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Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, présidera l'atelier consacré aux questions de santé dans le cadre de la conférence nationale contre la pauvreté et pour l'inclusion sociale qui se tiendra les 10 et 11 décembre 2012. C'est ce qu'annonce le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, lors d'une réunion, à Matignon, de l'ensemble des membres du CNLE (Conseil national de lutte contre l'exclusion), jeudi 20 septembre 2012. Un groupe de travail sera chargé de préparer cet atelier thématique. Il sera piloté par Michel Legros, vice-président du conseil des formations de l'EHESP (École des hautes études de santé publique). L'atelier consacré à l'accès aux droits, aux minima et tarifs sociaux, ainsi qu'à l'intervention sociale sera quant à lui présidé par Marie-Arlette Carlotti, ministre déléguée aux Personnes handicapées et à la Lutte contre l'exclusion. Bertrand Fragonard, président du Haut Conseil de la famille, pilotera le groupe de travail chargé de le préparer.
« La France bénéficie d'une conjonction politique inédite pour enclencher une politique efficace de lutte contre la pauvreté et la précarité », estime Martin Hirsch, ancien Haut commissaire aux Solidarités actives. Il répond ce vendredi 21 septembre 2012 à l'interpellation d'un anglo-saxon intervenant au terme d'un débat sur « les perspectives pour la lutte contre la pauvreté et la précarité en France après les élections présidentielles » tenu dans le cadre du forum « Convergences 2015 » organisé durant trois jours à Paris (1). Au terme de la table ronde réunissant Catherine Lemorton, présidente socialiste de la commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale, Jean-Marc Borello, président du groupe SOS et Pierre-Yves Madignier, président d'ATD Quart monde, cet intervenant s'étonne de l'anomalie qui consiste, en France, à vouloir traiter de la question de la lutte contre la pauvreté de façon extrêmement cloisonnée, en « silots », en fonction des départements ministériels (logement, santé, emploi, etc). Martin Hirsch lui donne acte de la pertinence de sa remarque et ajoute que pour la première fois, la France du fait de l'appartenance des exécutifs tant nationaux que locaux à un même courant politique, dispose de l'ensemble des leviers pour mener une politique efficace et globale de lutte contre la pauvreté et la précarité.
Les deux tiers des CCAS (centres communaux d'action sociale) constatent une hausse des demandes d'aide qui leur sont adressées et 34 % d'entre eux estiment que les frais de santé constituent un poste de dépenses que les ménages qui sollicitent une aide renoncent à assumer. Une proportion qui atteint même 46 % pour les centres implantés dans les villes de plus de 30 000 habitants. C'est l'un des enseignements majeurs du baromètre Uncass-Gazette Santé-Social de l'action sociale locale 2012 (1), présenté mercredi 19 septembre 2012 au Cese (Conseil économique, social et environnemental). Les résultats compilés par l'Union nationale des centres communaux d'action sociale montrent également que les difficultés quotidiennes liées au paiement des factures constituent le premier élément déclencheur de nouvelles demandes d'aides et parmi elles : les factures d'énergie (97 % des CCAS), les loyers (cités par 76 % des CCAS) et 89 % dans les territoires de plus de 30 000 habitants, les services municipaux, à savoir la cantine scolaire, l'accueil de loisir ou périscolaire, les colonies de vacances (53 % des CCAS et 63 % de ceux implantés en milieu rural).
En 2010, le niveau de vie médian s'élève à 19 270 euros annuels, soit une diminution en euros constants de 0,5 % par rapport à 2009, indique l'enquête Revenus fiscaux et sociaux de l'Insee du vendredi 7 septembre 2012. Les 10 % des personnes les plus modestes ont un niveau de vie inférieur à 10 430 euros ; celui des 10 % les plus aisés est d'au moins 36 270 euros, soit 3,5 fois plus. Au final, le niveau de vie baisse ou stagne pour pratiquement toutes les catégories de population, sauf pour les plus aisées. Quant au seuil de pauvreté, qui correspond à 60 % du niveau médian de la population, il s'établit à 964 euros mensuels en 2010. La pauvreté, qui continue sa progression, concerne 8,6 millions de personnes, soit 14,1 % de la population, contre 13,5 % en 2009 et 13 % en 2008. « La non-reconduction de mesures d'aides ponctuelles, mises en oeuvre en 2009 afin de limiter les effets de la crise sur les ménages modestes, et le gel du barème des prestations familiales en 2010 expliquent pour partie que cette population soit plus affectée », analysent Carine Burricand, Cédric Houdré et Eric Seguin, auteurs de l'étude.
Étienne Pinte, président du Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale (CNLE) a remis mardi 4 septembre 2012 un rapport (AEF n°207748) sur le « reste pour vivre » à Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, et à Marie-Arlette Carlotti, ministre déléguée chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l'exclusion. Celles-ci « se félicitent », dans un communiqué du 4 septembre, de la publication de ce rapport, « qui rappelle l'importance d'améliorer la situation des ménages les plus modestes, trop souvent stigmatisés ces dernières années ». Pour les deux ministres ce document « montre la difficulté croissante qu'ont les plus fragiles de nos concitoyens à faire face à leurs dépenses incompressibles (logement, énergie, santé) et les privations intolérables que cette situation peut engendrer ». Elles rappellent également que face à cette situation « le gouvernement a engagé des mesures en faveur du pouvoir d'achat des ménages les plus modestes (notamment augmentation de 25 % de l'allocation de rentrée scolaire, lancement des négociations sur les dépassements d'honoraires et l'accès aux soins pour tous, augmentation du smic, encadrement des loyers, réforme des tarifs de l'énergie) ». Et que sera organisée les 12 et 13 novembre 2012 au Palais d'Iéna la conférence annoncée par François Hollande qui permettra l'élaboration d'un plan quinquennal de lutte contre la pauvreté et les exclusions.
La conférence sur la lutte contre la pauvreté et l'exclusion, dont la tenue avait été promise par François Hollande lors d'un déplacement dans un centre du Secours catholique le 13 juillet dernier, sera organisée les 12 et 13 novembre prochains au palais d'Iéna, indique un communiqué de Marie-Arlette Carlotti. La ministre déléguée en charge des Personnes handicapées et de la Lutte contre l'exclusion précise que le président de la République ouvrira les travaux et le Premier ministre les conclura. « Les ministres du gouvernement concernés seront pleinement impliqués dans l'animation de tables rondes qui réuniront les différents acteurs de la lutte contre l'exclusion », assure le communiqué ministériel.
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