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Luc Oursel, président du directoire d'Areva est élu à la présidence de l'ANRT (Association nationale de la recherche et de la technologie) par les membres du conseil d'administration, jeudi 20 septembre 2012. Il succède à Louis Gallois, commissaire général à l'investissement et ancien président exécutif d'EADS (AEF n°213514).
« 51,5 % des doctorants Cifre (convention industrielle de formation par la recherche) indiquent avoir un projet de création d'entreprise dont 31,3 % avec une intention ferme de créer. » C'est ce qui ressort d'une enquête (1) intitulée « les doctorants et la création d'entreprises » menée par Novancia Business School Paris avec le concours de l'ANRT (Association nationale de la recherche et de la technologie) auprès de 1 618 doctorants Cifre et publiée lundi 21 mai 2012. Selon l'étude, « les résultats montrent des disparités d'intention entrepreneuriale selon les disciplines : les doctorants en sciences humaines et humanités sont ainsi les plus tentés par l'aventure, à 44,3 %, suivis des doctorants en science de la société (40,7 %), en information et communication (40,6 %) puis les doctorants en sciences de l'ingénieur (40,3 %) ». Les chimistes et physiciens, quant à eux, « optent majoritairement pour une carrière de chercheurs en grande entreprise (respectivement 51,6 % et 44 %) et se montrent peu enclins à travailler dans des PME, que ce soit pour encadrer la R&D ou y être chercheurs », détaille l'enquête.
« Le processus de contractualisation des IRT est en train de se gripper sous l'effet de contraintes de plus en plus complexes et irréalistes. » C'est ce qu'écrit Denis Ranque, président de l'ANRT (Association nationale de la recherche et de la technologie) et PDG de Technicolor, dans un courrier adressé à René Ricol, commissaire général à l'investissement, daté du 2 février 2012 et qu'AEF s'est procuré. « Dès le départ, la belle idée d'associer chercheurs publics et privés sur de grandes thématiques a été abîmée par une méfiance tant vis-à-vis de la recherche publique que des entreprises », poursuit Denis Ranque qui ajoute que « c'est ainsi qu'on a récusé les instituts Carnot pourtant censés être à la pointe des relations avec les entreprises, alors qu'on aurait pu les mettre au défi de se hausser au niveau de cette nouvelle mission ». « Le cadre est trop rigide, les contraintes sont contradictoires, les montages sont ambigus, les espoirs sont en partie illusoires : il suffit malheureusement pour en être sûr de lire le dernier état de la note d'orientation méthodologique », estime-t-il (AEF n°222464).
« Grâce au CIR (crédit impôt recherche), la France se situe au niveau le plus compétitif en Europe. Cependant, si le dispositif n'existait pas, la France serait le pays le plus cher [en Europe] ». Telle est l'information principale d'une étude de l'ANRT(Association nationale de la recherche et de la technologie) intitulée : « comparaison internationale sur le cours d'un chercheur : CIR, la France redevient compétitive » (1), rendue publique par l'association jeudi 10 novembre 2011. Ainsi, après crédit impôt recherche et subventions, les écarts de coûts par rapport à la France en termes de recherche sont les suivants : Singapour (4 % moins cher qu'en France) ; la Chine (- 35 %) ; l'Inde (- 45 %) et le Maroc (- % 49 %). Parallèlement, par rapport à la France, le coût de la recherche aux États-Unis est supérieur de 80 %. Suivent le Canada (+ 52 %), le Japon (+ 49 %), l'Australie (+ 47 %), la Suède (+ 44 %), la Finlande (+ 38 %), l'Allemagne (+ 37 %), les Pays-Bas (+ 33 %), la Belgique (+ 28 %), l'Italie (+ 24 %) et le Brésil (+ 16 %) (AEF n°228416).
« La mise en place des Satt (société d'accélération du transfert de technologie) est une bonne idée mais le pragmatisme doit prévaloir », déclare Denis Ranque, président de Technicolor et de l'ANRT (Association nationale de la recherche et de la technologie) à l'occasion du déjeuner annuel de l'association, mardi 8 novembre 2011 à Paris. « En effet, nous savons que l'autofinancement à dix ans sera difficile car la valorisation de la recherche est un processus qui prend du temps », ajoute-t-il. « Il faudra surtout demander aux Satt de rester proches des laboratoires », affirme Denis Ranque. Quant à Ronan Stéphan, directeur général pour la recherche et l'innovation au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, il suggère de « considérer les Satt comme des fonds de maturation qui apportent une capacité de détection pour qualifier et transformer une innovation en succès sur le marché ». « Néanmoins, il faut s'accorder sur un partage raisonnable de la propriété intellectuelle et je pense que nous allons y arriver », assure-t-il.
« Le nombre de créateurs d'entreprise parmi le millier de docteurs Cifre diplômés chaque année est de l'ordre du pourcent », soit une dizaine. C'est ce que révèle Clarisse Angelier, responsable du service Cifre à l'ANRT (Association nationale de la recherche et de la technologie), lors d'une table ronde intitulée « de la recherche à l'entreprise : les bonnes pratiques de l'innovation partenariale » à l'université d'été du Medef sur le campus HEC à Jouy-en-Josas (Yvelines), vendredi 2 septembre 2011 (AEF n°233730). Elle y présente les premiers résultats d'une enquête menée par l'ANRT sur les docteurs Cifre ayant créé leur entreprise, à paraître en octobre prochain avec le concours des éditions Eyrolles. En prolongement de cette enquête, Clarisse Angelier annonce que l'ANRT compte « travailler à l'élaboration d'un programme d'aide à la sensibilisation et à l'accompagnement des docteurs intéressés par la création d'entreprise, en collaboration avec des entreprises, des universités et des institutions ». Le Medef « a pris date » pour y participer. « On peut se prendre à rêver d'un institut spécialisé dédié aux doctorants et à l'entreprise innovante », lance-t-elle.