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« La loi LRU n'avait pas de visée pédagogique et était centrée sur des objectifs de gestion. La notion d'excellence, principalement focalisée sur la recherche, a largement détourné l'attention du pédagogique », relève le comité de pilotage des assises de l'enseignement supérieur et de la recherche à l'issue des 85 auditions qu'il a effectuées entre le 28 et le 31 août puis les 17 et 18 septembre. Il rend en effet public, jeudi 20 septembre 2012, un document de synthèse de ces auditions dans lequel, insiste-t-il, il ne prend pas position. Cette synthèse se structure autour des trois thèmes définis pour les assises : la réussite des étudiants, la recherche (AEF n°206405), et le paysage de l'enseignement supérieur et de la recherche (AEF n°206403). « Aujourd'hui l'objectif de démocratisation de l'enseignement supérieur amène tout naturellement à se focaliser sur la réussite des étudiants », estime le comité de pilotage.
« Les auditionnés sont unanimes à critiquer la complexité inédite qu'ont atteint l'enseignement supérieur et la recherche en France. FCS, IHU, IRT, Satt, CVT, labex ou idex, RTRA ou RTRS, instituts Carnot, pôles de compétitivité, IEED, PRES, alliances, agences variées… se sont additionnés aux multiples structures déjà présentes, qui plus est en un très court laps de temps, empêchant toute stabilisation du système. » Tel est le premier « constat essentiel » que dresse le comité de pilotage des assises de l'enseignement supérieur et de la recherche à l'issue des 85 auditions qu'il a effectuées entre le 28 et le 31 août, puis les 17 et 18 septembre. Il rend en effet public, jeudi 20 septembre 2012, un document de synthèse de ces auditions dans lequel, insiste-t-il, il ne prend pas position. Cette synthèse se structure autour des trois thèmes définis pour les assises : la réussite des étudiants (AEF n°206404), la recherche (AEF n°206405) et le paysage de l'enseignement supérieur et de la recherche. Les membres du comité de pilotage relèvent, lors d'une conférence de presse, que la gouvernance des universités, la parité hommes-femmes et le positionnement du système français dans le monde n'ont pas été beaucoup été abordés lors des auditions.
« De très nombreux acteurs s'accordent à dire que le financement par projet a été trop systématisé » et « un grand nombre d'auditionnés appellent donc de leurs voeux un rééquilibrage entre le financement pérenne et le financement sur projet. » Tel est le principal message que retient le comité de pilotage des assises de l'enseignement supérieur et de la recherche pour ce qui concerne la recherche, à l'issue des 85 auditions qu'il a effectuées entre le 28 et le 31 août puis les 17 et 18 septembre. Il rend en effet public, jeudi 20 septembre 2012, un document de synthèse de ces auditions dans lequel, insiste-t-il, il ne prend pas position. Cette synthèse se structure autour des trois thèmes définis pour les assises : la réussite des étudiants (AEF n°206404), la recherche, et le paysage de l'enseignement supérieur et de la recherche (AEF n°206403).
« Comment ne pas perdre l'apport des évaluations fines de formation par l'Aeres, tout en arrivant, à moyens constants, à donner une meilleure vision d'ensemble de la carte des formations pour les étudiants, les décideurs de l'ESR, les régions ? » : c'est l'une des questions que pose Didier Houssin, président de l'Aeres, interrogé par AEF sur le premier volet (réussite des étudiants) de la contribution de l'agence aux assises de l'enseignement supérieur et de la recherche (AEF n°207864). « Les évaluations de l'Aeres portent sur les licences, masters et doctorats, mais pas sur l'ensemble des formations du supérieur. Pourtant, la réussite des étudiants du premier cycle pose la question de l'évaluation coordonnée de l'ensemble du premier cycle, incluant aussi les CPGE, les formations courtes (BTS, DUT)… », estime Didier Houssin. « Nous n'avons pas non plus une vision d'ensemble au niveau régional. Aujourd'hui, l'Aeres évalue les formations avec ‘une granularité fine', en lien avec la logique d'habilitation par le MESR. Ne pourrait-on pas redéployer partiellement notre force de travail ? Par exemple, une formation qui aurait obtenue une note A+ ne pourrait-elle pas être évaluée plus légèrement la fois d'après ? », se demande le président de l'Aeres. « La réponse dépendra notamment de l'orientation que souhaite prendre le MESR en matière d'habilitation des formations », ajoute-t-il.
« Après une évolution défavorable probablement due à la mise en œuvre du plan réussite en licence, la part des mentions [de licence] à faibles effectifs semble se stabiliser », indique le Rap 2011 (rapport annuel de performance) de la Mires (Mission interministérielle recherche et enseignement supérieur), dans sa partie dédiée au programme 150 (formations supérieures et recherche universitaire), rendu public le 27 juin 2012. « Dans le cadre du dialogue contractuel, avec les équipes de direction des établissements, les préconisations ministérielles commencent à porter et à donner lieu au sein des établissements et de leurs composantes à réorganisation de certains cursus, mouvement lent puisqu'il s'agit de convaincre les équipes pédagogiques de son intérêt global. » La part des mentions à faibles effectifs, en licences (moins de 50 étudiants) et en masters (moins de 30) est l'un des indicateurs permettant d'évaluer l'objectif visant à « optimiser l'offre de formation et la gestion des établissements de l'enseignement supérieur » (1) . En 2011, 35,6 % des L3 et 25,7 % des M2 ont de faibles effectifs.