En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
La CPU (Conférence des présidents d'université) souhaite que « tout soit décidé très rapidement », au sujet de la période de transition dans la formation des enseignants. C'est ce que la conférence indique à AEF à l'issue d'une réunion qui s'est tenue le 20 septembre 2012 au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche en présence de la CDIUFM (Conférence des directeurs d'IUFM), de la CDUL (Conférence des doyens des UFR de lettres et sciences humaines) et CDUS (Conférence des doyens et directeurs d'UFR scientifiques). « De nombreuses questions se posent : combien de concours ? À quel niveau ? ». Sans que le sujet soit longuement discuté, le cabinet de Geneviève Fioraso a fait savoir qu'il n'y aurait que deux solutions : « soit accepter qu'il y ait une année blanche (ce qui ne parait pas envisageable), soit organiser deux concours cette année, l'un en fin de M1, si bien évidemment, cette option est actée par le ministère, l'autre en fin de M2 ».
« Le cabinet de la ministre [de l'Enseignement supérieur et de la recherche] a rappelé que la question de l'intégration universitaire des futures Espé a déjà été tranchée au plus haut niveau », rapporte la CPU interrogée par AEF, à l'issue d'une réunion des quatre conférences - CPU, CDIUFM, CDUL, CDUS - au ministère, jeudi 20 septembre 2012. En effet, le Premier ministre a déclaré, lors de son discours de politique générale à l'Assemblée nationale le 3 juillet 2012, que « les Espé seront créées au sein des universités ». Concernant les modalités d'organisation et de fonctionnement, Gilles Roussel, président de la commission 'formation et insertion professionnelle' de la CPU, et Patrick Demougin, président de la CDIUFM, estiment qu'un « effort de refondation et d'imagination est crucial ». La CDIUFM précise que « les écoles supérieures ne seront ni des IUFM rémanéagés, ni des acteurs extérieurs aux UFR. » Selon la CPU, « toutes les conférences sont d'accord pour affirmer que la réforme de la formation des enseignants est une réforme que l'on ne peut rater car il s'agit de répondre aux besoins de la nation. Cela est d'autant plus vrai après l'annonce faite par Vincent Peillon de recruter 40 000 enseignants pour la rentrée 2013 (AEF n°206291). Pour réussir ce défi, l'université a besoin de tout le monde. »
Le ministère de l'Éducation nationale envisagerait de procéder au recrutement d'enseignants auprès d'étudiants en M1 au printemps 2013, apprend AEF vendredi 21 septembre 2012 de sources concordantes. Vincent Peillon, ministre de l'Éducation nationale, a annoncé jeudi 20 septembre qu'il allait « recruter près de 40 000 professeurs » en 2013 (AEF n°206477). 22 100 postes sont d'ores et déjà ouverts au concours 2013, qui vont compenser les départs à la retraite des professeurs. Pour le reste des recrutements, le ministère ne souhaite pas détailler le dispositif avant la date de présentation du PLF 2013 vendredi 28 septembre mais souligne qu'il s'agit de « recrutements et non pas de créations de postes ».
Le ministère de l'Éducation nationale est en train de « finir une discussion » avec les organisations syndicales pour « ouvrir encore, au-delà des 1 000 postes que j'avais donné pour les professeurs des écoles (AEF n°212383), les listes complémentaires. Car il y aura des tensions de remplacement », déclare Vincent Peillon, ministre de l'Éducation nationale, invité de l'émission « L'invité des matins » sur France Culture, jeudi 20 septembre 2012. « Donc, nous avons déjà 90 postes supplémentaires que nous allons recruter dans les jours qui viennent pour faire face dans les académies les plus déficitaires - dont celle de Créteil d'ailleurs - au problème ».
« Placer le concours en M1, dans le meilleur des cas, pourrait sembler revenir à la position avant-masterisation : concours à bac +4 et situation de professeur stagiaire l'année bac +5 », écrit le Snep-FSU, dans une lettre ouverte adressée au ministre de l'Éducation nationale, Vincent Peillon le 17 septembre 2012. Selon le Snep-FSU, mettre les concours en fin de M1 consiste « à bricoler à nouveau un dispositif qui va clairement cliver les acteurs, notamment universitaires et ESPE, premier et second degrés ». Cette solution « va bloquer toute évolution future, limiter la mise en place de véritables écoles supérieures, empêcher toute formation 'intégrée', laisser les épreuves de concours forcément académiques et repoussera aux calendes grecques la mise en place de véritables pré-recrutements ».
« 9 000 nouveaux professeurs des écoles seront recrutés à la session 2013 du concours du premier degré public, contre 5 000 à la session 2012 (+ 80 %). 11 000 postes d'enseignants du second degré public seront mis aux concours externes (agrégation, Capes, Capeps, Cepet, CAPLP, CPE, Cop) de la session 2013, contre 8 600 à la session 2012 (+ 28 %) », indique le dossier de presse de rentrée du ministère de l'Éducation nationale. « Le nombre de postes ouverts pour la session 2013 des concours externes publics passe de 13 000 à 20 000, soit une augmentation de 47 % par rapport à la session précédente, qui permet d'assurer le remplacement de l'ensemble des départs à la retraite », précise-t-il, conformément aux annonces faites par le ministre de l'Éducation nationale, Vincent Peillon, lundi 27 août 2012 (AEF n°208260).
« L'année prochaine, 22 000 postes seront mis aux concours. Il est fini le temps où on ne remplaçait pas un fonctionnaire sur deux », annonce Vincent Peillon, ministre de l'Éducation nationale, lundi 27 août 2012, lors d'un discours d'accueil aux professeurs stagiaires du second degré de l'académie de Créteil, en présence du recteur William Marois. L'entourage du ministre précise qu'il s'agira d'environ 22 100 postes aux concours externes du primaire et du secondaire (privé sous contrat compris). « Ces postes permettent de couvrir tous les départs à la retraite » assure-t-il. À ces postes, s'ajoutent les 10 000 postes annoncés par Vincent Peillon (AEF n°208294). Le détail concernant ces 10 000 postes, « sera décliné fin septembre, lors de la présentation du budget », indique la même source.
Lorsqu’une substance toxique est utilisée illégalement par un employeur, les salariés qui y ont été exposés peuvent obtenir une indemnisation réparant l’atteinte à leur dignité, distincte de celle qui répare leur préjudice d’anxiété. C’est ce que retient la Cour de cassation dans un arrêt du 8 février 2023 qui figurera au rapport annuel. L’affaire concerne un site de Rhône Poulenc chimie, devenu Rhodia opérations, qui avait continué à utiliser de l’amiante illégalement entre 2002 et 2005.