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« La concertation qui se tient actuellement sur le devenir de l'école ne pourra pas déboucher sur une véritable refondation si on ne réforme pas en profondeur le baccalauréat. Ce diplôme est pourtant le grand oublié de la discussion actuelle », affirment la FCPE, l'Unef et l'UNL dans un communiqué commun mardi 25 septembre 2012. Ces trois organisations souhaitent « sortir de cet examen uniquement disciplinaire à la notation élitiste qui ne met en valeur qu'une partie de ce qu'est réellement l'élève ». Pour la FCPE, l'Unef et l'UNL, « le niveau d'un examen se mesure à la pertinence de ses évaluations ». Il faudrait, selon elles, « changer le baccalauréat pour lui permettre de mieux refléter le niveau des élèves dans toutes leurs dimensions ».
605 900 des 717 400 candidats qui se sont présentés à l'examen du baccalauréat en France métropolitaine et dans les DOM hors Mayotte à la session de juin 2012, incluant les formations agricoles, l'ont obtenu, indique la note « Résultats provisoires du baccalauréat » de la Depp, publiée par le MEN, vendredi 13 juillet 2012. Ainsi, « le taux de réussite global atteint 84,5 % », enregistrant ainsi une « légère régression » de -1,1 point par rapport à la session de juin 2011 (AEF n°210463). Cependant, puisque « le nombre de bacheliers augmente encore fortement », « du fait de la présentation à l'examen des élèves ayant suivi le cursus BEP puis celui d'un baccalauréat professionnel en deux ans, et du premier fort contingent d'élèves ayant suivi le cursus en trois ans », le nombre de candidats croît de 34 200 bacheliers professionnels supplémentaires. En conséquence, il y a désormais « 77,5 % de bacheliers dans une génération en 2012 ». C'est « près de 6 points de plus » qu'en 2011.
« Avec 84,5 % d'admis en France métropolitaine et dans les DOM hors Mayotte, le taux de réussite global au baccalauréat présente une légère baisse (- 1,1 point) par rapport à la session 2011 », indique le ministère de l'Éducation nationale, jeudi 12 juillet 2012. Le taux de réussite au baccalauréat s'établit à 89,6 % (+1,4 point) dans la voie générale, 83,4 % dans la voie technologique (+1 point) et 78,2 % dans la voie professionnelle (-5,6 points).
703 059 candidats sont inscrits à la session 2012 du baccalauréat ce qui représente « une augmentation de 6,91 % par rapport à 2011. Le taux d'accès [à l'examen] ne cesse d'augmenter, notamment à la faveur de la réforme du baccalauréat professionnel » (AEF n°217624), affirme Jean-Michel Blanquer, Dgesco, lors de la présentation de la session 2012 du baccalauréat. 469 549 élèves de première sont inscrits aux épreuves anticipées des baccalauréats général et technologique. 175 390 correcteurs et examinateurs sont mobilisés dans 4 762 centres d'examens. « Les épreuves facultatives de langues vivantes ont débuté depuis le 28 mars. Sinon, les écrits débutent le 14 juin dans les académies des Antilles et de la Guyane. Dans les autres académies les épreuves commencent le 18 juin et s'achèvent le 22 juin », indique le Dgesco.
« Le bac est un examen à bout de souffle. Il ne certifie plus un niveau de connaissances », affirme Luc Chatel, ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative, à l'occasion de la présentation d'un rapport des inspections générales de décembre 2011 intitulé « Propositions pour une évolution du baccalauréat » (1), lundi 12 mars 2012. D'après le ministre, « la question des options et épreuves facultatives est criante, quand 40 % des bacheliers L et 26 % des bacheliers S obtiennent une mention très bien grâce aux options » alors que « dans les disciplines fondamentales, deux tiers des élèves n'ont pas la moyenne dans deux ou trois de ces matières mais obtiennent leur bac grâce aux options ». Luc Chatel précise qu'il ne s'agit pas de « changer le bac dans trois mois », pour la session 2012, « ni même l'an prochain », mais de « réfléchir à l'avenir de cette institution ». À cet égard, le rapport des inspections est « un document de référence » : « Vous présentez de véritables pistes de travail que nous devrons sans doute ouvrir rapidement », indique-t-il aux inspecteurs (AEF n°220267).