeunes au plan scolaire et social ».
Le Cereq propose d' « harmoniser les dispositifs d'observation et de mesure du décrochage scolaire », dans son « Bulletin de recherche emploi-formation » d'avril 2012, mis en ligne en juillet. Il rappelle qu'en matière de décrochage scolaire, les chiffres varient « du simple au double » : le SIEI (système interministériel d'échange d'informations), [plates-formes de lutte contre le décrochage] (AEF n°248473 et AEF n°241064) dont l'objectif est de croiser les différents dispositifs de dénombrement des « décrocheurs » (1) en recensent « avant épuration des doubles-comptes » jusqu'à 254 000, contre 122 000 comptabilisés par l'Insee. « Réduire le flou du comptage implique en premier lieu de promouvoir la coopération transversale aux institutions, ce qui est déjà très avancé. Cela suppose peut-être aussi, en second lieu, d'affiner le repérage en privilégiant une approche territoriale du décrochage et des faibles qualifications », préconisent Gérard Boudesseul et Céline Vivent, chargés d'études au centre associé régional du Céreq pour la région Basse-Normandie, auteurs de l'étude.
La Grande école du numérique a annoncé mercredi 11 mai 2022 la mise en ligne le 9 mai d’une nouvelle version de son site internet conçu sous la forme d’un portail, qui en plus de son offre de formation à destination des publics éloignés de l’emploi, recense près de 15 000 parcours via son moteur de recherche Gen scan (lire sur AEF info). "Ce moteur de recherche a vocation à être régulièrement enrichi et offrira en fin d’année des options de "matching" plus élaborées pour proposer notamment à chacun le métier du numérique le plus proche de ses compétences", souligne la GEN. Le portail donne également accès à 70 fiches métiers, un "Top 15" des professions du numérique en tension dans chaque région réalisé par les observatoires des formations et compétences du numérique.
Dans son intervention devant le conseil d’administration de la caisse centrale de la MSA, le 19 mai 2022, le collège des commissaires aux comptes composé des cabinets Deloitte et Mazars a annoncé avoir certifié les comptes consolidés du régime agricole pour 2021, annonce la caisse dans un communiqué le 19 mai 2022. Une réserve est maintenue, non imputable au régime agricole. Elle est liée à l’intégration dans la comptabilité de la CCMSA des flux notifiés par les organismes tiers dont les comptes font eux-mêmes l’objet de réserve ou de refus de certification. Concernant le régime général, le rapport de la Cour des comptes sur la certification des comptes de la sécurité sociale sera présenté le mardi 24 mai 2022.