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« Moins de neige, une eau plus rare et aléatoire, des rivières plus basses en été : telles sont les nouvelles données du changement climatique qui obligent à repenser la gestion de l'eau », observe l'agence de l'eau Rhône-Méditerranée-Corse, qui publie un un rapport de synthèse des connaissances sur les impacts du changement climatique sur l'eau dans le grand Sud-Est français et a réuni, mercredi 19 septembre 2012 à Lyon, un séminaire scientifique de 300 experts et gestionnaires de l'eau et des rivières, des collectivités et de l'État. « Cette région connaît déjà des situations de pénuries d'eau sur 40 % de son territoire, d'où l'urgence d'envisager des mesures d'adaptation ambitieuses », avance Martin Guespereau, directeur de l'agence. « Ces données impressionnantes par leur rapidité font sentir la vulnérabilité de nos activités actuelles de sports d'hiver de moyenne montagne, de refroidissement industriel sur le cours du Rhône (nucléaire), d'agriculture, d'approvisionnement en eau potable et bien sûr de survie des milieux aquatiques, si rien n'est fait. »
L'UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) s'est fixée un programme de travail en trois axes pour les prochaines années : conserver et valoriser la biodiversité, améliorer la gouvernance de l'utilisation des ressources naturelles, et travailler sur des solutions basées sur la nature. C'est ce qu'explique Sébastien Moncorps, directeur du comité français de l'UICN, lors d'un entretien à AEF Développement durable, au retour du congrès mondial de l'UICN, qui s'est tenu sur l'île de Jeju, en Corée, du 5 au 15 septembre 2012. Le congrès mondial, « principale conférence mondiale sur la biodiversité », selon Sébastien Moncorps, se tient tous les quatre ans et a rassemblé environ 10 000 personnes membres de l'UICN : 80 États, 120 agences nationales, 1 000 ONG et 11 000 experts et partenaires (entreprise, collectivités locales).
Les projets d'aménagement liés au Grand Paris auront des conséquences sur la distribution d'eau, l'assainissement et les milieux aquatiques à anticiper, prévient la Driee, mercredi 12 septembre 2012, au cours d'un séminaire consacré au « Grand Paris et l'eau » (1). Dans « un contexte de pressions et d'artificialisation croissantes », selon la préfecture, « le Grand Paris ne doit pas passer à côté de la prise en compte de l'eau dans la conception de la ville », affirme le préfet de région, Daniel Canepa, en ouverture du séminaire. La région capitale devrait compter 1,5 million d'habitants supplémentaires d'ici 2030, consommant et rejetant chaque jour 250 000 mètres cubes d'eau supplémentaires, « soit plus de 15 % des effluents traités par le Siaap », syndicat interdépartemental d'assainissement de l'agglomération parisienne, traitant les eaux usées de près de 9 millions d'habitants.
« L'agence nationale pour la biodiversité sera créée en 2013. Les ministres Delphine Batho [Écologie] et Stéphane Le Foll [Agriculture] mèneront les travaux nécessaires pour fixer son périmètre et ses moyens », annonce le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, samedi 15 septembre 2012, lors de son discours de clôture de la conférence environnementale. La création de cette agence a été annoncée la veille par le président de la République François Hollande, en ouverture de cette conférence (AEF n°206913).
« Une stratégie ambitieuse axée sur un objectif de -40 % d'émissions de gaz à effet de serre en 2030 puis de -60 % en 2040 [par rapport à 1990] : telle est la position que je défendrai dans le cadre des prochaines discussions dans les instances européennes. » C'est ce qu'annonce François Hollande, président de la République, lors de son discours d'ouverture de la conférence environnementale, vendredi 14 septembre 2012. La conférence environnementale se tient à Paris, au Cese (Conseil économique, social et environnemental) et rassemble, pendant deux jours, plus de 300 invités répartis en six collèges (État, associations environnementales, entreprises, syndicats, collectivités territoriales et parlementaires) et en cinq tables rondes (transition énergétique, biodiversité, santé environnementale, éco-fiscalité, gouvernance).
Le projet de SRCAE (schéma régional climat air énergie) de Rhône-Alpes a été rejeté faute de majorité, lors de l'assemblée régionale du vendredi 30 mars 2012. Après avoir demandé le report du vote, les groupes EELV et du Front de gauche ont en effet voté contre le texte, avec le soutien de Benoît Leclair, vice-président délégué EELV à l'énergie et au climat, qui a participé à son élaboration. Indépendamment du souhait de l'État, le groupe UDC (Union de la droite et du centre) a également voté contre afin de pointer les contradictions de la majorité. « L'État n'était pas au rendez-vous pour construire un scénario à la hauteur des enjeux : avec un objectif à 62 % de réduction des GES (gaz à effet de serre) en 2050, nous sommes très en dessous des 75 % (facteur quatre) et encore plus loin du facteur cinq (- 80 %) que notre propre région s'est fixé en 2010 », explique le groupe EELV.
La communauté urbaine de Lyon a annoncé, mercredi 29 février 2012, qu'elle mettrait fin aux contrats de distribution d'eau le 5 février 2015, un an avant le terme prévu, en application de l'arrêt Olivet (avril 2009) du Conseil d'État (1). Il s'agit principalement des contrats d'eau de plus de 20 ans qui lient le Grand Lyon à Veolia (qui couvre 85 % du Grand Lyon) et à la Lyonnaise des Eaux (10 %). Les élus communautaires se prononceront sur les différentes options de gestion en octobre 2012. La collectivité a retenu quatre « scénarios » : la gestion unique en régie publique, la gestion externalisée en lot unique, la mixité des modes de gestion par découpage territorial (rive droite du Rhône en régie et rive gauche externalisée) ou par découpage fonctionnel (production en régie et distribution externalisée). « Quel que soit le scénario retenu, les délégataires publics ou privés devront respecter un même cahier des charges élaboré par l'autorité organisatrice », souligne le Grand Lyon.
Retrouvez en bref quelques informations récentes intéressant la protection sociale :