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« Le maillage territorial est un atout de l'Afpa car il conditionne le succès des formations de proximité qui sont essentielles dans notre offre. […] Ce maillage doit être préservé. Cela n'empêche pas de l'adapter en permanence aux besoins : par des regroupements dans des espaces plus adaptés, l'accueil de partenaires ou d'autres publics que les seuls stagiaires de l'Afpa pour créer de véritables cités de la formation ou l'allégement des structures des petites entités, notamment des antennes de formation rattachées à un centre voisin. » C'est ce que précise le document détaillant « les grandes orientations du plan de refondation de l'Afpa » que le président de l'association, Yves Barou, a successivement présenté ces derniers jours au management puis au CCE (comité central d'entreprise) et au Conseil d'orientation de l'Afpa, mercredi 19 septembre 2012.
« 80 millions d'euros vont être débloqués, dont 20 millions avant la fin de l'été » pour permettre à l'Afpa d'assurer la pérennité de son activité, indique le ministre délégué à la Formation professionnelle et à l'Apprentissage, Thierry Repentin, à l'occasion d'un point presse organisé dans le cadre d'un déplacement à Dijon (Côte-d'Or), jeudi 26 juillet 2012. Le déblocage de ces 80 millions d'euros va permettre « d'assurer la trésorerie de l'Afpa jusqu'à la fin de l'année, indique à l'AEF l'entourage du ministre. Cette somme se décompose en deux volets : 60 millions d'euros sont mobilisés dans le cadre du redéploiement de la dette fiscale et sociale de l'association ; l'État va débloquer en urgence une subvention de 20 millions d'euros issue d'un redéploiement de crédits sur les programmes budgétaires 102 et 103 de la mission « Travail et emploi » sur le budget 2012. Cette dernière somme correspond à ce que l'État doit verser à l'Afpa au titre de l'entretien du patrimoine de l'association qui est encore sa propriété. Sur ce point, le ministre souligne que, « ces dernières années, l'État a abandonné l'Afpa en ne faisant plus face à ses responsabilités ».
« Sécuriser le dispositif de prescription et d'entrée en formation des demandeurs d'emploi au sein de l'Afpa », tel est l'objectif de la convention signée le 27 juin 2012 entre Pôle emploi Paca et l'Afpa Paca, indique à l'AEF Philippe Bel, directeur régional de Pôle emploi Paca, jeudi 19 juillet 2012. D'une durée de trois ans, la convention de partenariat prévoit de « renforcer les synergies entre ces deux opérateurs », « mener des actions communes pour promouvoir l'accès à la qualification par la voie de la formation » et « favoriser l'accès à la formation des publics les plus fragiles ou les plus en difficultés ». Il s'agit d'une déclinaison d'une convention-cadre nationale signée par les deux opérateurs le 23 mai 2012 (AEF n°214310).
Le chiffre d'affaires de l'Afpa en 2011 s'établit à 864,6 millions d'euros, en baisse de 8 % par rapport à 2010 où le chiffre d'affaires s'élevait à 940,8 millions d'euros, indique le rapport d'activité de l'association, rendu public en marge de la conférence de presse organisée le 13 juillet 2012 en présence d'Yves Barou, président de l'Afpa, Pierre Lepetit, nouveau « directeur délégué » en charge des questions financières et budgétaires, et Dominique Schwach, directeur adjoint de l'Afpa en charge de l'animation du réseau régional (AEF n°210292). Concernant la répartition du chiffre d'affaires en 2011, la moitié (50 %) s'est fait avec les collectivités territoriales, 30 % avec l'État et les « institutionnels » et 20 % avec les entreprises.
« L'Afpa a la trésorerie suffisante pour faire face à ses échéances pour les trois prochains mois. Et jusqu'à la fin de l'année, si nous continuons à bien travailler », déclare Yves Barou, président de l'Afpa, lors d'une conférence de presse organisée le 13 juillet 2012, en présence de Pierre Lepetit, nouveau « directeur délégué » en charge des questions financières et budgétaires, et Dominique Schwach, directeur adjoint de l'Afpa en charge de l'animation du réseau régional. « La situation de l'Afpa n'est pas réglée mais elle est maîtrisée. Les problèmes ont été identifiés », note Pierre Lepetit. « Nous sommes en train de stabiliser la situation mais il faut que l'on trouve une ingénierie financière originale pour 2013 », ajoute Yves Barou, qui ne souhaite donner « aucun chiffre » sur la situation budgétaire de l'Afpa car « nous sommes en discussions avec nos créanciers ».
« L'Afpa a échappé au dépôt de bilan », indique à l'AEF Thierry Lepaon, membre de la commission exécutive confédérale de la CGT, suite à une réunion organisée mardi 10 juillet 2012, à l'issue de la conférence sociale par le ministre délégué à la Formation et à l'Apprentissage, Thierry Repentin. Il explique que de « bonnes nouvelles sont arrivées de la part du Ciri » (Comité interministériel de restructuration industrielle) et « une solution est en passe d'être trouvée dans les relations avec Dexia ». De plus, il indique qu'un « plan de travail » est en train d'être envisagé pour mieux coordonner l'action de Pôle emploi et de l'Afpa. « Dans la situation actuelle, il n'est pas normal que l'Afpa dispose de 16 000 places de formation non pourvues alors que les demandeurs d'emploi rencontrent de telles difficultés pour accéder à la formation. » De fait, l'Afpa va mener un travail d'identification précise des places dont elle dispose pour ses formations et, de son côté, Pôle emploi devrait sensibiliser ses conseillers sur ces possibilités de formation.
Yves Barou présentera un « plan de refondation » de l'Afpa aux instances de l'association le 1er décembre 2012. Selon les informations d'AEF, c'est ce qu'il annonce au conseil d'administration de l'Afpa réuni mercredi 4 juillet 2012 suite à sa nomination à la présidence de l'association, le 26 juin dernier (AEF n°211805). Lors de cette même réunion, il a également soumis à l'approbation du conseil d'administration la mise en oeuvre de trois missions destinées à assurer le management de l'association suite à la non-reconduction dans ses missions du directeur général de l'Afpa, Philippe Caïla. Ainsi, Pierre Lepetit, IGF (inspecteur général des finances), est détaché du ministère des Finances et placé sous l'autorité du président de l'Afpa pour assurer une mission de « directeur délégué » en charge des questions financières. Il aura à gérer les relations avec les banques et avec le Ciri (Comité interministériel de restructuration industrielle) et à mener une réflexion sur le futur plan d'économie que l'association devrait être amenée à mettre en oeuvre.