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« Équilibrer [sur la base de procédures contractuelles] (…) les recrutements en faveur des bacheliers technologiques et professionnels (…) en IUT et STS » d'une part, « faire évoluer les premières années à l'université pour alléger le poids des prédéterminations sociales, culturelles, scolaires et apporter aux étudiants un accompagnement et un soutien leur permettant de choisir et réussir un parcours à la mesure de leurs ambitions » d'autre part. Voici les deux principales orientations du CESE développées dans son projet d'avis « Réussir la démocratisation de l'enseignement supérieur : l'enjeu du premier cycle », présenté par Gérard Aschieri, rapporteur, et devant être voté en séance plénière mardi 25 septembre 2012. La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Geneviève Fioraso, a fait de ce thème l'une de ses priorités et doit se rendre mardi après-midi au CESE.
« La loi LRU n'avait pas de visée pédagogique et était centrée sur des objectifs de gestion. La notion d'excellence, principalement focalisée sur la recherche, a largement détourné l'attention du pédagogique », relève le comité de pilotage des assises de l'enseignement supérieur et de la recherche à l'issue des 85 auditions qu'il a effectuées entre le 28 et le 31 août puis les 17 et 18 septembre. Il rend en effet public, jeudi 20 septembre 2012, un document de synthèse de ces auditions dans lequel, insiste-t-il, il ne prend pas position. Cette synthèse se structure autour des trois thèmes définis pour les assises : la réussite des étudiants, la recherche (AEF n°206405), et le paysage de l'enseignement supérieur et de la recherche (AEF n°206403).
« Aujourd'hui l'objectif de démocratisation de l'enseignement supérieur amène tout naturellement à se focaliser sur la réussite des étudiants », estime le comité de pilotage.
« Favorable au contrôle continu intégral en première année », le comité de suivi de la licence et de la licence professionnelle, présidé par Gilles Raby, suit « avec intérêt » la mise en oeuvre de ce dispositif au sein des universités d'Avignon et de Strasbourg (AEF n°214959). La première a mis en place « une évaluation continue intégrale sur la totalité des formations en licence », tandis que la seconde « passera au contrôle continu intégral, dans le cadre du prochain contrat quinquennal 2013-2017. Le nouveau système entrera en vigueur en septembre 2013 » après qu'une « dizaine de composantes de l'université [aient appliquées] ce système à titre expérimental dès septembre 2012 ». C'est ce qu'indique le rapport annuel de ce comité, rendu public le mercredi 12 septembre 2012. Il aborde aussi la question des équipes pédagogiques et de formations, les conventions passées par les universités avec des opérateurs privés, le référentiel de compétences en licence…
« 1 000 emplois nouveaux seront créés dès l'année 2013 en faveur de la réussite et de la rénovation pédagogique en premier cycle », déclare Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, lors de sa conférence de presse de rentrée mardi 18 septembre 2012 (AEF n°206668). « Il s'agira d'emplois d'encadrement, d'orientation, d'interface avec les milieux socio-économiques, dans les bibliothèques - afin d'améliorer l'amplitude horaires de celles-ci -, pour déveloper les learning center et aussi d'emplois d'enseignants-chercheurs. » C'est l'une des « 20 actions concrètes » que présente la ministre, actions « fondées sur cinq grandes orientations : une réussite par la justice sociale ; une réussite par l'amélioration de la vie étudiante ; une réussite par l'innovation pédagogique ; une réussite par la confiance retrouvée et le dialogue renoué (AEF n°206668) ; et une réussite fondée sur la coopération et l'ouverture ». « Dès le premier trimestre 2013, une loi sur l'enseignement supérieur et la recherche sera engagée », rappelle la ministre.
« Toutes les études concordent sur un point : les inégalités les plus criantes que l'enseignement supérieur doit affronter [pour que la moitié d'une classe d'âge soit diplômée du supérieur] sont déjà bien installées en amont, et de manière trop souvent irréversible », déclare Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement et de la Recherche, jeudi 5 juillet 2012 à l'occasion du lancement de la concertation sur la loi d'orientation et de programmation de l'école par Vincent Peillon, ministre de l'Éducation nationale, et George Pau-Langevin, ministre déléguée à la Réussite éducative, en présence du Premier ministre Jean-Marc Ayrault (AEF n°211038 et n°211037).