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10 400 candidats - pour plus de 11 000 inscrits - se sont présentés à la session 2012 du concours commun entre les six instituts d'études politiques d'Aix-en-Provence, Lille, Lyon, Rennes, Strasbourg et Toulouse (1). Il s'agit de la cinquième édition de ce concours commun, qui dépasse pour la première fois la barre des 10 000 présents aux épreuves. Le nombre de places ouvertes est de 1 000 : 130 à Aix, 145 à Lille, 190 à Lyon, 165 à Rennes et à Strasbourg et 205 à Toulouse.
« Il y a un accord de principe avec la Dgesip pour que les neuf IEP (instituts d'études politiques) rejoignent le système admission post-bac lors de la session 2013 », indique à AEF Patrick le Floch, directeur de l'IEP de Rennes et coordinateur du concours commun cette année (1). « Quelques éléments restent toutefois en suspens, comme la date du concours commun, qui est actuellement le 1er juillet. Il faudrait l'avancer de manière substantielle pour que notre procédure d'admission s'accorde avec celle d'APB. En outre, certains instituts disposent d'une voie de recrutement parallèle tardive pour les bacheliers ayant eu la mention très bien au baccalauréat. Nous y sommes très attachés car c'est un outil de démocratisation. A Rennes par exemple, 60 % des 18 étudiants admis par cette voie sont boursiers », affirme-t-il.
Les IEP (Instituts d'études politiques) d'Aix-en-Provence, Lille, Lyon, Rennes, Strasbourg et Toulouse, regroupés depuis 2008 dans un concours commun d'entrée en première année, annoncent une hausse de 7% de leurs candidatures par rapport à 2009, soit 10 000 candidats pour 1 100 places au total. Les candidats passent le concours le même jour (le 2 juillet 2010) dans la ville la plus proche de chez eux, mais doivent obligatoirement formuler un ordre de priorité entre chacun des six IEP pour lesquels ils postulent.
Le ministre de l'Éducation nationale a signé mardi 19 janvier 2010 une convention-cadre avec six IEP pour une durée de 3 ans, portant sur le programme d'ouverture sociale « IEPEI » (Programme d'études intégrées des IEP). Cette convention prévoit le financement, à hauteur de 100 000 euros par an, d'une partie de ce dispositif, déjà en place depuis trois ans à l'IEP de Lille (AEF n°319328) et étendu aux IEP d'Aix-en-Provence, Lyon, Rennes, Strasbourg et Toulouse il y a deux ans. Le ministère s'engage également à financer 2 400 heures supplémentaires par an pour les professeurs référents des lycées participants, soit 151 établissements répartis sur tout le territoire, selon les IEP. Enfin, un comité de pilotage réunissant des représentants du ministère et des six IEP est créé, avec la mission d'assurer le suivi et l'évaluation du dispositif pendant les trois prochaines années.
Les six instituts d'études politiques d'Aix-en-Provence, Lyon, Strasbourg, Lille, Rennes et Toulouse préparent une convention de partenariat avec le ministère de l'Éducation nationale pour « étendre » un dispositif expérimental d'accompagnement des lycéens défavorisés dans la préparation du concours d'entrée en première année, annonce à AEF Christian Duval, directeur de Sciences Po Aix. « Cette convention est destinée à nous aider dans la mise en place des partenariats avec les lycées d'un point de vue logistique et financier », indique-t-il.
L'IEP de Lille « est aujourd'hui tenu de resserrer sa stratégie autour d'objectifs plus précis, à commencer par celui de consolidation de ses acquis, sous peine de se piéger lui-même si le même rythme de croissance des effectifs continue et que ses moyens humains et matériels restent constants », recommande l'Aeres, dans son rapport d'évaluation de juillet 2009. Créé en 1991, ce qui en fait le plus récent des instituts d'études politiques de province, l'IEP de Lille est un établissement public à caractère administratif type « article 43 » rattaché à l'université Lille-II droit et santé. Son offre de formation est passée de trois à quatre ans en 2002 puis à cinq ans en 2007. Entre 2002 et 2006, son effectif a quasiment doublé, passant de 730 élèves à 1 310. Pour autant, le nombre d'enseignants-chercheurs statutaires et de personnels administratifs est resté « relativement stable », note l'Aeres, ce qui a contraint l'IEP à embaucher un nombre important de vacataires. Les auteurs du rapport recommandent d'ailleurs à l'équipe de direction de « veiller à un meilleur équilibre entre les emplois statutaires et les emplois contractuels » et d' « adopter une politique de recrutement d'enseignants-chercheurs plus volontariste et programmée sur plusieurs années ».
Les six Instituts d'études politiques d'Aix-en-Provence, Lyon, Strasbourg, Lille, Rennes et Toulouse organiseront un concours commun d’entrée en première année à partir de 2008. "Cinq conseils d'administration sur six, à l'exception encore de Lille, ont adopté à l'unanimité les modalités de participation des IEP à une banque d'épreuves communes. Le premier concours commun à six instituts aura lieu en juin 2008", annonce à L'AEF Christian Duval, directeur de l'IEP d'Aix.