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L'Ares (Fédération nationale des associations représentatives des étudiants en sciences sociales, adhérente à la Fage) « rejoint les conclusions de la Cour des comptes [sur la filière et les formations de droit] », indique-t-elle le 17 septembre 2012, après la parution le 10 septembre du référé de la Cour sur ces filières et de la réponse du MESR (AEF n°207368). « Ce référé signale des problèmes flagrants, touchant l'ensemble des étudiants en droit, notamment un taux d'échec plus élevé que la moyenne en premier cycle, un sous-encadrement chronique, une insertion professionnelle en berne, une baisse continue des doctorants en droit, etc. » L'organisation estime qu' « une attention particulière doit être accordée aux études juridiques en France, sacrifiées et oubliées des politiques universitaires locales et nationales ».
La filière droit « n'est pas au cœur de la stratégie des universités », selon la Cour des comptes, qui rend public, lundi 10 septembre 2012, un référé adressé au MESR et au ministère de la Justice, sur « la filière et les formations de droit ». Il intervient à l'issue du contrôle des universités de Caen Basse-Normandie, l'Upec, Paris-II Panthéon-Assas, Paris-Ouest-Nanterre-La-Défense (Paris-X) et Picardie Jules-Verne. La Cour distingue toutefois « deux profils d'universités » : « Paris Panthéon-Assas et Paris-Ouest-Nanterre-La-Défense fondent une partie, voire la totalité, de leur avantage comparatif sur l'offre de formation en droit. La discipline est valorisée (…). Pour un second groupe d'universités, le droit est avant tout une discipline incontournable de premier cycle universitaire, offrant un important contingent d'inscriptions, sans être une préoccupation majeure de l'établissement. La politique de regroupement dans le cadre des PRES ne modifie pas ce constat », indique la Cour.