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« Peu en phase avec la réalité des professions, [l'orientation scolaire et universitaire] méconnaît les prévisions des besoins de main d'œuvre fondés sur les scénarios de croissance et de renouvellement de la population active », indique un projet d'avis du CESE (Conseil économique, social et environnemental) sur « l'emploi des jeunes », qui doit être présenté par son rapporteur, Jean-Baptiste Prévost, mercredi 26 septembre 2012, et qu'AEF a pu consulter. Cette orientation scolaire est donc « largement perfectible ». Le projet d'avis préconise de « renforcer le volet formation » des emplois d'avenir et de « mieux cibler » les contrats de génération. En voici les éléments concernant l'enseignement supérieur.
Le marché de l'emploi en 2012 « verrait coexister des jeunes diplômés qui accèdent plus facilement à leur premier poste tels que les jeunes ingénieurs, et des jeunes issus de disciplines moins courtisées par les entreprises et peinant à trouver leur premier emploi », indique l'Apec (Association pour l'emploi des cadres), dans une étude sur « le marché de l'emploi cadre en 2012 », publiée mercredi 15 février 2012 (1). Globalement, « le marché de l'emploi cadre devrait rester difficile pour les débutants [moins de un an d'expérience] ».
« Avec une hausse de 9 000 apprentis en deux ans, les diplômes de niveau bac+4 [niveau II] ou bac+5 [niveau I] deviennent (…) les nouveaux moteurs de la croissance de l'apprentissage, face à un niveau III qui s'essouffle et à des niveaux V et IV en pleine réorganisation », indique une note d'information de la Depp intitulée « La croissance de l'apprentissage marque une pause en 2008 et 2009 », datée de janvier 2011. « À la rentrée 2009, un quart des apprentis (soit plus de 100 000) suivent une formation de l'enseignement supérieur, contre un cinquième en 2007. » Tous niveaux confondus, les effectifs d'apprentis sont passés de 425 162 en 2007 à 424 742 en 2009.
« La génération Y n'existe pas », constate Jean Pralong, professeur assistant de GRH (gestion des ressources humaines) de Rouen business school. L'enseignant-chercheur se fonde sur une étude qu'il a mené auprès de 400 personnes, afin de déterminer si les comportements au travail et les attitudes des jeunes nés entre 1979 et 1999, se distinguent ou non de ceux de leurs prédécesseurs. « Nos résultats laissent penser que non », indique le chercheur qui livre les premiers résultats de son étude dans la « Revue internationale de psychologie » 2010. Pour ces travaux, Jean Pralong a scindé la population étudiée en quatre groupes : un groupe de jeunes de la génération Y encore en études, un groupe de jeunes de la génération Y en activité professionnelle, une population de cadres en activité appartenant à la génération du baby boom et une population de cadres en activité de la génération X, âgés de 30 à 50 ans.