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À l'heure où le gouvernement s'apprête à mettre en place le dispositif des emplois d'avenir (AEF n°207037), une étude du CEE (Centre d'études de l'emploi) (1) publiée sur son site internet en septembre 2012 revient sur « les effets des emplois jeunes sur les trajectoires professionnelles » (2). Selon les auteurs, Bernard Gomel et Alberto Lopez, « ce type de mesure joue pleinement son rôle d'accueil des jeunes dans une première expérience professionnelle, comme ce fut le cas au début des années 2000 où le passage par un emploi jeune contribua à la baisse de leur taux de chômage ». Cependant, « la mesure a aussi laissé des traces durables sur la trajectoire salariale de ses bénéficiaires », constatent-ils. Pour éviter cet écueil, ils préconisent « l'application des grilles salariales et la valorisation de l'expérience de travail, pendant et après le contrat aidé, […] conjuguées à la mobilisation des entreprises, des syndicats et des missions locales pour accompagner les jeunes et faire reconnaître leurs acquis ».
L'Assemblée nationale a adopté dans la nuit du 12 au 13 septembre 2012 le projet de loi portant création des emplois d'avenir. De nouveaux amendements ont été votés qui s'ajoutent à ceux déjà retenus, la semaine dernière, par la commission en charge des Affaires sociales (AEF n°207688 ) et celle des Affaires culturelles et de l'Éducation saisie pour avis sur les emplois d'avenir « professeur » (AEF n°207765 ). Les députés ont notamment précisé le rôle des missions locales qui disposeront d'une enveloppe de 30 millions d'euros « la première année pour accompagner le déploiement du dispositif. Examiné selon la procédure accélérée (1), le texte doit désormais être débattu au Sénat, en commission des Affaires sociales, le mercredi 18 septembre, puis en séance publique à compter du lundi 24 septembre. Une CMP (Commission mixte paritaire) sera réunie « autour du 26 septembre prochain », selon Jean-Marc Germain, rapporteur du projet de loi, à l'Assemblée nationale.
« Trois ans après l'entrée sur le marché de l'emploi, 72 % des jeunes travaillent », mais « un tiers des jeunes qui travaillent ont un emploi à durée déterminée [intérim ou CDD], et près de 20 % sont à temps partiel sans l'avoir choisi » : voici les indicateurs d'insertion fournis par le Céreq (Centre d'études et de recherches sur les qualifications) dans son enquête « Quand l'école est finie », publiée le 24 avril 2012. Un échantillon de 25 000 jeunes, représentatifs des 739 000 sortis du système éducatif en 2007, a été interrogé en 2010 et sera suivi tous les trois ans, conformément au dispositif « Génération », instauré par le Céreq depuis quinze ans.
Les 18-25 ans sont « plus touchés que les autres » par la précarité, avec « une préoccupation majeure et centrale : l'emploi », souligne le rapport annuel 2010 du Secours catholique sur l'évolution de la pauvreté en France, publié mardi 8 novembre 2011. Constatant globalement un « durcissement de la pauvreté », l'étude analyse particulièrement la précarité des 18-25 ans, qui représentent « la classe d'âge la plus pauvre de France » (1). Le Secours catholique souligne « l'extrême précarité » des jeunes, qu'il s'agisse de leur logement, de leur niveau de formation, de leur situation en emploi ou de leurs ressources financières. « Les jeunes subissent de plein fouet la crise économique et sociale, ils sont plus diplômés, plus qualifiés que les générations précédentes mais paradoxalement plus précaires. Ils cumulent tous les risques et toutes les difficultés », estime l'association, qui déplore que l'État soit « globalement peu présent à leurs côtés ».
« Lorsqu'ils arrivent sur le marché du travail à l'issue de leur formation initiale, les jeunes de la génération 2007 profitent d'une situation favorable sur le marché du travail. Début 2008, le taux de chômage national atteint son plus bas niveau depuis plusieurs années, à partir de 2008, la conjoncture se retourne et le marché du travail se dégrade brutalement à la suite des conséquences de la crise bancaire. La situation des jeunes sortis en 2007, interrogés trois ans plus tard, comparativement à celle de la 'génération 2004', reflète cette dégradation même si l'emploi demeure la situation nettement majoritaire. 72 % des jeunes sortis en 2007 sont en emploi trois ans plus tard et 16 % au chômage. Pour les jeunes sortis en 2004, avec le même recul de trois ans, ces proportions étaient respectivement de 77 % et 13 %. » Tel est l'un des premiers résultats de l'enquête « génération 2007 » du Céreq (1), rendue publique jeudi 7 avril 2011.
Mercredi 25 janvier 2023, ICPF a annoncé ouvrir son capital à hauteur de 30 % par le biais d’une levée de fonds de 4 millions d’euros réalisée auprès de la société d’investissement CITA. Objectif : permettre à cet organisme de certification qualité, qui est accrédité par le Cofrac pour délivrer Qualiopi - cette activité représentant l’essentiel de son chiffre d’affaires, de lancer en septembre 2023 une nouvelle version de sa plateforme numérique avec pour ambition de proposer aux autres organismes certificateurs "une plateforme intégrée de gestion de leurs propres offres de certification, d’évaluation ou d’inspection", explique à AEF info François Galinou, le président d’ICPF. L'organisme souhaite également "déployer une offre de mise en relation entre les certificateurs et les organismes de formation qui ne savent pas nécessairement se faire habiliter sur Qualiopi."