En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
« Les salaires des non cadres ont progressé de 2,2 % au premier semestre 2012 par rapport au premier semestre 2011 (contre 2,4 % en 2011 par rapport à 2010) », révèle la quatrième édition du baromètre Randstad des salaires non cadres (1), publié mardi 25 septembre 2012. Ainsi, « le salaire moyen d'un non cadre au premier semestre 2012 s'établit à 1 495 euros bruts mensuel, soit 6,9 % au-dessus du Smic ». « Dans un contexte économique marqué par la montée du chômage et une croissance en berne, cette hausse modérée s'explique avant tout par la revalorisation du salaire minimum, qui a atteint 2,1 % au terme de l'année 2011. Les non cadres ayant des rémunérations relativement proches du Smic, toute variation de ce dernier a des répercussions directes sur leur salaire », explique Randstad.
« Les budgets d'augmentations salariales globales se stabilisent en dessous des niveaux d'avant-crise », à 2,8 % en 2012 (comme en 2011) et avec une prévision de 2,9 % pour 2013, indique le cabinet Aon Hewitt à l'occasion de la présentation de son étude annuelle sur les révisions salariales, jeudi 6 septembre 2012. L'enquête, menée auprès de 284 entreprises en France entre le 2 juillet et le 15 août 2012, établit en outre plusieurs constats quant à la situation salariale pour 2013 : d'abord, les pratiques de rémunération des entreprises s'orientent vers la « différenciation et l'individualisation » ; ensuite, « la valeur globale du package de rémunération continue de s'accroître » ; et enfin « la communication de la rémunération est plus nécessaire que jamais ».
Le Smic sera revalorisé de 2 % au 1er juillet 2012, son taux horaire étant porté à cette date à 9,40 euros brut (contre 9,22 euros depuis le 1er janvier 2012), soit 1 425,67 euros brut par mois (base 35 heures), contre 1 398,37 euros. C'est ce qu'a annoncé, mardi 26 juin 2012, Michel Sapin, ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, aux partenaires sociaux réunis en Commission nationale de la négociation collective. Le ministre avait reçu, au préalable, les membres du groupe d'experts sur le Smic présidé par Paul Champsaur. Il présentera un décret officialisant ce relèvement du salaire minimum interprofessionnel de croissance au 1er juillet 2012 en Conseil des ministres, mercredi 27 juin 2012.
En France, les entreprises prévoient un budget d'augmentation globale de 2,8 % en 2012, alors qu'elles tablaient sur 3 % en septembre 2011. C'est ce qui ressort de l'enquête menée en février 2012 par le cabinet Aon Hewitt, et publiée lundi 2 avril 2012. L'enquête montre également que les prévisions d'augmentations globales de salaire fixe (individuelle et collective) restent alignées sur celles pratiquées en 2011, demeurant ainsi en dessous des 3 % généralement observés avant que les effets de la crise ne soient constatés en 2009.
Le salaire moyen des non cadres a « peu progressé » en 2009 : + 1,1 %, selon le deuxième baromètre Ranstad des salaires non-cadres dont les résultat ont été publié jeudi 6 mai 2010. Sur une base de deux millions de fiches de paie, ce baromètre étudie 118 métiers dans tous les bassins d'emploi . Le salaire moyen des non-cadres de l'échantillon (salaire brut mensuel hors congés payés, indemnités de fin de mission et primes variables) est ainsi passé de 1 395 euros en 2008 à 1 411 euros en 2009. Le salaire moyen des non-cadres est toutefois impacté de manière inégale par la crise. Les niveaux de qualification les plus bas sont les plus touchés : seulement 0,3 % d'augmentation pour les ouvriers non qualifiés, alors que les ouvriers qualifiés se sont mieux maintenus avec une hausse de 1,4 %. Les professions intermédiaires tirent leur épingle du jeu avec une progression de 2,9 %.