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Le BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières) « est conscient de la nécessité d'accentuer le développement de la recherche pour la réalisation de ses objectifs » et il lui faut « définir une stratégie recherche », estime l'Aeres (Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur) dans un rapport d'évaluation publié fin juillet 2012 (1). « L'un des points forts du BRGM est la diversité des thématiques qui permet des rencontres (…) favorables à l'innovation, poursuit le rapport. Mais il manque sans doute une capacité organisée à se projeter vers l'avant, à imaginer des trajectoires. » Pour l'Aeres, cette stratégie est à bâtir « en clarifiant la fonction recherche dans les activités des agents, en développant les partenariats académiques avec les sites régionaux » et « en envisageant la création d'équipes de recherche internes ou mixtes ». Le rapport ajoute qu'il faudrait de la même manière « poursuivre la définition et la mise en oeuvre d'une stratégie internationale intégrant davantage la dimension recherche, mais ne se limitant pas aux ancrages historiques de l'organisme ». Relevant aussi que le comité scientifique exerce une « faible influence (…) sur la stratégie scientifique », l'agence d'évaluation juge que son rôle et son mode de fonctionnement « doivent être redéfinis ».
« De nombreuses recommandations concernant le BRGM [bureau de recherches géologiques et minières] ont été suivies d'effet et la situation de cet établissement a bien été redressée », indique la Cour des comptes dans son rapport public annuel paru jeudi 17 février 2011. Ce rapport fait écho à un précédent travail de la Cour des comptes, publié en avril 2010, portant sur les exercices 2003 à 2008 du BRGM, qui a permis de « vérifier la mise en oeuvre des recommandations et d'identifier d'autres axes d'amélioration ». La Cour pointe que le « BRGM doit néanmoins maintenir ses efforts pour améliorer encore son organisation et la qualité de ses comptes, tout en poursuivant la mise en oeuvre de son contrat quadriennal ».
Le ministre du Développement durable, Jean-Louis Borloo, a présenté, en conseil des ministres, une communication présentant un « plan d'action » sur les « métaux stratégiques », mardi 27 avril 2010. Il s'agit de « métaux dont certains, peu connus du grand public, sont porteurs d'enjeux industriels, notamment pour les technologies impliquées dans le domaine de la croissance verte ».
L'Enag (École nationale d'applications des géosciences) « a pour vocation de former des spécialistes de haut niveau, aptes à intégrer les grands groupes miniers et à aider les États à négocier avec les industriels. La formation concerne autant la recherche de nouvelles ressources minérales que leur utilisation par les industriels dans le contexte économique et politique actuel », indique-t-elle début décembre 2009. L'école, basée à Orléans, a été officiellement créée sous l'autorité du BRGM par un arrêté du 24 novembre 2009 (« Journal officiel » du 2 décembre 2009) (1). Les instances de gouvernance et l'équipe pédagogique de l'école seront mises en place « dans les prochaines semaines pour assurer l'ouverture de l'école début 2010 à une première promotion d'élèves ».