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La CRC (chambre régionale des comptes) de Rhône-Alpes « encourage l'ESC Grenoble à réfléchir à l'opportunité de réaliser davantage de formations à l'étranger pour l'avenir, compte tenu de sa notoriété maintenant acquise, et du fait du nombre important d'étudiants étrangers qu'elle a formés », indique un rapport portant sur les exercices 2004 à 2010 de l'école, daté de juin 2012. La CRC relève que l'école supérieure de commerce « se développe relativement peu à l'étranger, en ce sens qu'elle ne délocalise pratiquement pas ses formations (un seul site est concerné, celui de Casablanca, au Maroc) ». Le contrôle de la chambre s'inscrit dans le cadre d'une enquête nationale menée par la Cour des comptes et les CRC sur les écoles de commerce dépendant des CCI.
En 2012, les élèves des classes préparatoires économiques et commerciales ont fait à peu près les mêmes choix d'écoles de commerce qu'en 2011 : le top 10 reste inchangé, à l'exception de Rouen business school, qui retrouve sa 8e place, perdue l'année dernière au profit de Reims management school, et qui regagne 30 étudiants. Comme en 2011, aucun étudiant admis à la fois à HEC et à l'Essec n'a préféré cette seconde option, mais trois élèves ont choisi de s'inscrire à l'ESCP Europe plutôt qu'à HEC. Dans le top 15, les deux mouvements notables sont ceux d'Euromed management, qui repasse devant les deux campus de Skema (Lille et Nice), à la 12e place, et surtout de l'ESC Montpellier, qui réalise la plus belle opération du palmarès 2012 en remontant de la 20e à la 15e place. Au total, ce sont 19 écoles qui voient leur position relative évoluer par rapport à 2011, mais seules huit perdent ou gagnent deux rangs ou davantage. Ces résultats proviennent d'une exploitation mathématique des chiffres du « Sigem », le système de gestion centralisé des concours BCE et Ecricome (AEF n°209608), exercice auquel se livre AEF depuis 2007 (AEF n°464281).
« Les professeurs doivent absolument participer à la sélection des dirigeants [des écoles de management] », déclare Pierre Tapie, président de la Conférence des grandes écoles, en conclusion du colloque organisé par AEF, vendredi 15 juin 2012, sur le thème : « Le modèle de financement et de gouvernance des écoles de management françaises est-il durable ? » (AEF n°212588). « Un équilibre doit être trouvé entre les externes - personnalités qualifiées - et les internes - étudiants, cadres et professeurs, de manière prépondérante », détaille-t-il. Lors de la seconde table ronde de ce colloque, consacrée à la gouvernance des écoles, trois principales questions ont été abordées par les intervenants : le rôle des CCI (Chambres de commerce et d'industrie), la place du corps professoral dans les organes de gouvernance, et les modes de désignation des dirigeants.
L'évaluation des enseignements de GEM (Grenoble école de management) par les élèves « n'a pas pour but de faire plaisir aux étudiants », explique Daniel Ray, professeur de marketing et responsable de l'Institut du capital client au sein de l'école, dans un entretien à AEF en février 2012. « Ce ne sont pas eux nos clients, mais bien les entreprises qui vont les embaucher. Or on sait que plus un étudiant est intéressé par un cours, plus les compétences transmises seront bien acquises. » L'évaluation des enseignements existe depuis la création de GEM, en 1984.
Lorsqu’une substance toxique est utilisée illégalement par un employeur, les salariés qui y ont été exposés peuvent obtenir une indemnisation réparant l’atteinte à leur dignité, distincte de celle qui répare leur préjudice d’anxiété. C’est ce que retient la Cour de cassation dans un arrêt du 8 février 2023 qui figurera au rapport annuel. L’affaire concerne un site de Rhône Poulenc chimie, devenu Rhodia opérations, qui avait continué à utiliser de l’amiante illégalement entre 2002 et 2005.